Et si l’entrepreneuriat était un levier pour la réinsertion professionnelle des personnes sous main de justice? C’est le pari que se sont lancés la Fondation du Groupe M6, la Fondation Entreprendre Le chant des étoiles, Cegid solidaire, et l’ATIGIP avec le programme Entreprendre sa liberté.

5 à 20% des personnes faisant l’objet d’une mesure de justice percevraient l’entrepreneuriat comme un vecteur d’émancipation permettant de renouer avec un avenir social et professionnel.
Ce constat a motivé la création du programme Entreprendre sa liberté, qui a pour but d’accompagner des personnes placées sous main de justice dans leur insertion sociale et professionnelle à travers le développement de compétences liées à l’entrepreneuriat (confiance en soi, prise de parole en public…).

Mais Entreprendre sa liberté n’est pas un appel à projet comme les autres : parce que les mécènes qui le portent placent l’approche collective au cœur de leur démarche, chaque projet devra être proposé par un binôme d’associations, l’une experte du secteur justice et l’autre de l’entrepreneuriat social.

3 à 5 projets seront sélectionnés et accompagnés durant 3 ans par le collectif de mécènes, dans un démarche d’innovation sociale (via cabinet de Recherche et Développement et experts en mesure d’impact social).

Vous êtes une structure d’intérêt général éligible au mécénat ?
Vous souhaitez vous inscrire dans une démarche collective d’innovation sociale pour accompagner des personnes détenues ou sous mesure de justice à trouver leur horizon social et professionnel par l’entrepreneuriat ?
Vous avez l’ambition de les accompagner pour développer leurs compétences entrepreneuriales et leur employabilité ?

Candidatez jusqu’au 17 mai 2024 sur https://www.projetsfondation-entreprendre.fr

  • Entreprendre sa liberté - présentation de l'appel à projets
    Publié le 18/03/2024 à 17:00
    436,84 Ko
  • Entreprendre sa liberté - conditions générales
    Publié le 18/03/2024 à 17:00
    387,54 Ko

A LA CLÉ

• Une dotation allant jusqu’à 350 000€ par projet

Mise en relation avec un écosystème d’experts

• La participation à une démarche collective d’innovation sociale

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CALENDRIER 2024

• 18 mars au 17 mai : dépôt des dossiers de candidature

• 4 juin : annonce des 8 à 10 candidatures retenues pour le jury final

• 25 juin : jury final

• 5 juillet : annonce des lauréats de l’appel à projets.

Participer à la préservation de l’environnement tout en étant incarcéré, c’est possible avec Impulse le changement ! Parce qu’être privé de sa liberté n’est pas être privé de son éco-citoyenneté, cet appel à projets  organisé par la Fondation du Groupe M6 récompense chaque année une initiative de personnes détenues en faveur de l’environnement dans leur établissement pénitentiaire.

De la création de jardins potagers à l’installation de ruches en passant par la mise en place du tri sélectif ou la création d’objets en matières recyclées, les éditions précédentes ont vu émerger de nombreuses idées pour développer la biodiversité et réduire les déchets dans les établissements pénitentiaires !

Encadrés par un référent intervenant au sein de la prison (personnel pénitentiaire, enseignant, acteur associatif, etc…), les détenus se glissent pendant quelques mois dans la peau d’un porteur de projet en construisant un projet, de son idée à sa mise en œuvre. Cette expérience leur permet à la fois de faire du temps d’incarcération un temps au service du collectif et de développer des savoir-faire utiles à leur réinsertion.

Pour répondre à l’appel à projets « Impulse le changement », l’action proposée doit être :

  • Initiée et portée par des personnes détenues ;
  • En lien avec l’environnement au service de la prison, avec un impact positif ;
  • Encadrée par un référent intervenant au sein de la prison ;
  • Soutenue par la direction de l’établissement ;

… et s’appuyer sur une structure à but non lucratif qui recevra les fonds.

 

Si vous êtes intéressés :

  • Inscrivez-vous à une réunion d’information organisée par l’équipe de la Fondation le 19 mars : https://www.lacommunautem6.fr/c/r/impulse-le-changement-réunion-de-présentation
  • Pour postuler, remplissez la fiche de candidature (à télécharger ci-dessous) et envoyez-la à l’adresse mail ilc@m6.fr au plus tard le vendredi 31 mai 2024.
  • Vous avez besoin du guide de montage de projet ? Demandez le à ilc@m6.fr !

RÉCOMPENSES

 

Pour les 5 groupes finalistes

Une formation à la prise de parole en public animée par un expert en détention

 

Pour le groupe lauréat

Une dotation jusqu’à 10 000€ pour mettre en œuvre son projet environnemental au sein de la prison

+

Un atelier de sensibilisation aux enjeux environnementaux : La Fresque du Climat

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CALENDRIER 2024

 

Réunion d’information à destination des futurs encadrants (inscription sur ce lien) : mardi 19 mars

Date limite d’envoi des projets : vendredi 31 mai, inclus

Jury final et annonce des lauréats : octobre

 

  • Impulse le changement - présentation de l'appel à projets
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  • Impulse le changement - Fiche de candidature
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Jeudi 12 octobre, le jury final d’Impulse le Changement s’est réuni pour départager les 5 groupes finalistes de la 3ème édition. Impulse le Changement est un appel à projet en faveur de l’environnement porté par des personnes détenues.

Avant le jury final, présélection et formation à la prise de parole

En juillet dernier, les 19 projets conçus et proposés par des personnes détenues ont été étudiés par des collaborateurs du Groupe M6. Ceux-ci ont sélectionné 5 finalistes : la maison d’arrêt de Nancy, l’établissement pour mineurs de Porcheville, le Centre de détention d’Eysses (Villeneuve-Sur-Lot), le Centre de détention de Le Port et le Centre pénitentiaire de Liancourt.

Chaque groupe finaliste a bénéficié d’une formation à la prise de parole en public par l’association Toi-même tu parles, et par Jeunes Aujourd’hui pour Demain pour l’établissement de La Réunion. L’opportunité pour les personnes détenues de travailler la confiance en soi, la gestion du stress et l’expression orale.

Cette année pour la première fois, plusieurs porteurs de projet détenus avaient obtenu l’autorisation du juge de venir présenter leur projet de vive voix au jury, dans les locaux du Groupe M6 à Neuilly-sur-Seine !

Le jury final était composé de :

  • Olivier Geay, Directeur adjoint de la Rédaction – RTL
  • Marc Gehring, Grand reporter – C productions
  • Bénédicte Lesage, Présidente du Groupe de travail transition écologique et santé publique – Arcom
  • Lorraine Le Baud, Entrepreneure, Experte en économie circulaire et numérique responsable
  • Claire Peltier, Co-directrice – Expertises Climat
  • Marie Touret, Adjointe au sous-directeur de l’expertise – Direction de l’Administration pénitentiaire
  • Sophie Stadler, Journaliste – The Good
  • Isabelle Verrecchia, Déléguée Générale de la Fondation d’Entreprise du Groupe M6, directrice de l’engagement du Groupe M6

Des délibérations animées, 2 lauréats désignés

  • Lauréat : Projet « Les Végéchtariens » – Maison d’arrêt de Nancy

Ce projet consiste à transformer un terrain vague en un jardin partagé au sein de la détention des femmes. L’équipe de formation professionnelle se chargera de fabriquer des bacs de jardinage, des cabanes à oiseaux et des hôtels à insectes. Des ateliers de jardinage seront mis en place par le Service pénitentiaire d’insertion de probation et le centre scolaire.

Ce qui a particulièrement plu au jury ?

Ce projet bénéficiera à des femmes, un public désavantagé en détention. Le projet a été conçu en mixité avec les hommes détenus de la maison d’arrêt, impliqués dans un jardin similaire au sein du quartier hommes.

  • Prix spécial du jury : Projet « Végétalisation et jardin nourricier » – Centre de détention d’Eysses 

Après plusieurs années d’action pour l’environnement et la création d’un jardin potager, l’équipe du projet souhaite poursuivre la végétalisation du centre détention en investissant de nouveaux espaces. Il est ainsi prévu d’installer des plantations et des « carrés pour la biodiversité » dans la cour d’honneur et les abords du bâtiment des familles. Le projet comporte aussi un volet sensibilisation des personnes détenues.

Ce qui a particulièrement plu au jury ?

Un projet très mature, déjà bien développé, où l’aspect environnemental est central. Le jury a souhaité donner une impulsion supplémentaire aux actions pour pérenniser et développer tant les espaces de biodiversité que la sensibilisation des personnes détenues.

Les groupes lauréats recevront une dotation pour mettre en œuvre leur projet en prison, et bénéficieront d’un atelier Fresque du climat afin d’appréhender les enjeux climatiques. Comprendre est essentiel pour passer à l’action !

Pour vivre les délibérations en images, c’est ici :

En association avec : The Good

Après nous avoir fait frissonner en 2023, le concours d’écriture national en détention Au-Delà des lignes revient pour une 9ème édition !

Organisé par la Fondation du Groupe M6 en partenariat avec l’Éducation nationale et l’Administration Pénitentiaire, il s’inscrit dans la lutte contre l’illettrisme chez les personnes détenues. En 2021-2022, 10,5%* d’entre elles échouaient au test de lecture proposé à l’entrée en détention. Ce concours vise à susciter le plaisir de lire et d’écrire chez les personnes détenues, en particulier celles en rupture avec l’écrit.

Comme chaque année, il rassemblera environ 500 personnes détenues, majeures ou mineures, de 45 établissements pénitentiaires en Métropole et en Outre-mer (La Polynésie renouvelle sa participation en 2024). Les participants concourront dans trois catégories : débutants, intermédiaires ou confirmés.

Le thème retenu cette année est « Rêver ». Pour trouver l’inspiration et aiguiser leur plume, les détenus suivront des ateliers d’écriture menés par les enseignants de l’Éducation nationale au sein des établissements pénitentiaires. Ils recevront aussi la visite d’un membre du jury, auteur ou journaliste, avec lequel ils pourront échanger autour de leur expérience respective de l’écriture et de la lecture. Ainsi, une trentaine d’écrivains ou journalistes se rendra en détention pour partager sa passion des mots, l’occasion pour certains de découvrir le milieu carcéral et de changer de regard sur la prison.

Plusieurs rencontres ont déjà eu lieu, comme à Foix où les détenus ont profité des conseils de l’auteur Hervé Jubert. Elles vont se poursuivre jusqu’en mars, avant la date limite de dépôt des textes.

Des jurys régionaux pré-sélectionneront les textes qui seront présentés au jury national afin de désigner des lauréats. Les 18 lauréats du concours seront conviés à une cérémonie de remise des prix fin juin, à laquelle participeront aussi les enseignants, membres du jury, membres de l’Administration pénitentiaire et de l’Education nationale et des partenaires.

L’ensemble des textes seront publiés dans un recueil qui sera remis aux partenaires du concours et à tous les apprentis écrivains, pour que leurs mots continuent de résonner au-delà des murs.

 

Découvrir les lauréats Au-delà des lignes 2023

 

Au-delà des lignes en quelques chiffres:

  • 120 établissements pénitentiaires participants sur 190 établissements en France métropolitaine et Outre-mer en 9 éditions
  • Plus de 2300 personnes détenues participantes en 8 éditions
  • 300 membres de jury mobilisés
  • 209 rencontres en établissements pénitentiaires

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A destination des enseignants participants à la 9ème édition du concours

Pour vous accompagner dans l’animation des ateliers d’écriture auprès de vos élèves, voici le kit enseignant de l’édition 2024 :

  • ADDL 2024 - Affiche A3
    Publié le 03/01/2024 à 14:00
    2,32 Mo
  • ADDL 2024 - Présentation du concours
    Publié le 03/01/2024 à 14:00
    1 002,98 Ko
  • ADDL 2024 - Conseils rencontre membre jury
    Publié le 03/01/2024 à 14:00
    865,54 Ko
  • ADDL 2024 - Liste des établissements participants
    Publié le 03/01/2024 à 14:00
    2,67 Mo
  • Liste membres du jury à décembre 2023
    Publié le 03/01/2024 à 14:00
    272,50 Ko

Arnaud Delvenne, chef cuisinier et finaliste de la saison 13 de TOP CHEF, s’est rendu à Marseille   avec la Fondation du Groupe M6 le 19 septembre dernier, pour former la brigade du premier restaurant d’application en détention, le restaurant « Les beaux Mets ». Ce projet innovant pour la réinsertion des personnes détenues a été soutenu par la Fondation du Groupe M6 dès 2020 dans les étapes de conception qui ont précédé son ouverture en décembre 2022.

La mission du Top chef de l’émission emblématique de M6 ? Apprendre à la brigade une nouvelle recette, « le risotto à la chlorophylle d’épinards », ensuite proposé à la carte du restaurant durant quelques mois.

En cuisine pour accompagner Arnaud Delvenne, 12 commis détenus à la prison des Baumettes sous l’œil bienveillant de la cheffe du restaurant « Les Beaux Mets », Sandrine Sollier (association Festin).

Les restaurant « Les Beaux Mets » est le premier restaurant en France situé à l’intérieur d’une prison et ouvert au public. C’est un projet co-porté par l’administration pénitentiaire et l’association Festin, qui fait de l’insertion par la cuisine.

Attachée à faire le lien « dedans-dehors » entre les initiatives positives en prison et la société civile, la Fondation du Groupe M6 a souhaité mobiliser les équipes internes du Groupe M6 et Arnaud Delvenne, afin d’apporter un supplément de sens au partenariat avec Festin et l’Administration pénitentiaire sur le projet Les Beaux Mets.

 

Réservez votre table au restaurant « Les Beaux Mets » !

Traverse de Rabat, à 100m du croisement Trav. de Rabat /
Chemin de Morgiou, 13009 Marseille

Du lundi au vendredi :
1e service 12h30
2e service 13h15
Pour réserver :  https://www.lesbeauxmets-marseille.fr/fr/reservations

Pour découvrir tous les secrets du Chef Delvenne et son risotto à la Chlorophylle d’épinards, c’est par ici :

Vendredi 20 octobre, l’équipe de la Fondation du Groupe M6 s’est rendue à Vannes au sein de la nouvelle antenne de l’association PERMIS DE CONSTRUIRE. Ludovic Dardenne, directeur général de Permis de Construire France, Alice Bouchard, directrice de Permis de Construire 56, leur équipe et 3 « pilotes » (nom donné aux bénéficiaires de l’association) nous ont accueillis dans leurs locaux. Retour sur cette rencontre… 

Depuis 2010, l’association Permis de Construire agit pour la réinsertion sociale et professionnelle des personnes sortant de prison ou placées sous-main de justice.  Elle les accompagne dans leur projet de vie autour de quatre piliers : bien dans sa tête, bien dans sa vie, bien dans son corps, bien dans son emploi.

Essaimer le modèle d’accompagnement pour démultiplier l’impact

La Fondation du Groupe M6 soutient Permis de Construire depuis 2016. En 2023-2024, elle accompagne plus spécifiquement son essaimage dans le Grand Ouest. Forte de 14 ans d’existence, Permis de Construire a développé un accompagnement social et professionnel qui a fait ses preuves. Son souhait, aujourd’hui, est d’en démultiplier l’impact en s’implantant sur de nouveaux territoires : après Saint Nazaire en 2020, Vannes est la seconde antenne à avoir ouvert ses portes au début de l’été 2023.

A chaque implantation sur un nouveau département, Permis de Construire France « incube » et finance le porteur de projet durant 6 à 9 mois, pour lui permettre de développer ses partenariats, ses finances, son local et d’accueillir ainsi au bout de 6 mois ses pilotes sur son territoire. « Nous leur donnons une boite à outils afin qu’ils puissent reproduire notre modèle. Nous gagnons donc du temps et renforçons ainsi notre impact auprès de ce public et donc auprès de la société », explique Ludovic Dardenne.

La rencontre avec l’équipe de la Fondation du Groupe M6 a donc été l’opportunité d’échanger sur les enjeux de ce déploiement. « En tant que porteur de projet, il faut tout apprendre en même temps, sans perdre de vue les enjeux à la fois financiers et opérationnels, développer des partenariats locaux notamment avec les entreprises… tout en faisant tomber les clichés », détaille Alice Bouchard, directrice de l’antenne de Vannes.

© Pierre Rouille

Permis de se Reconstruire, un parcours ludique et pédagogique pour comprendre les étapes de la réinsertion

Et, pour balayer les idées reçues sur les personnes sous-main de justice, les pilotes et équipes de Permis de construire ont imaginé un jeu de société « Permis de se Reconstruire » : un parcours ludique et pédagogique pour comprendre toutes les étapes de la réinsertion. Déjà éprouvé auprès de plusieurs entreprises du territoire, il permet d’aborder tant les points d’appuis que les freins rencontrés dans un parcours avec la justice. C’est donc sur une partie animée par Wassim, Gérald et Yann, les 3 pilotes présents, que s’est clôturée cette journée !

Pour découvrir et/ou soutenir Permis de Construire rendez-vous sur : https://www.assopermisdeconstruire.org/

Le réseau Permis de Construire, c’est :

  • 1600 personnes accompagnées depuis 13 ans
  • 93 % des personnes accompagnées ne récidivent pas
  • 1 personne accompagnée sur 3 en emploi 65% trouvent leur voie et atteignent leurs objectifs
  • 3 antennes dans le Grand Ouest : Nantes, Saint-Nazaire, Vannes… et l’essaimage se poursuit !

Découvrez cette rencontre en images :  

Le 8 novembre dernier, la Fondation d’entreprise du Groupe M6 organisait la projection du film « L’Abbé Pierre : une vie de combats » devant un parterre d’une centaine d’invités : associations, Administration pénitentiaire, fondations et entreprises. En préambule, un échange autour des fermes Emmaüs de réinsertion après la prison, animé par Nathalie Renoux, journaliste M6 et marraine de la Fondation.

 

Lieux de vie et de travail, les fermes Emmaüs de réinsertion ont pour vocation le retour à la liberté et la réinsertion socio-professionnelle des personnes détenues, qui y sont placées dans le cadre d’aménagements de peines. Emmaüs France a décidé de porter leur déploiement au niveau national en 2016, en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire : il existe aujourd’hui 5 fermes Emmaüs de réinsertion en France dont 4 soutenues par la Fondation du Groupe M6.

A l’occasion de la sortie du film « l’Abbé Pierre : une vie de combats », coproduit par SND, filiale cinéma du Groupe M6, la Fondation du Groupe M6 a souhaité mettre en lumière ces fermes, leur apport en termes de réinsertion et ceux et celles qui les portent au quotidien.

« Le combat contre l’inacceptable, la capacité de bousculer tout le monde, c’est le combat que l’Abbé Pierre a mené durant toute sa vie. » a rappelé Thomas Valentin, président de la Fondation, en ouverture de la soirée. La Fondation Abbé Pierre, dont les combats sont encore si actuels 16 années après le décès de son fondateur, a souhaité avec ce film, mettre en lumière l’engagement d’un homme et celui du mouvement né dans son sillage.

A la ferme, « préparer la vraie vie, celle d’après »

Autour de Nathalie Renoux, Olivier Christophe, encadrant technique à la Ferme de Moyembrie (où il a été auparavant en placement extérieur à sa sortie de prison) ; Romain Emelina, chef du département des parcours de peines à la direction de l’administration pénitentiaire et Bruno Vautherin, fondateur et directeur de la ferme Emmaüs Maisoncelle, participaient au débat et ont répondu aux questions du public.

« Le parcours à la ferme est de 6 à 18 mois mais le véritable enjeu est celui de la vraie vie, celle d’après. », a démarré Bruno Vautherin en ouverture de l’échange, pointant l’essentiel travail d’accompagnement socio-professionnel des résidents. « Les résidents travaillent 20 h par semaine et l’accompagnement est basé sur la responsabilité, sur la confiance et l’investissement de chacun avec toujours l’objectif en tête de penser à la vie d’après… ».

Un constat partagé par Olivier Christophe « J’incite les gars que j’encadre à se fixer des objectifs, dès le 1er jour de leur arrivée à ferme. Un an, ça passe vite quand on a tout à reconstruire. Sans compter que ça fait peur, la suite, le fait de sortir de la ferme où tout est prévu et organisé pour les résidents mais aussi celui de retrouver sa famille, son village d’origine… ».

Le placement extérieur concerne 5 % des aménagements de peine. Devenir résident d’une ferme Emmaüs est une démarche volontaire qui ne convient pas à toutes les personnalités. Il faut par exemple accepter la vie en collectivité.

Il existe aujourd’hui 5 fermes Emmaüs soit 56 places. Mais plus largement, 1000 personnes sont à l’instant T placées en placement extérieur pour 2200 places. « Il reste encore des freins à lever comme le logement (les fermes ont l’avantage de proposer hébergement et travail sur place), la connaissance des dispositifs par les personnes détenues, mais aussi l’appétence plus forte des autorités pour le bracelet électronique. » précise Romain Emelina.

 

Les fermes Emmaüs, héritières de l’engagement de l’Abbé Pierre

Laurent Ridel, le directeur de l’Administration pénitentiaire, a conclu le débat, mentionnant qu’un environnement bienveillant et positif à la sortie de prison est l’un des facteurs favorables à la désistance. Les résultats des fermes sont très encourageants en ce qui concerne la prévention de la récidive : dans les 3 mois qui suivent la fin de placement extérieur, 60% des sorties sont positives.

Bienveillance et un cadre favorable à préparer l’après, c’est précisément ce que souhaitent apporter les équipes des fermes Emmaüs : « L’Abbé Pierre a jeté les bases de nombre d’initiatives qui existent aujourd’hui comme les fermes Emmaüs.  C’était un grand innovateur, dont nous sommes les héritiers, nous reprenons le flambeau. » a affirmé Bruno Vautherin.

La soirée s’est poursuivie par la projection du film « L’Abbé Pierre, une vie de combat » de Frédéric Tellier. Le film a réuni plus de 350 000 spectateurs en salles dès sa 1ère semaine.

La réception de la soirée était assurée par les équipes de Cuisine mode d’emploi, l’école de formation en cuisine de Thierry Marx pour les personnes éloignées de l’emploi.

 5 fermes Emmaüs en activité en France (4 soutenues à leur création par la Fondation) 

– Moyembrie (Aisne) : La première de ce type, créée en 1990, elle a rejoint le réseau Emmaüs France en 2009, 20 places et + de 500 hommes en fin de peine accompagnés depuis sa création

La Ferme de Moyembrie – Un lieu de vie et de travail pour sortir de la prison

– Lespinassière (Aude): créée en 2018, 10 places (hommes)

Emmaüs Lespinassière – Les champs des possibles – Accueillir, Accompagner, Expérimenter (emmaus-lespinassiere.org)

– Baudonne (Landes) : créée en 2020, 12 places (femmes)

Ferme Emmaüs Baudonne – Ferme agro-écologique d’accueil de femmes sous main de justice (fermeemmausbaudonne.fr)

– Ker Madeleine (Loire-Atlantique) : créée en 2021, 10 places (hommes)

La ferme de Ker madeleine un lieu pour la réinsertion | Emmaüs Sources d’envol

– Maisoncelle (Vienne): créée en 2023, 6 places (hommes), et bientôt 12 après les travaux en cours.

Ferme Emmaüs Maisoncelle – Lusignan (86) (emmaus-maisoncelle.fr)

Emmaüs France travaille actuellement en partenariat avec l’Administration pénitentiaire pour le développement de nouvelles fermes, avec un objectif de 10 fermes de réinsertion à terme, une par région pénitentiaire.

Depuis 2013, les associations Ronalpia et Possible accompagnent les associations du secteur Justice & Prison dans la structuration ou l’accélération de leurs projets, via deux dispositifs en fonction de leurs besoins : le programme d’accompagnement Act’ice et le Prix 2D. Un appel à candidature est ouvert jusqu’au 16 octobre prochain, à découvrir ci-dessous.

Vous portez un projet d’inclusion des personnes sous main de justice, seul ou au sein d’une association ? Alors le Programme d’accompagnement Act’Ice est fait pour vous :

  • Un accompagnement gratuit de 9 mois composé de 8 journées de séminaires collectifs avec d’autres porteurs de projets
  • Un accompagnement individuel (experts sur des sujets entrepreneuriaux, mentor sur des thématiques Justice & Prison…)
  • Des mises en réseau avec les acteurs du secteur

Plus d’information sur le programme Act’ice

 

 

Votre organisation agit déjà pour l’insertion professionnelle des personnes sous main de justice ? Candidatez au Prix 2D pour accélérer votre projet :

  • Un accompagnement individuel sur mesure
  • 4 sessions d’intelligence collective entre acteurs du secteur
  • Un parrainage individuel de l’ATIGIP
  • Une dotation financière

Plus d’information sur le Prix 2D

La cérémonie de remise des prix du concours « Au-delà des lignes » s’est déroulée ce jeudi 29 juin à la Direction de l’Administration Pénitentiaire : les 16 lauréats de cette 8ème édition ont été récompensés en présence des enseignants, membres du jury, personnels pénitentiaires et des partenaires.

Le concours « Au-delà des lignes », créé en 2016 par la Fondation d’Entreprise du Groupe M6, en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire et l’Education Nationale, a réuni cette année 502 participants à travers 45 établissements pénitentiaires en France Métropolitaine et en Outre-Mer.

Cette 8ème édition placée sous le thème du « Frisson », a récompensé 16 textes dans chaque catégorie (débutant, intermédiaire et confirmé) après délibération du jury parmi lequel des auteurs comme Maxime Chattam, Valérie Tong Cuong, Catherine Poulain, Emmanuelle Bayamack-Tam, Franck Bouysse, Lenka Hornakova-Civade… et des journalistes comme Nathalie Renoux (également marraine de la Fondation), Bernard Lehut… et bien d’autres encore.

Parmi les lauréats, certains avaient répondu présents tandis que d’autres étaient en visioconférence pour recevoir leurs prix, des chèques culture offerts par le Groupe UP et la Fondation du Groupe M6. L’ensemble des textes sera publié, comme chaque année, dans un recueil à paraître en septembre, et chaque lauréat en recevra un exemplaire.

« C’est avec un plaisir certain que nous accueillons pour la 8ème année, la cérémonie de remise des prix du concours Au-delà des lignes. Ce projet illustre le fait que l’administration pénitentiaire, en collaboration avec ses partenaires, peut jouer un vrai rôle en matière de lutte contre l’illettrisme, contribuer à une ouverture sur le monde, et participer ainsi à la réinsertion », Laurent Ridel, Directeur de l’Administration Pénitentiaire  

« En donnant la plume à ceux qui ne la prennent jamais, le concours ADDL répond à 2 enjeux : favoriser le lien social par l’accès à la culture des personnes détenues, et partager leurs mots au-delà des murs…», Thomas Valentin, Président de la Fondation d’Entreprise du Groupe M6

Découvrez les 16 lauréats 2023 du concours « Au-delà des lignes » > cliquez-ici pour lire les textes sélectionnés !

DEBUTANT MINEUR

1er prix : « La vie que j’endure » par Jessy-  Etablissement pour mineurs de

Quiévrechain

 

DEBUTANTS MAJEURS

3ème prix : « Frisson », A.H- Centre pénitentiaire de Laon

2ème prix : « Voilà Voilà », YA.M – Centre de détention de Joux-la-Ville

1er prix : « Mes poils en hérisson », Béatrice – Maison d’arrêt d’Epinal

INTERMEDIAIRES MINEURS

3ème prix : Texte de Baptiste – Etablissement pour mineurs de Quiévrechain

2ème prix : « Histoire Noire », B.M – Etablissement pour mineurs de Meyzieu-Rhône

1er prix : « La promenade », F.D – Maison d’arrêt des femmes de Fleury-

Mérogis

 

INTERMEDIAIRES MAJEURS

3ème prix : « Sueur froide », Athanase Michel – Centre Pénitentiaire de

Château-Thierry

2ème prix : « Frisson en captivité », G.S –  Centre pénitentiaire de Toulon-la-Farlède

1er prix : « Si près de vous », D.J – Maison d’arrêt de Reims

CONFIRMES MINEURS

3ème prix : « Coupures… », Grigor – Etablissement pour mineurs de Marseille- La Valentine

2ème prix : Texte de Yassine, Etablissement pour mineurs de Porcheville

1er prix : Texte de Carmen, Etablissement pour mineurs de Meyzieu – Rhône

 

CONFIRMES MAJEURS

3ème prix : « Dites-leur de ne pas avoir peur », N.K –  Maison d’arrêt d’Osny

2ème prix : Texte d’Alain, Centre pénitentiaire de Grenoble-Varces

1er prix : Texte de E.D, « Flirt avec le diable », Maison d’arrêt de Brest

 

« AU-DELA DES LIGNES » EN CHIFFRES DEPUIS SA CREATION EN  2016

 

111 établissements pénitentiaires participants sur 187 établissements en France Métropolitaine et Outre –mer

2366 personnes détenues participantes

201 rencontres en établissements pénitentiaires 

© Jo ZHOU / M6

La Fondation du Groupe M6 récompensée au Grand Prix de la Responsabilité des Médias

PRIX OR – CATEGORIE DIVERSITE ET INCLUSION

« Agissons ensemble pour réinsérer : les journées de découverte de l’entreprise de la Fondation du Groupe M6 »

 

Le 1er Grand Prix de la Responsabilité des Médias a décerné le Prix Or à la Fondation d’entreprise du Groupe M6 dans la catégorie Diversité & Inclusion. Le prix a été remis ce jour à Thomas Valentin, Président de la Fondation.

Engagée depuis 2010 pour la réinsertion socio-professionnelle des personnes détenues, la Fondation d’entreprise du Groupe M6 concentre son action autour de 2 missions principales :

  • Contribuer au retour à l’emploi des personnes sortant de prison et au développement des alternatives à l’incarcération,
  • Mobiliser le monde économique sur l’emploi des personnes ayant connu un épisode carcéral.

 

Elle apporte aux associations qui interviennent en milieu carcéral un soutien financier et opérationnel et met aussi en œuvre ses propres actions de terrain parmi lesquelles « les Journées de découverte de l’entreprise ».

Ainsi, depuis septembre 2021, la Fondation mobilise ses collaborateurs autour de ces Journées de découverte. D’anciens détenus en recherche d’emploi sont accueillis au sein du Groupe M6, le temps d’une journée : ateliers pour prendre confiance en eux, simulations d’entretiens et conseils RH pour optimiser la présentation de leur projet professionnel, déjeuner avec les collaborateurs, visite des lieux emblématiques… Ces journées ont pour objectif de permettre aux personnes sortant de prison de se transformer en futurs candidats et de s’approprier les codes du milieu professionnel pour faciliter leur accès à l’emploi.

Conçues avec l’appui d’Enactus Organisations**, ces journées permettent de sensibiliser les collaborateurs ainsi que les entreprises et le monde économique à l’embauche des personnes sortant de prison. La Fondation a conçu ces Journées de découverte pour être dupliquées dans d’autres entreprises et faciliter leurs premiers pas vers ces publics.

Les Journées de découverte de l’entreprise de la Fondation du Groupe M6 en chiffres :

 

  • 5 Journées de découverte de l’entreprise du Groupe M6 depuis septembre 2021
  • 34 collaborateurs mobilisés pour accompagner 47 invités extérieurs dans leur recherche d’emploi (accompagnés par 13 associations)
  • 2 entreprises participantes aux journées de découverte du Groupe M6

 

 

Découvrez le film de présentation des « Journées de découverte de l’entreprise » :

À propos de la Fondation d’entreprise du Groupe M6

Après 13 ans d’expérience acquise dans le monde carcéral, la Fondation du Groupe M6 est forte de sa position unique : elle est la seule fondation d’entreprise experte du sujet. Elle concentre son soutien sur les initiatives de terrain qui combinent accompagnement social soutenu et réinsertion professionnelle des personnes ayant connu un épisode carcéral. Elle met aussi en œuvre ses propres projets : concours d’écriture « Au-delà des lignes », appel à projets « Impulse le changement », formations « Campus by Fondation M6 ». En parallèle de sa mobilisation active, elle poursuit ses actions pour changer le regard que portent sur la prison, la société dans son ensemble et les entreprises en particulier

Suivre toute l’actualité de la fondation sur linkedin : https://bit.ly/463ybgD

 

 

*organisé par Prache Media Event avec Influencia et Publicis Media

*acteur de l’ESS, qui renforce le potentiel des individus via des formations et des temps collectifs, pour permettre aux organisations de multiplier leurs impacts sociaux et environnementaux

Le 18 avril, Thomas Valentin, Président de la Fondation du Groupe M6, accompagné de 3 administrateurs et de l’équipe de la Fondation, s’est rendu à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis pour rencontrer l’équipe de Café Fleury, un atelier – chantier d’insertion (ACI) soutenu par la Fondation du Groupe M6, qui forme des personnes détenues aux métiers du café.

La Fondation du Groupe M6 engagée sur le déploiement des ateliers-chantiers d’insertion en détention dès 2016

Depuis 2016, le Ministère de la Justice et le Ministère du Travail, du plein emploi et de l’insertion se mobilisent pour le déploiement de l’insertion par l’activité économique en prison. 17 structures d’insertion par l’activité économique ont ainsi vu le jour et étaient implantées en milieu pénitentiaire en mai 2022. Convaincue du potentiel des ateliers-chantiers d’insertion pour développer l’employabilité des personnes détenues pendant leur détention, la Fondation s’est impliquée dès 2016 dans l’implantation de ces structures. Depuis 2020, elle a soutenu 2 nouvelles implantations de chantiers d’insertion en détention : le restaurant Les Beaux Mets à Marseille porté par l’association Festin et « Café Fleury », porté par l’Université du café.

 

« Café Fleury », un café au goût de liberté

Un café issu de l’agriculture raisonnée et du commerce équitable, 100% torréfié et conditionné par des personnes détenues… c’est le pari relevé depuis janvier 2022 par l’association l’Université du café avec son atelier d’insertion installé entre les murs de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Durant un parcours de 4 mois, à raison de 6 heures par jour, 6 à 8 personnes détenues sont formées, par des professionnels du café hautement qualifié, à 2 métiers artisanaux : barista et torréfacteur. Eveil des sens, connaissance des origines du café, mode de production, utilisation des machines, métiers de services, torréfaction, conditionnement, gestion des stocks… Une formation à la fois théorique et pratique avec, à la clé, la possibilité d’obtenir un diplôme internationalement reconnu, la certification SCA (Specialty Coffee Association). Le chantier d’insertion « Café Fleury » à vocation à accompagner chaque année une vingtaine de personnes détenues vers l’emploi.

 

« Café Fleury », un accompagnement vers la sortie soutenue par la Fondation du Groupe M6

Lors de cette rencontre, Thomas Valentin, les administrateurs et l’équipe de la Fondation ont été guidés dans l’atelier par les opérateurs en insertion de Café Fleury qui leur ont prodigué un véritable cours de torréfaction de café. Ils ont partagé leurs apprentissages avec beaucoup d’enthousiasme et d’engagement et avec la volonté, pour certains, d’en tirer un véritable bénéfice à leur sortie : « J’aimerais développer mon propre coffee shop, lancer un café social » nous dira l’un d’entre eux. Cette rencontre a été l’opportunité pour les membres du Conseil d’administration de mesurer l’apport des actions soutenues par la Fondation du Groupe M6 et d’échanger avec les baristas en devenir sur leurs projets professionnels futurs tout en dégustant un bon café !

CAFE FLEURY, WHAT ELSE ?

Le saviez-vous ?  Lorsque le café est livré, il est de couleur verte. C’est le processus de cuisson qui va révéler tous ses arômes. La cuisson dure entre 12 et 15 min. En fonction de l’acidité que l’on souhaite obtenir dans le café, on décide de ressortir à tel ou tel moment la matière du torréfacteur. On grille aussi les grains en fonction de l’extraction à laquelle on procédera : un café expresso ne sera pas torréfié de la même manière qu’un café filtre. Le café dégaze ensuite dans des barils de métal pour éviter entre autres qu’il soit trop acide. On passe enfin au conditionnement : on pèse, on remplit les sachets et on scelle !

CAFE FLEURY EN 2022

14 personnes détenues embauchées au sein de l’atelier

14 ont obtenu la certification internationale – Specialty Coffee Association

8 sorties de prison dont 5 en emploi ou en création d’entreprise

500 Kilos de « Café Fleury » torréfié

Le Café Fleury est aujourd’hui commercialisé : https://www.universiteducafe.com/notre-selection-cafes

 

© MA Fleury-Mérogis / L. COSTA

 

Le 30 mars dernier, la Fondation Entreprendre (spécialisée dans la cause entrepreneuriale) et la Fondation d’entreprise du Groupe M6 organisaient au Transformateur, un espace de co-working dans le 19ème arrondissement de Paris, un atelier de réflexion collectif sur l’entrepreneuriat des personnes sous main de justice.

L’objectif de cet atelier ? Faire se rencontrer les acteurs de l’écosystème justice d’un côté et entrepreneuriat de l’autre : une vingtaine de structures* – associations, Administration Pénitentiaire, ATIGIP, entrepreneurs ayant lancé leur activité après un épisode carcéral et financeurs – étaient réunies pour cet atelier d’intelligence collective…

En effet, selon une étude Lab 2022 réalisée par la Fondation Entreprendre, à l’instar de la population générale, 5 à 20 % des détenus pourraient avoir un projet d’entrepreneuriat sérieux. Mais comment leur permettre de concrétiser leur projet ? Comment les accompagner ? Avec quels moyens ? Quels sont les freins ?…

Cet atelier placé sous le signe de la co-construction, conçu et animé par Enactus Organisations, s’est articulé en plusieurs étapes : compréhension des enjeux de l’univers carcéral, identification des freins, des défis et des opportunités que peut représenter l’entrepreneuriat pour une meilleure employabilité après un épisode carcéral, conception de projets communs…

Principal enseignement de cet atelier : Agir en collectif est la clé ! Cette journée a permis une véritable synergie entre les différents écosystèmes. Le début « d’un joli bac à sable pour construire un château à plusieurs ? », comme concluait l’une des participantes à cette journée.

A suivre…

* Les structures représentées :  ADIE, ATIGIP, Citoyens & justice, CNAM entrepreneur(s), Digitall Paris, EPA France, Fondation de France, Fonds Chant des étoiles, Justice 2ème chance, Koreis, L’Excubateur, L’îlot, Matrice, Permis de construire, Possible, Powa, RPS Le Jeu, SPIP 92, Y croire et agir.

Le 3 avril dernier, La Fondation du groupe M6 organisait une projection-débat du film de Jeanne Herry « Je verrai toujours vos visages » au Club de l’étoile devant un parterre de 160 personnes, en présence de Thomas Valentin, Président de la Fondation d’entreprise du Groupe M6 ; Alain Attal, co-producteur du film et Laurent Ridel, Directeur de l’Administration pénitentiaire.

La justice restaurative, c’est quoi ? Un face-à-face entre victime et auteurs de violence, un lieu de paroles pour tenter de réparer les actes qui ont été commis. Une forme de thérapie collective pour limiter la récidive pour les uns, se reconstruire pour les autres.

Ce dispositif de réparation a fait son arrivée en France dès 2010. A chaque fois, 5 séances de 3 heures sont animées par des intervenants formés (dont des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation), en présence de bénévoles de la société civile et de membres d’associations d’aide aux victimes. « En 2022, il y a eu 60 mesures de justice restaurative et 98 personnes ont pu en bénéficier en France », précise Marina Lelaure, Chef de section des politiques de prise en charge au sein de l’Administration pénitentiaire.

Après le film, place au débat animé par Nathalie Renoux, mais aussi aux questions

Benjamin Sayous, directeur de l’Institut Français de justice restaurative, Marina Lelaure, Chef de section des politiques de prise en charge au sein de l’Administration pénitentiaire, Medhi, participant à un programme de justice restaurative après sa sortie de prison et Jeanne Herry la réalisatrice participaient au débat organisé par la Fondation et répondaient aux questions du public.

Un échange très riche et passionnant pour mieux comprendre les enjeux et les vertus de la justice restaurative. Morceaux choisis…

Créer du lien…

Pour Jeanne Herry, qui a mis 1 an à écrire ce film « la justice restaurative aide à mieux comprendre l’autre pour progresser dans la vie. S’écouter, parler, être capable de dire, de recevoir une parole, cela recrée du lien ».

Des rencontres puissantes et chargées d’émotion…

Les séances de justice restaurative explorent toute la palette des sentiments de la compassion aux reproches, en passant par la colère, l’énervement jusqu’à la dernière séance où l’on comprend la puissance des mots, de l’écoute. C’est un véritable cheminement. Pour Medhi, la justice restaurative a été une façon de « rétablir un pacte social qu’[il] avait rompu ».

Un outil efficace contre la récidive

La justice restaurative permet de redonner la parole aux victimes souvent oubliées lors des procès. C’est une méthode complémentaire à la justice pénale, un outil pour éviter la récidive. « Le processus de préparation, souvent long, est la clé de la réussite de ces rencontres » précise Benjamin Sayous.

 

« Je verrai toujours vos visages » est un film plein d’espoir qui remet le dialogue et la puissance des mots au cœur de notre société qui en manque cruellement. Pour Thomas Valentin, « C’est un film qui contribue fortement à changer le regard sur la prison et sur les personnes détenues ». « Un film sur la justice et l’humanité » a conclu Laurent Ridel, lors de cette soirée.

Associations, fondations, administration pénitentiaire, collaborateurs du Groupe M6 réunis au Club de l’Etoile

Laurent Ridel, Directeur de l’Administration pénitentiaire

Thomas Valentin, Président de la Fondation du Groupe M6

Échanges avec la salle

Retrouvez ici le sujet de M6 INFO sur le film de Jeanne Herry, « Je verrai toujours vos visages » :

© Julien Theuil/M6

Vous pensez que protection de l’environnement et détention ne sont pas compatibles ? Avec l’appel à projets « Impulse le changement », la Fondation du Groupe M6 récompense les initiatives des personnes détenues en faveur de l’environnement : parce qu’être privé de sa liberté n’est pas être privé de son éco-citoyenneté !

Valoriser les initiatives environnementales en prison

« Impulse le changement » permet aux personnes détenues de participer activement à la préservation de l’environnement en les impliquant dans la mise en œuvre de projets écologiques.

Parmi la quarantaine d’initiatives proposées lors des deux éditions précédentes : la mise en place de jardins potagers, la protection de la biodiversité à travers l’installation de ruches, la fabrication de gants et de bonnets à partir de tissu recyclé ou encore des projets de tri sélectif.

Le groupe lauréat recevra une dotation allant de 5 000 à 15 000 euros pour réaliser son projet, ainsi qu’un atelier de sensibilisation aux questions environnementales.

Des projets construits par et pour les personnes en détention

L’action proposée doit être pensée et portée par les personnes détenues elles-mêmes, encadrées par un référent intervenant au sein de la prison : personnel pénitentiaire (SPIP, surveillant, responsable du travail…), enseignant, ou encore acteur associatif.

En construisant un projet de son idée à sa mise en œuvre, elles se positionnent en porteurs de projet, défendant leur proposition auprès des autres personnes détenues et de la direction de leur établissement pénitentiaire : elles développent des savoirs faire utiles à leur sortie, faisant ainsi du temps d’incarcération un temps au service du collectif et de leur réinsertion.

Pour répondre à l’appel à projets « Impulse le changement », il faut un projet…

  • En lien avec l’environnement au service de la prison, avec un impact positif ;
  • Initié et porté par des personnes détenues ;
  • Encadré par un référent intervenant au sein de la prison ;
  • Soutenu par la direction de l’établissement ;
  • S’appuyant sur une structure à but non lucratif qui recevra les fonds.

 

RÉCOMPENSES

 

Pour les 5 groupes finalistes

Une formation à la prise de parole en public animée par un expert en détention

 

Pour le groupe lauréat

Une dotation comprise entre 5 000€ et 15 000€ pour mettre en œuvre son projet environnemental au sein de la prison

+

Un atelier de sensibilisation aux enjeux environnementaux : La Fresque du Climat

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CALENDRIER 2023

 

Date limite d’envoi des projets : jeudi 1er juin 2023

Jury final annonce des lauréats : octobre 2023

Vous travaillez ou intervenez en milieu pénitentiaire ? Vous souhaitez accompagner un groupe de personnes détenues à s’engager pour l’environnement ? Cet appel à projets proposé par la Fondation du Groupe M6 est fait pour vous !

Pour en savoir plus, retrouvez ci-dessous la présentation et l’affiche de l’appel à projets, ainsi que la fiche de candidature.

Vous avez besoin du guide de montage de projet ? N’hésitez pas à contacter Marine (marine.orhan@m6.fr) ! 

  • Impulse le changement - présentation de l'appel à projets
    Publié le 14/02/2023 à 16:00
    1,97 Mo
  • Impulse le changement - affiche
    Publié le 14/02/2023 à 16:00
    1,35 Mo
  • Impulse le changement - fiche de candidature
    Publié le 14/02/2023 à 16:00
    949,04 Ko

Impulse le changement est un appel à projets, initié par la Fondation du Groupe M6, à destination des personnes incarcérées portant un projet environnemental avec un impact positif au sein de leur établissement pénitentiaire. 20 établissements ont candidaté et le jury final de la 2° édition d’Impulse le changement s’est tenu dans les locaux du Groupe M6 le 19 octobre 2022. Il a désigné deux lauréats à découvrir ci-dessous.

Recyclage textile & compostage : deux groupes primés !

Ont été primés par le jury :

  • Lauréat – « Upcycling & deuxième vie pour nos déchets textiles » – Centre pénitentiaire de Meaux | 7 personnes détenues mobilisées pour un projet de recyclage de tissus (vêtements, draps, couvertures) en se formant à la couture et confectionnant des produits à destination des personnes détenues sans ressources et des besoins de l’établissement : bonnets, gants, sacs, rideaux pour les hublots de porte ou encore sacs à pain pour les chariots repas. Ce qui a séduit le jury : la capacité du projet à répondre à un enjeu double, environnemental et social, ainsi que pitch très structuré des porteurs de projets lors du jury.
  • Prix spécial du jury – « La prison composte » – Centre de détention d’Uzerche | Afin d’étoffer l’action environnementale autour du potager de l’établissement, 8 personnes détenues souhaitent construire des bacs à compost, former une quarantaine de personnes détenues au compost et sensibiliser l’ensemble de la détention à cette pratique. Ce qui a séduit le jury : la boucle vertueuse que permet le compostage à l’échelle de l’établissement, la sensibilisation et la transmission des savoirs entre personnes détenues, ainsi que l’obtention d’une qualification pour les porteurs de projet.

Les groupes lauréats recevront une dotation pour mettre en œuvre leur projet environnemental en prison. Un atelier Fresque du climat de 3 heures leur sera également proposé, entre les murs de la prison, afin d’appréhender les enjeux climatiques. Comprendre est essentiel pour passer à l’action !

 

Retour en images sur la sélection des lauréats

Parmi les 20 établissements pénitentiaires candidats, 5 finalistes ont été présélectionnés par 13 collaborateurs du Groupe M6. Cette plongée dans l’analyse des projets a été une occasion inédite pour eux de découvrir la prison autrement sous l’angle d’initiatives environnementales.

Un jury final s’est réuni le 19 octobre dernier, au sein du Groupe M6 à Neuilly-sur-Seine, composé d’experts de l’environnement, membres de l’Administration pénitentiaire, du Ministère de la transition écologique et journalistes du Groupe M6. Ils ont échangé en visio avec les 5 groupes finalistes préparés préalablement à la prise de parole en public par l’association Toi-même tu parles.

 

Composition du jury

  • Nadim Bel Lallahom, Designer numérique pour l’impact social et écologique – « Nouvelle voix de l’écologie » sélectionné par la Fondation européenne pour le climat
  • Samuel Duhamel, Journaliste – responsable du bureau M6 Lille
  • Virginie Garin, Journaliste RTL
  • Sophie Garrigou, Conseillère spéciale auprès du Commissaire général au développement durable, Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
  • Valérie Hazet, Cheffe du service des métiers, Direction de l’administration pénitentiaire
  • Hugues Pelletier, Fondateur – CEO de Petrel
  • Emmanuelle Rota, Journaliste – réalisatrice pour 66 Minutes

Retour en images sur Impulse le changement 2022…

En décembre dernier, la série de 45 rencontres en détention entre les participants du concours d’écriture Au-delà des lignes et les membres du jury a débuté. Six établissements pénitentiaires, dont les maisons d’arrêt de Reims, Grenoble, Chambéry, Bourges et Carcassonne ainsi que le centre de détention de Muret ont ouvert la danse de ce temps fort du concours. Cette année, le thème « Frisson » a remporté les voix des enseignants des établissements pénitentiaires participants et challengera les apprentis-auteurs sur leur créativité.

(Re)donner le goût de la lecture aux personnes détenues

A l’entrée en détention, 20.2%* des personnes échouent au bilan de lecture : une compétence pourtant essentielle pour retrouver un emploi et éviter la récidive. (Re)donner le goût d’écrire à des personnes qui en sont éloignées est la mission que s’est donnée la Fondation avec le concours Au-delà des lignes. Une ambition qu’elle partage avec l’Education Nationale et l’Administration Pénitentiaire, partenaires historiques du concours.

 

Temps fort du concours : les rencontres en détention entre membres du jury et participants 

Qu’ils soient journalistes, auteurs ou encore poètes, les 31 membres du jury mobilisés cette année ont tous en commun la passion pour l’écriture et l’envie de la transmettre à des personnes éloignées des mots. Les 45 rencontres organisées en établissement pénitentiaire sont un moment d’échange entre ces professionnels de l’écriture et les participants en quête de conseils. Elles permettent de prendre du recul sur les ateliers d’écriture animés par les enseignants et d’échanger sur la place des mots dans la vie de chacun.

« Quand j’écris, je suis ce que je veux », expliquait Benoît Séverac, romancier français impliqué dans le concours depuis 2021, lors de sa visite au centre de détention de Muret le 15 décembre dernier. Dans le cadre du concours, l’écriture est le porte-parole de l’imagination : chacun peut laisser libre cours à sa créativité et écrire un texte à sa façon. Aucune grille de notation n’est imposée aux membres du jury, leurs choix sont avant tout centrés sur l’originalité des textes et leur capacité à toucher le lecteur.

Après ces 6 premières rencontres, les suivantes se dérouleront d’ici fin mars, avant que ne démarre la sélection des finalistes par 10 jurys régionaux.

 

Souhaitons à tous les apprentis-auteurs une belle réussite dans la rédaction de leur texte et une fructueuse rencontre avec les membres du jury Au-delà des lignes 2023 !

Au-delà des lignes depuis sa création en 2016 :

  • 111 établissements pénitentiaires participants sur 187 établissements en France métropolitaine et d’outre-mer
  • 1874 personnes détenues participantes
  • 244 membres du jury mobilisés
  • 159 rencontres en établissements pénitentiaires

 

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A destination des enseignants participants à la 8ème édition du concours

Pour vous accompagner dans l’animation des ateliers d’écriture auprès de vos élèves, voici le kit enseignant de l’édition 2023 :

  • ADDL 2023 - Affiche A3
    Publié le 12/01/2023 à 14:30
    1,47 Mo
  • ADDL 2023 - Présentation du concours
    Publié le 12/01/2023 à 14:30
    1,30 Mo
  • ADDL 2023 - Conseils rencontre membre jury
    Publié le 12/01/2023 à 14:30
    916,83 Ko
  • ADDL 2023 - Liste des établissements participants
    Publié le 12/01/2023 à 14:30
    1,06 Mo
  • ADDL 2023 - Liste membres du jury auteurs
    Publié le 12/01/2023 à 14:30
    688,84 Ko

*Bilan annuel 2019-2020 de l’enseignement en milieu pénitentiaire, p.53 – Niveau de lecture des personnes en détention au 01/01/2020 – Synthèse nationale

Démocratiser l’évaluation d’impact social dans le secteur pénal et carcéral et outiller les porteurs de projets : tels sont les objectifs du Guide d’évaluation d’impact social des projets Justice lancé fin septembre par les associations Possible et Ronalpia, avec le soutien de la Fondation du Groupe M6.

 

La mesure d’impact social : composante essentielle d’un projet

Révélant la valeur sociale créée par son action, la mesure d’impact social permet à toute structure, association ou projet de se fixer des objectifs, de les valoriser auprès de ses partenaires. Elle est aussi et surtout un outil de pilotage pour améliorer en continu ses actions en réponse aux besoins des bénéficiaires.

Les associations Possible et Ronalpia – dans la continuité du programme Act’ice proposé aux porteurs de projets Justice – ont souhaité contribuer à ces enjeux en pilotant la construction d’un guide d’évaluation adapté aux enjeux du secteur pénal et carcéral. Ainsi, pendant un an et demi, en s’appuyant sur l’expertise du cabinet de conseil Kimso, un groupe pilote de 6 structures du secteur a été formé et accompagné à la mise en place de leur propre mesure. L’objectif : construire et expérimenter un outil d’évaluation d’impact spécifique au secteur avant de le diffuser à de nouveaux porteurs de projets.

 

Des outils concrets pour réussir son évaluation

Le guide – accessible à tous et gratuit – détaille les 5 étapes clés pour réussir son évaluation d’impact social : de la définition de sa théorie du changement à la collecte de données en passant par le choix de sa méthodologie d’évaluation, il met à la disposition des porteurs de projet des outils concrets et directement mobilisables.

Illustré de nombreux cas pratiques, vous y trouverez deux ressources majeures totalement adaptées au secteur Justice : une carte commune des effets et un référentiel commun d’indicateurs sur lesquels pourront capitaliser les porteurs de projets. Une boîte à outils directement utilisable pour lancer ou optimiser son évaluation.

Au fil de sa diffusion, le guide a vocation à être enrichi par d’autres acteurs du secteur. Sa prise en main pourra être accompagnée par les associations Possible et Ronalpia en fonction des besoins.

 

Demandez votre guide !

Officiellement lancé fin septembre, le guide (version électronique) est désormais disponible sur demande auprès des associations Possible et Ronalpia.

Vous souhaitez recevoir le guide d’évaluation d’impact social des projets Justice ? Cliquez ici !

Changer le regard sur la prison et les personnes détenues, telle est l’ambition commune de Grégoire Korganow et de la Fondation du Groupe M6. La Fondation soutient l’exposition du photographe, « Proche », dévoilée pour la première fois au 75ème Festival d’Avignon, en 2021. A partir du 9 septembre, c’est au Mémorial national de la prison de Montluc, dans l’ancien quartier de détention des femmes, que l’exposition est présentée.

 

« Interroger les représentations, créer du lien, c’est ce qui a guidé notre collaboration avec Grégoire Korganow… quand la création artistique et le monde de l’entreprise s’associent pour enrichir la réflexion sur le rôle de la prison aujourd’hui ». 

Isabelle Verrecchia, Déléguée générale de la Fondation du Groupe M6

 

Fruit d’un travail amorcé il y a plus de 15 ans sur les prisons françaises, Proche mêle photographies, vidéos, textes et son : une scénographie délicate et multi-sensorielle, qui aborde la question de l’enfermement au cœur d’un lieu chargé d’histoire.

 

Changer le regard sur la prison et les personnes détenues

Auteur de plusieurs séries sur le milieu carcéral, Grégoire Korganow a choisi d’aborder la question de l’enfermement sans montrer ni les prisons, ni les personnes détenues. Le photographe et ancien Inspecteur des Lieux de Privation de Liberté, dévoile cet univers méconnu et objet de tous les fantasmes, en 3 temps :

  • « L’instant d’après », des portraits de visiteurs à la sortie du parloir ;
  • « Périphéries », séries de paysages qui entourent ces lieux d’enfermement ;
  • « Mon rêve familier », des lettres de personnes incarcérées, racontant leurs rêves, lues par des anonymes.

 

« Proche » aborde la politique de l’enfermement en France par l’absence et le creux, mettant en regard des réalités résiduelles, marginales. »

Grégoire Korganow

 

La prison de Montluc : un lieu gorgé d’histoire

C’est au Mémorial national de la prison de Montluc, dans l’ancien quartier de détention des femmes, en fonctionnement jusqu’en 2009, que l’exposition est présentée. Cet espace, lieu unique qui porte des traces elles‐mêmes uniques, est exceptionnellement ouvert.

Maison d’arrêt de Lyon Corbas, Périphéries, France 2019 © Grégoire Korganow

L’exposition est ouverte à tous, gratuitement :

Où ? Mémorial National – Prison de Montluc (Lyon)

Quand ? Du 10 septembre au 30 décembre 2022.

Plus d’infos en cliquant sur ce lien.

Prison de Montluc, ancien quartier de détention des femmes, France 2022 © Mémorial de la prison de Montluc

Du 8 au 15 septembre, c’est avec la journée internationale de l’alphabétisation que s’ouvriront cette année les Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme (#JNAI). Pour cette 9ème édition portée par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), un thème : la lutte contre l’illettrisme au travail, et plus de 500 manifestations sur tout le territoire français pour informer, donner à voir les solutions et valoriser les initiatives locales. 

L’illettrisme, est un sujet historique de la Fondation du Groupe M6, notamment avec Au-delà des lignes, concours d’écriture national en détention qu’elle opère depuis 2016 ! Si la problématique d’accès aux savoirs de base se pose de façon particulièrement forte en prison, elle constitue plus largement un véritable sujet sociétal, y compris dans le monde du travail : aujourd’hui, 2,5 millions de personnes confrontées à l’illettrisme en France, et plus de la moitié d’entre elles exerce un emploi.

Face à ce constat, acteurs de la société civile, entreprises et pouvoirs publics se réunissent sous une bannière commune à l’occasion des #JNAI : plus de 500 événements donneront à voir les actions de formation, les ressources, les dispositifs existants pour accompagner ceux en difficulté avec la lecture, l’écriture, le calcul, ou encore le numérique dans le monde du travail. Parce qu’investir dans la formation de base des salariés, c’est améliorer les performances des entreprises publiques et privées, offrir des emplois de qualité en améliorant le bien-être au travail et surtout redonner à chacun le pouvoir de choisir son avenir professionnel.

Pour en savoir plus, rendez-vous du 8 au 15 septembre: débat, projections, témoignages, concours d’écriture, webinaires, actions de sensibilisation… : découvrez le programme complet des Journées nationales d’action contre l’illettrisme.

Mercredi 13 juillet se sont tenues les délibérations pour désigner les finalistes de la 2e édition d’Impulse le changement : un appel à projets en faveur de l’environnement portés par les personnes détenues.

 

 

13 collaborateurs, 20 projets candidats, une mission : sélectionner les 5 qui iront devant le jury final !

13 de nos collaborateurs se sont plongés dans l’analyse des projets reçus par la Fondation. Une belle occasion pour eux de découvrir la prison autrement avec des initiatives environnementales portées par des personnes incarcérées au service de leur prison !

Quel est l’impact du projet sur l’environnement et sur l’établissement pénitentiaire ?  Est-ce que le projet favorise le lien dedans-dehors ? Est-il pérenne ? … Autant de questions qui ont nourri les discussions ! C’est par un vote que les 5 projets finalistes ont été désignés.

Les 5 projets en route pour la finale  

  • La prison composte – Centre de détention d’Uzerche | Dans un établissement avec un potager préexistant, 8 personnes détenues souhaitent mettre en place la construction de bacs à compost, former une quarantaine de personne au compost et sensibiliser l’ensemble de la détention à cette pratique.
  • Charly Eco – Maison d’arrêt d’Osny-Pontoise | Un projet de recyclage porté par 4 personnes détenues, qui repose sur plusieurs activités : transformer les textiles usagés en sacs pour les détenus libérables, collecter les déchets plastiques pour la fabrication de chaussures « éco » ou encore revaloriser des palettes en les transformant en jardinières.
  • Zéro mégot : Tri, recyclage et valorisation – Centre de détention de Nantes | Initié par un groupe de 7 personnes détenues, projet de collecte des mégots et de sensibilisation de la détention sur leur impact environnemental : ils seront ensuite recyclés par une entreprise locale et transformés en mobilier urbain pour l’établissement pénitentiaire.
  • Upcycling & deuxième vie pour nos déchets textiles – Centre pénitentiaire de Meaux | 7 personnes détenues mobilisées pour un projet de recyclage de tissus (vêtements, draps, couvertures) en se formant à la couture et confectionnant des produits à destination des personnes détenues, du personnel de l’établissement : bonnets, gants, sacs, rideaux pour les hublots de porte ou encore sacs à pain pour les chariots repas.
  • Nouveau cycle pour un sol vivant – Centre pénitentiaire de Lannemezan | Projet de revalorisation des bio déchets issus des repas et de l’entretien des espaces verts grâce à l’installation de bacs à compost, formation de référents compost au sein de la détention et mise en place d’ateliers pédagogiques pour accompagner les bonnes pratiques de jardinage au sein du potager déjà existant.  

 

Rendez-vous en octobre pour découvrir le projet lauréat !

D’ici octobre, les 5 finalistes bénéficieront d’un atelier pour travailler la prise de parole en public et le pitch, de quoi être bien outillés pour venir présenter leur projet lors du jury final au sein du Groupe M6 ! Experts de l’environnement, membre de l’administration pénitentiaire et collaborateurs du Groupe M6 seront réunis pour récompenser un projet, qui remportera une dotation comprise entre 5 000€ et 15 000€.

 

Bravo aux porteurs de projets et un grand merci aux collaborateurs pour leur mobilisation !

La cérémonie de remise des prix d’Au-delà des lignes, grand final de chaque édition, a eu lieu mercredi 29 juin : les 20 lauréats de la 7e édition du concours d’écriture ont été récompensés lors de ce moment de retrouvailles entre partenaires, qui, s’est déroulé à la Direction de l’Administration pénitentiaire (Paris 19ème).

Une cérémonie sous le signe du partage et des rencontres

C’est avec beaucoup de joie que plus de 70 personnes étaient réunies autour des 10 lauréats venus recevoir leur prix : enseignants, membres du jury, personnels pénitentiaires et partenaires.

Laurent Ridel, Directeur de l’Administration pénitentiaire et membre du jury Au-delà des lignes depuis 2016, et Isabelle Verrecchia, Déléguée générale de la Fondation du Groupe M6, ont lancé la cérémonie en soulignant leur attachement au concours. Laurent Ridel a témoigné des talents qu’il révèle et du partage qu’il fait naitre. Isabelle Verrecchia a quant à elle, salué l’énergie et l’envie de chaque enseignant et partenaire, toujours aussi présents édition après édition !

 

« Quelques mots pour définir ce concours ? Je parlerais d’évasion, de liberté, d’intelligence et d’émotion. »

Laurent Ridel, Directeur de l’Administration pénitentiaire

 

« Si Au-delà des lignes doit laisser une empreinte, j’espère que ça sera celle de la fierté, de l’humanité et du partage. »

Isabelle Verrecchia, Déléguée générale de la Fondation du Groupe M6

Avant de révéler les lauréats, l’assemblée a plongé en vidéo dans l’envers du décor des délibérations…(A découvrir ici!)

Lecture des textes et récompense des lauréats : l’émotion au bout du micro !

Parmi les lauréats, certains avaient répondu présents en visioconférence, recevant leur prix depuis Epinal, Strasbourg, en passant par la Corse et même la Guadeloupe !

Jean-Claude, Rayan, Hifadhidine, Iyad et Dimitri, eux, sont montés sur scène, pour recevoir les félicitations du jury et leur prix : des chèques culture offerts par le Groupe Up et la Fondation du Groupe M6.

 

« En temps normal, je n’aurais jamais pensé écrire plus qu’une liste de tâche à effectuer au travail, je n’aurais jamais pensé recevoir un prix. Aujourd’hui, j’aime écrire et je sais qu’en s’appliquant, avec humilité et confiance en ceux qui nous accompagnent, on peut arriver à un très beau résultat. »

François, lauréat

 

« Je ne pensais pas qu’autant de gens se souciaient de ce qui se passe entre les murs : qui y voient de réels talents et mettent tout en œuvre pour les partager à l’extérieur, merci ! »

Dimitri, lauréat

 

A leurs côtés , les enseignants qui les ont accompagnés lors de cette aventure, soutiens sans faille de nos apprentis écrivains, comme l’a illustré Thierry Bonnan, Responsable local de l’enseignement à la Maison d’arrêt de Bourges, félicitant son élève Rayan « Tu dis dans ton texte vouloir changer ton empreinte sur la société : aujourd’hui, avec ce prix, tu es en train de le faire. »

Une quinzaine de membres du jury était présents : Jonathan Curiel (directeur général adjoint des programmes M6, auteur), Ludovic Hermann Wanda (auteur), Gilles Laporte (auteur), Pascale Lavenaire (rédactrice en chef RCI Martinique), Eric Nédelec (directeur adjoint ANLCI), Plana Radenovic (auteure et journaliste au Journal Du Dimanche), Nathalie Renoux (journaliste M6, marraine de la Fondation du Groupe M6), Catherine Poulain (auteur), Rachid Santaki (auteur), Stéphane Scotto (directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris), Benoit Severac (auteur) et Valérie Tong Cuong, (auteure).

Lectures de textes par les membres du jury et échanges avec les lauréats se sont enchainés au fil de l’après-midi, ponctués d’instants d’émotion :

 

 « Votre texte est le mariage du cœur et de l’esprit. Ecrit par un jeune, il est pourtant preuve d’une maturité étonnante ! Il nous emmène entre passé et avenir… mais pas n’importe quel avenir ! Le vôtre, en lequel on a confiance. Ecrivez… écrivez encore, écrivez toujours. Ayons confiance ensemble. »

Gilles Laporte, membre du jury, à Alil, lauréat

L’ensemble des textes publié en septembre !

Prendre la plume n’est pas une tâche facile : la Fondation du Groupe M6 a à cœur de valoriser le travail de chacun !  Comme chaque année, la dernière étape d’Au-delà des lignes arrivera en septembre, avec la publication de l’ensemble des textes dans le recueil 2022. Chaque participant en recevra un exemplaire. L’occasion de se replonger dans cette édition … et peut être d’y puiser, déjà, l’inspiration pour l’édition 2023 du concours d’écriture !

Découvrez les 20 lauréats 2022 du concours "Au-delà des lignes"

 

CATEGORIE DÉBUTANTS > DÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS 

Lauréats mineurs :
1er prix – R.H pour « Un temps »
2ème prix – Sébastien pour « Empreintes générales »
3ème prix – Léa pour « Les fleurs du mal »

Lauréats majeurs :
1er prix – Sergio pour « Mi abuelo »
2ème prix – O.MD pour « Un soleil qui se lève »
3ème prix – H.C pour « La vida »

 

CATEGORIE INTERMÉDIAIRES > DÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS

Lauréats mineurs :
1er prix – Alil pour « Empreinte  »
2ème prix – B.Z 
3ème prix – A.D pour « Empreintes »

Lauréats majeurs :
1er prix – D.R pour « Rêve de dessin »
2ème prix – Jean-Claude pour « La passeuse d’Empreinte »
3ème prix – Sofiane pour « L’empreinte de la rue »

 

CATEGORIE CONFIRMÉSDÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS

Lauréats mineurs :
1er prix – I.T pour « Un doux rêve »
2ème prix – B.K 
3ème prix – Harouna 

Lauréats majeurs :
1er prix – Joël pour « Empreintes de vie(s) »
2ème prix – François 
3ème prix – Eric pour « Empreintes de souvenirs… »

Prix spéciaux du jury : Dimitri pour « Tout ce qu’il me reste » et J.R pour « Empreintes esquintées »

La Fondation remercie chaleureusement les participants, leurs enseignants, les 55 membres du jury, les personnels de l’administration pénitentiaire qui, cette année plus encore, se sont mobilisés pour rendre ce concours et cette cérémonie possibles !

Un grand merci aux partenaires du concours :

ANLCI – Agence nationale de lutte contre l’illettrisme

CHARENTE LIBRE

LE JOURNAL DU DIMANCHE

LE PARISIEN

RADIO CARAIBES INTERNATIONAL

LE GROUPE UP

 


Découvrez un extrait du cru 2022 !

  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Débutants
    Publié le 06/07/2021 à 10:30
    945,14 Ko
  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Intermédiaires
    Publié le 06/07/2021 à 10:30
    875,07 Ko
  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Confirmés
    Publié le 06/07/2021 à 10:30
    1,09 Mo

Crédit photos : © Teddy Attia/ M6

Plongez dans les coulisses des délibérations du concours d’écriture Au-delà des lignes : à Bordeaux puis à Neuilly, découvrez le parcours suivi par les textes écrits pour le concours… avant la sélection des lauréats !

Réunir des personnes de tous horizons autour du thème de la privation de liberté : telle est l’intention de Concertina ! La 2nd édition de ces rencontres estivales, soutenues par la Fondation du Groupe M6, aura lieu du 30 juin au 3 juillet, à Dieulefit dans la Drôme provençale.

Ces quatre journées de rencontres sous le signe de la convivialité, seront rythmées par des conférences, projections de film, concerts, expositions et ateliers divers qui permettront d’aborder l’enfermement au travers du thème de l’Evasion.

Initiée par Bernard, Bolze, fondateur de l’Observatoire international des prisons et de Prison Insider, et portée par une équipe de 10 personnes, Concertina réunira près de 90 intervenants : contrôleurs généraux des lieux de privations de liberté, acteurs culturels, politiques, anciens détenus, etc.

Dans le cadre du partenariat avec la Fondation du Groupe M6, jeudi 30 juin à 12 h, plusieurs textes de participants au concours d’écriture Au-delà des lignes (organisé par la Fondation du Groupe M6 avec l’Administration pénitentiaire et l’Education nationale), seront mis à l’honneur lors d’une lecture publique par la comédienne Nadine Despert.

Pour en savoir plus, retrouvez le programme de Concertina en cliquant ici.

Infos pratiques :

  • Où ? Dieulefit, 26 220 (Drôme Provencale)
  • Quand ? Du 30 juin au 3 juillet 2022
  • Accès libre et gratuit
  • Programme Concertina 2022
    Publié le 13/06/2022 à 00:00
    942,75 Ko

Samedi 11 juin, 7 apprentis artistes joueront sur la scène du Théâtre de l’Odéon : le grand final de plusieurs semaines d’ateliers menés entre les murs avec le soutien de la Fondation du Groupe M6.

Fresnes sur scène, c’est un groupe de 7 détenus hommes, qui de mars à juin, accompagnés par la chorégraphe Lou Cantor et la comédienne Marie Piemontese, ont participé à des ateliers artistiques mêlant danse, théâtre d’impro et travail de plateau.

Jeudi 2 juin, c’est devant le personnel administratif et d’autres détenus , qu’ils ont présenté leur travail au sein du centre pénitentiaire: un public d’une quarantaine de personnes, qu’ils « appréhendaient plus que celui qui remplira la salle du Théâtre de l’Odéon ! » témoignait M., participant aux ateliers. Sous le regard attentif du public, cette première restitution s’est terminée par un tonnerre d’applaudissements !

Dans le cadre d’une permission de sortie, le groupe présentera le fruit de son travail sur la scène de l’Odéon, samedi 11 juin à 20h.

 

Pour y assister, l’entrée est libre, il suffit de vous inscrire !

Engagée auprès des acteurs de la réinsertion en milieu carcéral depuis 12 ans, la Fondation du Groupe M6 apporte actuellement son soutien à 19 projets menés en établissements pénitentiaires et en milieu ouvert. Il reste quelques jours aux associations désireuses de soumettre leur projet 2022 à la Fondation, pour le faire : avant le 15 avril.

2 axes de soutien : alternatives à l’incarcération et accompagnement au retour à l’emploi de personnes placées sous main de justice

Une prison qui ne réinsère pas est préjudiciable à la société tout entière. C’est pourquoi la Fondation du Groupe M6 a choisi de soutenir des actions qui combinent accompagnement social soutenu et retour vers l’emploi. Elle défend un modèle d’alternative à la détention par un retour progressif vers la société et le monde du travail. Les demandes de soutien adressées à la Fondation doivent impérativement s’inscrire dans l’un de ses axes de soutien :

  • Alternatives à l’incarcération
  • Accompagnement au retour à l’emploi

 

Déposer une demande de soutien à la Fondation du Groupe M6

Ouverte de façon permanente sur notre plateforme en ligne, la sélection de nouveaux projets est ponctuée par deux dates clés dans l’année : le 15 avril, en vue du Conseil d’Administration de juin et le 15 octobre pour celui de décembre.

Une fois déposés en ligne, les projets font l’objet d’une 1ère analyse par l’équipe de la Fondation. Outre l’adéquation avec les critères d’éligibilité (cf. ci-dessous), l’équipe de la Fondation apporte une attention particulière à plusieurs paramètres, parmi lesquels :

  • La pertinence du projet vis-à-vis de la réinsertion future
  • La pérennité du projet
  • L’évaluation des résultats et la volonté de codéveloppement du projet
  • La collaboration entre acteurs

L’étude du projet se poursuit le cas échéant par un échange approfondi avec les porteurs des projets.

Parmi la quarantaine de projets ainsi étudiés chaque année, 15% environ sont présélectionnés et soumis au Conseil d’Administration de la Fondation.

 

Votre structure met en place un projet d’alternative à l’incarcération ou d’accompagnement au retour à l’emploi de personnes détenues à venir sur le 2ème semestre 2022 ? Soumettez votre demande de soutien avant le 15 avril.

Pour toute question sur le process de sélection, contactez fondation@m6.fr

SELECTION DE PROJET

Critères d’éligibilité pour candidater

 

 Le porteur de projet doit

  • Être une structure de type association, ONG, organisme d’intérêt général à but non lucratif et/ou reconnu d’utilité publique
  • Avoir son siège social en France
  • Avoir au minimum 2 ans d’existence (à compter de la date de publication au JO)
  • Bénéficier de ressources financières diversifiées et pouvoir fournir les preuves d’un contrôle efficace des comptes

Le projet doit

  • Être destiné à l’univers carcéral et/ou aux personnes placées sous main de justice ou récemment sorties de prison (moins de six mois)
  • Inclure un volet insertion dans le cadre général du projet
  • Être mis en œuvre en France métropolitaine ou en Outre-Mer
  • Faire l’objet d’un cofinancement

⚠ La fondation ne soutient pas

  • La production d’œuvres audiovisuelles sur la thématique de la prison ou des personnes détenues
  • La création ou le soutien de nouveaux canaux vidéo internes aux établissements pénitentiaires
  • Les projets sans réalisation concrète (observatoire, étude…)
  • Plus d’un projet par association et par an
  • Les actions ponctuelles

Parce qu’être privé de liberté, ce n’est pas être privé de son éco-citoyenneté, la Fondation du Groupe M6 lance son appel à projets « Impulse le changement ». Objectif : récompenser un projet porté par des personnes détenues ayant un impact environnemental positif au sein de leur prison ! Les candidatures sont attendues avant le 17 juin prochain.

Répondre au défi de l’environnement depuis la détention 

Convaincue qu’en prison aussi il est possible de contribuer à la préservation de l’environnement et d’impulser le changement dans son quotidien, la Fondation soutiendra un projet apportant des solutions concrètes à l’échelle d’un établissement pénitentiaire

A la clé pour le projet lauréat : une dotation comprise entre 5 000 et 15 000 euros pour mettre en œuvre le projet et un atelier de sensibilisation aux enjeux environnementaux proposé en détention à l’équipe projet.

Des projets portés par les personnes détenues

Impulse le changement, c’est aussi la volonté de valoriser l’engagement des personnes détenues et faire de l’incarcération, un temps utile au service du collectif. La particularité de l’appel à projets ? L’action proposée doit être pensée et portée par les personnes détenues elles-mêmes, encadrées par un référent intervenant au sein de la prison : personnel pénitentiaire (SPIP, surveillant, responsable du travail…), enseignant, ou encore acteur associatif.

Elaborer et mettre en place un projet en équipe, le défendre auprès de la direction d’établissement et d’un jury, autant de savoirs faire à mobiliser. Afin d’accompagner la montée en compétences des candidats, la Fondation met à disposition de tous les candidats un guide de montage de projet, ainsi qu’une formation au pitch pour les groupes finalistes afin de préparer le grand oral du jury final.

APPEL PROJETS IMPULSE LE CHANGEMENT

 

Quels critères d’éligibilité pour candidater ?

  • Un projet mis en œuvre dans un établissement pénitentiaire en France métropolitaine ou en Outre-Mer ;
  • En lien avec l’environnement au service de la prison ;
  • Initié et porté par des personnes détenues;
  • Encadré par un référent intervenant au sein de la prison : le personnel pénitentiaire (SPIP, surveillant, responsable du travail) enseignant, ou tout autre acteur associatif ;
  • Soutenu par la direction de l’établissement ;
  • Un projet s’appuyant sur une structure à but non lucratif qui recevra les fonds : association, établissement public, ONG etc.

 

Quelle dotation ?

  • Pour le groupe lauréat :
    – une dotation comprise entre 5 000€ et 15 000€ permettant la mise en œuvre du projet 
    – un atelier de sensibilisation aux enjeux environnementaux 

 

Quel soutien ?

  • Pour tous les participants : un guide de montage de projet 
  • Pour les 5 groupes finalistes : une session de travail consacré à la prise de parole en public et le pitch

Quel calendrier ?

Date limite d’envoi des projets : le 17 juin 2022

Pitch du projet par les 5 finalistes : octobre 2022

Annonce du lauréat : octobre 2022

 

Comment se lancer ?

Télécharger… et partagez…

Vous travaillez ou intervenez en milieu pénitentiaire ? Vous souhaitez accompagner un groupe de personnes détenues à s’engager pour l’environnement ? Cet appel à projets proposé par la Fondation du Groupe M6 est fait pour vous !

Pour en savoir plus, retrouvez ici :

  • La présentation de l’appel à projets
  • L’affiche de l’appel à projets à exposer en détention 
  • La fiche de candidature

Vous avez besoin du guide de montage de projet? N’hésitez pas à contacter Marine (marine.orhan@m6.fr) ! 

  • Impulse le changement - présentation de l'appel à projet
    Publié le 14/02/2022 à 17:00
    2,75 Mo
  • Impulse le changement - affiche
    Publié le 14/02/2022 à 17:00
    10,70 Mo
  • Impulse le changement - fiche de candidature
    Publié le 14/02/2022 à 17:00
    762,77 Ko

Découvrez la première édition d’Impulse le changement : 15 projets, 7 groupes de finalistes et deux projets récompensés !

En septembre, des ateliers radio et technique du son ont été menés en détention par l’association RIF (Réseau musiques actuelles en Île-de-France) : le grand final d’un projet soutenu depuis 3 ans par La Fondation du Groupe M6. L’occasion pour les personnes détenues à la Maison d’arrêt de Nanterre de s’initier aux métiers éditoriaux et techniques de la radio.

Un mois d’initiation à la radio et aux techniques du son à la Maison d’arrêt de Nanterre 

 

Pendant un mois, 5 personnes détenues ont bénéficié de 45 heures d’initiation à la radio, animées par Lola Fourmy, journaliste. De la documentation à la pose de voix en passant par la réalisation de reportages et l’animation d’une émission, les stagiaires ont découvert la fabrication d’une émission de radio.

« D’habitude, la radio, je l’écoute juste. C’est très enrichissant d’être aux manettes et de découvrir l’envers du décor ! »

R., participant aux ateliers radio

En parallèle, 2 autres personnes détenues participaient à un atelier technique du son avec Matthieu Clerjaud, ingénieur du son : 30 heures de formation pour se familiariser avec les techniques de prise de son et de montage. Au programme, utilisation d’une console de mixage, câblage, fonctionnement d’un système de sonorisation et prise de son avec un microphone…

Les stagiaires ressortent de ces ateliers avec de nouveaux savoirs faire, tel que l’illustre B. : « J’ai appris à enregistrer et monter, ça demande beaucoup d’organisation et de concentration ».

Des rencontres avec 4 collaborateurs d’RTL

 

Afin d’ancrer ces apprentissages dans le milieu professionnel, plusieurs collaborateurs RTL se sont mobilisés : Charlotte Pascal, directrice adjointe audio digital et Catherine Mangin, alors directrice adjointe de l’information RTL se sont rendues en détention, pour échanger sur les métiers de la radio et de l’information. « Il y a eu beaucoup d’interactivités avec les personnes détenues qui se sont montrées très intéressées. », témoigne Charlotte Pascal.

Cédric Langlois, responsable de l’exploitation chez RTL et Mathias Jullien, technicien, sont tous deux intervenus auprès des stagiaires en technique du son. Ils ont présenté les différents métiers du son, détaillé leurs missions à RTL et partagé les outils qu’ils utilisent. De la réalité du métier, en passant par une présentation des studios (photos à l’appui), pour finir par des conseils techniques, les discussions ont permis aux apprentis techniciens de confronter leur pratique à une approche professionnelle avant d’enregistrer leur première émission !

Ces derniers ont également récolté beaucoup d’informations : formations existantes, débouchées, statut d’intermittent, structures dans lesquelles peuvent travailler des techniciens du son … de quoi nourrir leurs réflexions pour leur retour à l’emploi !

Pour Catherine Mangin, ces rencontres pleines d’apprentissages pour les personnes détenues « sont aussi un challenge pour nous, collaborateurs : il faut rendre accessibles nos métiers et susciter de l’intérêt. ».

Le grand final : une émission devant un public de 30 personnes !

 

Les 7 participants se sont retrouvés pour le « grand final » de ces ateliers : une émission radio en public qui a eu lieu le 29 septembre au sein de la Maison d’arrêt, préparée par les participants à l’atelier « initiation à la radio » et enregistrée par les apprentis techniciens.

Au programme : point culture, rubrique cuisine sur les secrets culinaires en détention, page politique, pauses musicales… pour un public de 30 personnes détenues.

Catherine Mangin et Marine Orhan, chargée de projets de la Fondation, ont assisté à l’émission « Nous avons assisté à une émission de qualité mêlant actualités, poésie, humour et conseils cuisine, le tout mené par un groupe de personnes détenues passionnées maîtrisant les codes de la radio comme de vrais professionnels ! »

Bravo aux participants et un grand merci à Charlotte Pascal, Catherine Mangin, Cédric Langlois et Mathias Julien pour le partage de leur expérience !

La Fondation du Groupe M6, en partenariat avec l’Education nationale et l’Administration Pénitentiaire, lance en 2022 pour la 7ème année consécutive le concours d’écriture national Au-delà des lignes. Entre métropole et Outre-mer, les personnes détenues de 45 établissements pénitentiaires vont prendre la plume autour du thème « Empreinte(s) » !

Œuvrer pour la réinsertion des détenus en luttant contre l’illettrisme  

20,2 %* des personnes détenues échouent au bilan de lecture proposé à l’entrée en détention : une compétence pourtant nécessaire à l’autonomie dans la vie quotidienne et au retour à l’emploi. Face à ce constat, le concours Au-delà des lignes a pour ambition de raviver le goût de la lecture et de l’écriture, tout en favorisant la pratique de la langue française.

Donner la plume à ceux qui ne la prennent jamais, autour du thème Empreinte(s)

Pour cette 7e édition du concours, Empreinte(s) est le thème d’écriture dont s’empareront près de 450 femmes, hommes et mineurs de tous niveaux. Les apprentis-écrivains seront accompagné(e)s par une cinquantaine d’enseignants de l’Education Nationale lors d’ateliers dédiés.

Favoriser le lien dedans-dehors pour changer le regard sur la prison

Une rencontre sera organisée dans chacun des établissements avec les membres du jury : plus d’une trentaine d’auteurs et journalistes viendront ainsi échanger sur la place des mots dans la vie de chacun et découvrir en avant-première les textes des participants : un temps fort du concours où partage et émotions sont au rendez-vous ! (découvrir les rencontres 2021)

Chaque année, les membres de la première heure –  Maxime Chattam (auteur), Nathalie Renoux (journaliste M6 et marraine de la Fondation Groupe M6), Rachid Santaki (auteur et scénariste), Valérie Tong Cuong (auteure) – sont rejoints par des auteurs démarrant l’aventure Au-delà des lignes, parmi lesquels, en 2022, Benoît Séverac (auteur), Diane Peylin (auteure)…

(Découvrez la liste des membres du jury)

Valoriser les potentiels et partager leurs mots au-delà des murs

A l’instar des éditions précédentes, 18 textes présélectionnés par des jurys régionaux seront récompensés lors d’une cérémonie de remise des prix fin juin 2022 : l’occasion de réunir lauréats, enseignants, membres du jury, personnels pénitentiaires et partenaires !  (voir la vidéo sur la remise des prix 2021). Pour que les mots résonnent au-delà des murs, un recueil rassemblant l’ensemble des productions sera édité et remis à chaque participant et aux partenaires du concours.

 


 

Découvrez ci-dessous le kit enseignant de la 7ème édition 2022 du concours

Cher(e)s enseignant(e)s, pour vous accompagner dans l’animation du concours auprès de vos élèves, retrouvez ci-dessous le kit enseignant de la 7ème édition 2022 du concours :

  • ADDL 2022 - Affiche A3
    Publié le 15/11/2021 à 16:00
    1,06 Mo
  • ADDL 2022 - conseils rencontre membre jury
    Publié le 15/11/2021 à 16:00
    752,03 Ko
  • ADDL 2022 - liste des établissements participants
    Publié le 15/11/2021 à 16:00
    905,07 Ko
  • ADDL 2022 - présentation du concours
    Publié le 15/11/2021 à 16:00
    1,13 Mo
  • ADDL 2022 - liste membres du jury auteurs
    Publié le 15/11/2021 à 16:00
    606,56 Ko

*Bilan annuel 2019-2020 de l’enseignement en milieu pénitentiaire, p.53 – Niveau de lecture des personnes en détention au 01/01/2020 – Synthèse nationale

La Fondation du Groupe M6 soutient depuis 2020 l’association Prisme. Depuis sa création, plus de 600 personnes ont bénéficié de son programme Mieux se connaître pour avancer.

« Ce programme, il est magique, ça me transforme » Tony, participant au programme

Innovant et basé sur une démarche scientifique, il vise à répondre aux besoins psychosociaux des personnes en difficulté d’insertion : « gérer les émotions, gérer le stress, avoir confiance en soi… des besoins qui freinent leur parcours et les empêchent d’atteindre un épanouissement social, personnel et professionnel » selon Elie Lemarchand, Directeur de l’association Prisme

Renforcer ses compétences psycho-sociales, c’est savoir répondre avec efficacité aux exigences de la vie, aux difficultés qu’elle présente : savoir s’adapter à soi, aux autres et au monde qui nous entoure. Comme en témoigne Audrey Dahmani, Psychologue chez Prisme « Plus la santé mentale sera bonne, plus la personne aura de facilité à s’insérer socialement et professionnellement ».

Découvrez en images le programme Mieux se connaître pour avancer et l’action de l’association Prisme auprès des personnes placées sous main de justice !

Du 6 au 12 septembre se tiennent les Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme (JNAI) sur tous les territoires, initiées par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI). Le thème de cette 8ème édition : APPRENDRE, C’EST REAPPRENDRE A REVER !

 

Avec 17,3% des personnes détenues qui échouent au bilan de lecture proposé à l’entrée en détention1, la prévention et la lutte contre l’illettrisme figurent parmi les axes d’action de la Fondation du Groupe M6 : agissant  pour la réinsertion socioprofessionnelle des personnes ayant connu un épisode carcéral, elle organise depuis 2016 le concours d’écriture Au-delà des lignes, tourné vers les personnes détenues les plus éloignées des mots.

 

Pour cette 8ème édition des Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme (JNAI), l’engagement des acteurs de la société civile, des décideurs du monde de l’entreprise, des pouvoirs publics nationaux et territoriaux est au rendez-vous : plus 550 manifestations ont déjà été labellisées « Agir ensemble contre l’illettrisme » pour porter un coup de projecteur sur la réalité de l’illettrisme et sur les moyens d’agir collectivement.

Sur tous les territoires, ils proposeront débats, projections, escape games, concours d’écriture, diffusions de témoignages, petits-déjeuners d’information, portes ouvertes, webinaires, actions de sensibilisation, émissions dédiées à la parole des apprenantes et des apprenants et des acteurs de terrain, …  Découvrez le programme complet des Journées nationales d’action contre l’illettrisme.

 

Le 6 septembre, au 1er jour des JNAI, aura également lieu le lancement officiel du premier Atlas de l’illettrisme en France. Réactualisées et enrichies chaque année, les données présentées visent à mieux connaître les territoires et les profils des personnes concernées par l’illettrisme afin de mieux organiser leur accompagnement et leur prise en charge. > Télécharger la 1ere édition de l’Atlas de l’illettrisme en France.

1Bilan annuel 2018-2019 de l’enseignement en milieu pénitentiaire

Rentrée placée sous le signe de la culture pour la Fondation du Groupe M6, avec la projection en avant-première, mardi 31 août, du film Un Triomphe de Emmanuel Courcol, à la veille de sa sortie en salles. La projection a rassemblé près de 120 invités au Club de l’Etoile (Paris 17) : membres de l’Administration pénitentiaire, associations, fondations et collaborateurs du Groupe M6. La projection s’est poursuivie par une table ronde sur le rôle de la culture en prison.

En ouverture de la soirée, Isabelle Verrecchia, Déléguée générale de la Fondation du Groupe M6, a rappelé l’attention particulière que porte la fondation à l’accès à l’art et à la culture dans le parcours de (ré)insertion des personnes détenues, avec 23 projets culturels accompagnés sur les cinq dernières années.

Un Triomphe, réalisé par Emmanuel Courcol et librement inspiré de faits réels, met en scène un acteur – incarné par Kad Mérad – qui anime un atelier théâtre en détention afin de monter, avec 5 détenus, la célèbre pièce de Samuel Becket En attendant Godot.

Nathalie Renoux, journaliste M6 et marraine de la Fondation du Groupe M6, a accueilli sur scène Emmanuel Courcol, Marc Bordure, producteur, et Irène Muscari, coordinatrice culturelle de la prison de Meaux où a eu lieu le tournage. Ceux-ci sont revenus sur la genèse du projet, le processus d’écriture et de réalisation du film. En amont du tournage, le réalisateur s’est immergé longuement dans le milieu carcéral afin de comprendre plus finement la réalité de la prison française, et d’en livrer un autre regard, loin des clichés.

Le ton particulièrement juste d’Un Triomphe a été relevé par les intervenants, qui ont également souligné la force du film : amener le spectateur à se questionner sur la privation de liberté et mettre en perspective le sens des projets culturels en prison.

« En prison, la culture participe à la (ré)insertion au même titre que l’enseignement ou la formation professionnelle, car elle apporte aux personnes détenues des outils essentiels », a rappelé Patricia Théodose, Adjointe à la sous direction de l’insertion et de la probation à la Direction de l’Administration pénitentiaire.

Le parcours de Yacine Yahiaoui en témoigne. Aujourd’hui médiateur d’actions culturelles et citoyennes, il a rencontré la culture et la littérature lors de sa détention : « La culture a modifié mon parcours […] elle m’a apporté la discipline et la volonté nécessaires pour me réinsérer ».

Moyen d’infléchir des trajectoires, de donner des directions dans la construction d’un projet de vie, les projets culturels permettent également de se reconstruire dans son rapport à l’autre, de s’exprimer et de se découvrir autrement : « Que ce soit un projet de danse, de théâtre ou de musique, c’est très valorisant. Le regard que les participants portent sur eux-mêmes évolue, tout comme celui qu’ils portent sur le monde » a expliqué Gilles Pillet, directeur des publics de l’Orchestre de chambre de Paris, établissement public très actif dans la mise en œuvre de projets culturels en détention.

Au-delà du droit fondamental pour tous d’accéder à la culture, Laurent Ridel, Directeur de l’Administration pénitentiaire, a rappelé que l’expression de chacun contribue au renforcement de la cohésion sociale, permettant davantage de tolérance, de compréhension et de débat. « La culture apprend la complexité du monde » a-t-il conclu, clôturant ainsi la soirée.

Un Triomphe a réuni 36 198 spectateurs pour sa 1ère journée en salles : souhaitons-lui beaucoup de succès pour permettre au plus grand nombre de poser un autre regard sur la prison !

> Découvrir la bande-annonce d’Un Triomphe

 

 

Un grand merci à nos partenaires Memento Distribution et Parenthèse Cinéma !

 

© Matthieu Genon / M6

Au-delà de sa Fondation, dédiée depuis plus 10 ans à la lutte contre la récidive, le Groupe M6 porte à l’antenne le sujet de la (ré)insertion des personnes ayant vécu un épisode carcéral, contribuant à changer les regards sur la prison et les personnes détenues.

Dans son émission du 13 août 2021, le 1245 a ainsi mis en image le parcours de Tally Fofana : incarcéré pour vol de voiture, il a développé à sa sortie de prison un système d’antivol automobile connectéDécouvrez ci-dessous son parcours et la startup qu’il a fondée, DigiTall.

Changer le regard sur la prison et les personnes détenues, telle est l’ambition commune du photographe Grégoire Korganow et de la Fondation du Groupe M6. C’est donc tout naturellement que la Fondation a soutenu et coproduit l’exposition « Proche », dévoilée au 75ème Festival d’Avignon du 5 au 24 juillet 2021.

Suite à ses travaux “A côtés” et “Prisons”, le photographe Grégoire Korganow pose une nouvelle fois son regard sur ces prisons françaises que personne ne veut voir. 3ème volet d’un travail amorcé il y a plus de 15 ans, l’artiste aborde cette fois-ci la question de l’enfermement sans montrer ni les prisons, ni les personnes détenues. À travers une scénographie délicate et multi-sensorielle, composée de photos, de vidéos et de lettres écrites par des personnes détenues, il met en lumière les zones de contact entre le dedans et le dehors et dévoile cet espace méconnu.

 

Au fil de son parcours dans l’église des Célestins du 14ème siècle, le visiteur découvre 3 espaces pour voir lentement se dessiner le portrait de la personne détenue invisible : « L’instant d’après », des portraits de proches à la sortie du parloir ; « Périphéries », une série de paysages qui entourent les lieux d’enfermement souvent éloignés du regard ; et « Mon rêve familier », des lettres manuscrites de personnes incarcérées racontant leurs rêves à l’artiste. Ces textes ont également été lus par des anonymes, filmés par Grégoire Korganow, qui nous propose ces capsules via un dispositif vidéo au cœur de l’exposition.

 

En 2017, c’est avec l’idée de cette correspondance entre personnes détenues et Grégoire Korganow que débute l’histoire de ce projet artistique, accompagné par la Fondation du Groupe M6. De la phase de création artistique, à la production 4 ans plus tard, cette exposition est le fruit d’un échange régulier et de valeurs communes qui lient l’artiste à la Fondation M6 pour « lever les barrières des représentations. »

 

« C’est de ces lettres que tout a ensuite découlé. Elles évoquaient le manque des êtres aimés, le besoin de nature et de contemplation, la souffrance d’être mis à l’écart de la société. Le dialogue avec la Fondation du Groupe M6 a été continu depuis 2017 […] Je suis très heureux aujourd’hui de montrer ce travail avec mes partenaires. » Grégoire Korganow

« Éveiller les sens, interroger les représentations, créer du lien, c’est ce qui a guidé notre collaboration avec Grégoire Korganow… Quand la création artistique et le monde de l’entreprise s’associent pour enrichir la réflexion sur le rôle de la prison aujourd’hui » explique Isabelle Verrecchia, Déléguée générale de la Fondation du Groupe M6.

 

Le 23 juillet dernier, Thierry DONARD – Directeur adjoint de l’Administration pénitentiaire- et Isabelle Verrecchia ont ainsi retrouvé Grégoire Korganow pour découvrir ensemble cette première exposition. « Proche » sera prochainement visible dans d’autres villes de France.

Mercredi 30 juin, s’est tenue la cérémonie de remise de prix du concours d’écriture Au-delà des lignes, à la Direction de l’Administration pénitentiaire (Paris 19ème). Les 18 lauréats de cette 6ème édition ont été récompensés devant un comité restreint d’enseignants, membres du jury, personnels pénitentiaires et partenaires, jauge sanitaire oblige.

 

Afin de faire partager ce moment de valorisation à l’ensemble des participants (au sein de 46 établissements pénitentiaires) et auprès des nombreux partenaires qui ont permis à cette édition de se concrétiser, une reporter s’était glissée parmi les convives… Découvrez son reportage ci-dessous !

 

 

Cérémonie de remise des prix Au-delà des lignes 2021

© Mathieu Genon / M6

L’émotion était palpable, mercredi 30 juin, lors la cérémonie de remise de prix de la 6ème édition du concours d’écriture Au-delà des lignes : enseignants, membres du jury, personnels pénitentiaires et partenaires étaient réunis à la Direction de l’Administration pénitentiaire (Paris 19ème), pour récompenser les 18 lauréats 2021.

 

Après une édition chahutée par la crise sanitaire, la satisfaction était grande de se retrouver pour l’aboutissement du concours : Laurent Ridel, Directeur de l’Administration pénitentiaire, Eric d’Hotelans (Président de la Fondation du Groupe M6), Géraldine Dolléans (Directrice de cabinet à la Direction générale de l’enseignement scolaire) et Charlotte Caubel (Directrice de la Protection Judiciaire de la Jeunesse) ont lancé la cérémonie, saluant le travail central des enseignants en détention et la solide relation partenariale nouée entre l’ensemble des partenaires, sur laquelle repose le concours depuis 6 éditions.

Abdoun, 1er lauréat de la catégorie majeurs, était présent, accompagné de sa maman, et huit autres lauréats ont reçu leur prix en visioconférence, en direct de leur établissement pénitentiaire : une première dans l’histoire du concours ! Les invités à la cérémonie ont donc traversé la France, de Marseille à Rennes, en passant par Angoulême, Quiévrechain ainsi que Mayotte, La Réunion… pour partager quelques minutes avec les apprentis-auteurs récompensés cette année.

 

Une dizaine de membres du jury s’est succédée au pupitre pour récompenser les lauréats : Christel Brigaudeau (journaliste Le Parisien), Jonathan Curiel (Directeur général adjoint des programmes M6, auteur), Clara Dupont-Monod (Auteure et journaliste), Lenka Hornakova-Civade (Auteure), Eric Nedelec (Directeur adjoint ANLCI), Catherine Poulain (Auteure), Nathalie Renoux (Journaliste M6, marraine de la Fondation du Groupe M6), Plana Radenovic (auteure et journaliste Le Journal du Dimanche), Rachid Santaki (Auteur), Valérie Tong Cuong (Auteure).

 

Aux côtés de leur enseignant, les lauréats ont découvert la mise en voix de leur texte par un(e) auteur(e) membre du jury et reçu les félicitations et leur prix : des chèques-culture – offerts par le Groupe Up, partenaire de cette édition 2021 du concours.

 

Pour les lauréats absents, la remise des récompenses se fera au sein même des établissements pénitentiaires, dans les prochaines semaines. Chacun des 237 participants recevra le recueil de l’ensemble des textes, un important vecteur de fierté pour nombre d’entre eux. Une vidéo retraçant les temps forts de la cérémonie sera disponible très prochainement sur notre site, et diffusée en détention afin que chacun des lauréats puisse (re)vivre la rencontre en images…

 

Découvrez les 18 lauréats 2021 du concours "Au-delà des lignes"

CATEGORIE DÉBUTANTS > DÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS 

Lauréats mineurs :
1er prix – Abdoulaye pour « Un dernier »
2ème prix – Nathan pour « 5S »
3ème prix – Ramzi pour « Une dernière fois »

Lauréats majeurs :
1er prix – Franck pour « Prière »
2ème prix – Tornik pour « Bas les masques »
3ème prix – Irfad pour « Une dernière fois »

 

CATEGORIE INTERMÉDIAIRES > DÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS

Lauréats mineurs :
1er prix – Romain pour « Oublier une dernière fois »
2ème prix – Miguel pour « Le dernier souffle »
3ème prix – Dalil pour « Il y a une fin à tout »

Lauréats majeurs :
1er prix – Gritela pour « Une dernière fois : ma peur »
2ème prix – Erwan pour « La rue la vraie »
3ème prix – Ibrahim pour « Les braves gens »

 

CATEGORIE CONFIRMÉSDÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS

Lauréats mineurs :
1er prix – Alyssia pour « Mets ta for’m »
2ème prix – Ahmed pour « Merci »
3ème prix – Bassirou pour « Ensemble »

Lauréats majeurs :
1er prix – Abdoun pour « Un bouquet de chrysanthèmes »
2ème prix – Romuald pour « Le secret ? Apaisé! »
3ème prix – Caroline pour « Une dernière fois »

La Fondation remercie chaleureusement les participants, leurs enseignants, les 44 membres du jury, les personnels de l’administration pénitentiaire qui, cette année plus encore, se sont mobilisés pour rendre ce concours et cette cérémonie possibles !

Un grand merci aux partenaires du concours :

ANLCI – Agence nationale de lutte contre l’illettrisme

LE JOURNAL DU DIMANCHE

LE PARISIEN

LE GROUPE UP

 


Les 1ers prix récompensés en 2021 :

  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Débutants
    Publié le 01/07/2021 à 00:00
    404,49 Ko
  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Intermédiaires
    Publié le 01/07/2021 à 00:00
    615,08 Ko
  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Confirmés
    Publié le 01/07/2021 à 00:00
    687,70 Ko

Crédit photos : © Mathieu Genon/ M6

Lundi 31 mai s’est tenu un moment clé de la 6ème édition du concours d’écriture en détention « Au-delà des lignes », les délibérations du jury national, dans les locaux du Groupe M6 !

 

Du 5 au 11 mai 2021, préalablement au jury national, les 31 membres des jurys régionaux avaient sélectionné 84 finalistes parmi les 237 textes en course autour du thème « Une dernière fois ». Le jury national a sélectionné parmi eux les 18 lauréats majeurs et mineurs, dans trois catégories : débutant, intermédiaire, confirmé.

 

« Ce concours est la preuve que le talent existe partout. Il procure aux élèves qui produisent des textes une grande fierté, une reconnaissance, une liberté. »
– Sylvie Robert-Stock, Adjointe au Proviseur de l’Unité Pédagogique des services Pénitentiaires de Paris

Si en raison du contexte tous les membres du jury n’ont pas eu l’opportunité de participer cette année aux rencontres organisées en détention avec les participants, tous ont été saisis par la puissance de leurs productions : « c’est toujours frappant de découvrir, entre les lignes, les maux de chacun » confie un membre du jury. Les débats n’en ont été que plus animés entre les 13 auteurs et journalistes du jury national, qui ont, cette année encore, défendu les textes avec ardeur :

« Ce texte, c’est l’élévation, c’est le rêve, c’est la douceur, et ça marche. »

« Il y a là un joyau à polir. »

« Il a une force constante, une tension du début à la fin. »

« Émouvant, simple et beau, avec une certaine originalité et une vraie sensibilité. »

« Avec ce texte, on tient notre Baudelaire ! »

 

Les lauréats 2021 seront révélés et récompensés lors d’une cérémonie de remise des prix, qui se tiendra le mercredi 30 juin et qui réunira les membres du jury et les équipes enseignantes, particulièrement mobilisées cette année pour rendre le concours possible…  Leurs productions seront publiées sur le site internet de la Fondation du Groupe M6, puis dans le recueil Au-delà des lignes 2021 avec l’ensemble des textes du concours.

 

 

Membres du jury national : Christel Brigaudeau (journaliste – Le Parisien), Maxime Chattam, (auteur), Jonathan Curiel (Directeur général adjoint des programmes M6, auteur) Géraldine Dolléans  (Directrice de cabinet – Direction générale de l’enseignement scolaire), Elsa Guiol (journaliste), Bernard Lehut, (journaliste littéraire – RTL), Eric Nedelec (Directeur adjoint ANLCI), Plana Radenovic (auteure et journaliste – Le Journal du Dimanche), Laurent Ridel (Directeur de l’Administration pénitentiaire), Nathalie Renoux, (journaliste – M6), Rachid Santaki (auteur), Valérie Tong Cuong (écrivain), Ludovic-Hermann Wanda (écrivain et formateur en maitrise du verbe)

Belle mobilisation pour le concours d’écriture Au-delà des lignes 2021 : près de 250 participants ont pris la plume pour cette 6ème édition adaptée au contexte sanitaire, dans 32 établissements pénitentiaires. Parmi les 40 membres du jury mobilisés, 10 auteurs ou journalistes ont pu rencontrer plusieurs groupes de détenus participants et leurs enseignants, sur les dernières semaines. Ces rencontres organisées en détention constituent LE temps fort du concours !

Nathalie Renoux, Ludovic-Hermann Wanda, Isabelle Hoarau-Joly, Lucile Bordes, Lenka Hornakova-Civade, Grégoire Courtois, ou encore Catherine Poulain, comptent parmi les membres du jury à s’être rendus en prison – à travers toute la France et en Outre-Mer. Lorsqu’une rencontre en présentiel n’était pas possible, des visioconférences ont pu avoir lieu grâce à la mobilisation des enseignants et des établissements pénitentiaires, afin de permettre au plus grand nombre de profiter de ces rencontres inédites ! Ce sont au total 10 membres du jury qui ont rencontré 80 détenus, dont 24 mineurs.

Redonner confiance, révéler à chacun son potentiel, valoriser la production des textes des participants, autant de moteurs pour ces rencontres, tel que l’illustre R., participant au concours : « Je n’avais pas conscience de ce que je pouvais faire ».

 

Si l’écriture est majoritairement utilisée en détention pour écrire à la famille, aux amis ou aux juridictions, le concours vise à dépasser la nécessité pour (re)trouver du plaisir.

Les rencontres sont ainsi l’occasion d’échanger autour du métier d’écrivain et de journaliste, de la place des mots dans le quotidien de chacun, mais aussi d’histoires – celles racontées dans les livres et celles de la Vie.  « Le travail de romancier c’est de reformuler le monde », explique l’auteure Lenka Hornakova-Civade aux participants rencontrés à Nîmes, « avec une page blanche et un crayon, c’est tout un univers que l’on peut créer et proposer à la lecture ».

 

« Lire un livre c’est comme la télévision, sauf que je suis mon propre réalisateur » O., participant au concours.

 

Lors de ces temps de discussion, les participants présentent aux membres du jury leur travail sur le thème « Une dernière fois » ; alors que certains choisissent de lire leur texte, d’autres laissent les auteurs mettre en voix leurs mots, non sans une certaine émotion.

 

« S’améliorer dans l’écriture, c’est s’ouvrir à la lecture » S., participant au concours

Au fil des rencontres, auteurs et participants s’accordent à dire qu’écrire c’est comme laisser une trace ; « le livre touche à l’immortalité » précise Lenka Hornakova-Civade.

 

Pour tous, la postérité est importante. Pour Angélique, José, Nathan, Célia, Brahim, Ahmed, Bernard, Carmen et tous les autres, c’est chose faite puisque leurs textes seront publiés dans le recueil Au-delà des lignes 2021, avec ceux des 250 participants au concours, afin de porter leurs voix au-delà des murs !

Les jurys régionaux et national se tiendront au cours du mois de mai. Les lauréats seront quant à eux annoncés début juillet.

 

Un grand merci à l’ensemble des participants au concours, leurs enseignants, les membres du jury, et partenaires de l’Education nationale et de l’Administration pénitentiaire : tous ont rendu possible ces rencontres… entre auteurs et apprentis-auteurs.

>Pour en savoir plus sur la 6eme édition du concours Au-delà des lignes

Isabelle Verrecchia, Déléguée générale de la Fondation, et Emmanuelle Tanneau, Déléguée générale adjointe, ont récemment partagé la nouvelle feuille de route de la Fondation du Groupe M6 à horizon 2025 lors de 2 événements en ligne, qui ont rassemblé près de 90 associations soutenues, partenaires et acteurs du milieu carcéral (Administration pénitentiaire, Education Nationale, associations…) et fondations.

LA FONDATION DU GROUPE M6, CHEF DE FILE DE L’ENGAGEMENT SOCIAL DU MONDE ÉCONOMIQUE POUR LA (RÉ)INSERTION D'ANCIENS DÉTENUS

Afin de bâtir de nouvelles formes de coopération entre l’Administration pénitentiaire, le secteur associatif et les entreprises, et d’apporter d’autres réponses à la question de la réinsertion des personnes ayant connu un épisode carcéral, la Fondation du Groupe M6 a présenté son plan d’action autour de deux missions majeures :

Soutenir des projets novateurs favorisant :

  • L’accès à l’emploi comme levier de réinsertion,
  • Le développement d’alternatives à l’incarcération (placement extérieur, Travail d’Intérêt Général, …).

Affirmer son rôle de chef de file auprès du monde économique pour favoriser l’intégration professionnelle des anciens détenus.

Cette mission de plaidoyer auprès des entreprises vise à promouvoir la mise en œuvre d’initiatives permettant de créer des liens entre monde de l’entreprise et personnes ayant vécu un épisode carcéral.

Ce que nous faisons dans le Groupe M6 – parcours d’entretiens, journée découverte de l’entreprise, immersions, stage et alternance, embauche – est parfaitement duplicable ailleurs. ”, explique Isabelle VERRECCHIA, Déléguée générale de la Fondation. Nous voulons partager notre expérience et accompagner les premiers pas des entreprises désireuses d’ouvrir progressivement leurs portes aux ex-détenus.”

 

> Consultez le communiqué de presse

> Découvrez le rapport « Regards sur 10 ans d’actions contre la récidive » qui retrace le chemin parcouru par la Fondation au cours des 10 dernières années

Mercredi 27 janvier s’est tenu le jury final de l’appel à projets « Impulse le changement » lancé par la Fondation du Groupe M6. En compétition, 7 projets environnementaux pensés et portés par des détenus…

 

Être privé de sa liberté, pas de son éco-citoyenneté

La question de l’environnement occupe le devant de la scène, démontrant que toutes les parties prenantes de la société sont concernées. Défendant la conviction qu’en prison aussi, les personnes détenues peuvent contribuer à la préservation de l’environnement, la Fondation a lancé l’appel à projets « Impulse le changement ». Sa particularité ? L’action proposée devait être pensée et portée par des détenus.

 

Quinze projets apportant des solutions concrètes à l’échelle de l’établissement pénitentiaire ont ainsi été proposés. Parmi eux, 7 finalistes ont défendu leur projet – en visioconférence – auprès d’un jury composé d’entrepreneurs dans le secteur de l’environnementAlexandre Guilluy (co-fondateur et président de Les Alchimistes) et Augustin Jaclin (co-fondateur et président de Lemon Tri) – et de collaborateurs du Groupe M6 – Matthieu Bienvenu (directeur de la communication du Groupe M6), Annabelle Guilly (directrice des études chez M6 Publicité) et Marine Orhan (chargée de projets Fondation du Groupe M6)…

Le jury a choisi de récompenser le projet « Culture d’Apiculteurs », qui les a particulièrement marqués par sa singularité, et qui, par le biais de la sauvegarde de l’environnement permet le développement de compétences d’avenir pour les détenus. Au terme des délibérations, il a également souhaité récompenser l’engagement citoyen porté par le collectif « Robins des murs », en décernant un prix spécial du jury. Les deux projets lauréats recevront une dotation financière, permettant la mise en œuvre de l’action en 2021.

Projet lauréat : « Culture d’Apiculteurs » au Centre de détention de Bédenac

S’inscrivant dans la continuité des activités de production de miel mises en œuvre au sein de l’établissement depuis 2 ans, « Culture d’Apiculteurs » est un projet spécialisé dans l’élevage des abeilles « reines » qui permettra le renouvellement et le développement des colonies et ainsi d’accroître la production de miel Bio. Au-delà de l’élevage, ce projet ambitieux vise la protection de la faune et de la flore locale, via la plantation de fleurs et d’arbres fruitiers, l’implantation d’hôtels à insectes, de nichoirs, d’abris à oiseaux et de bacs à compost au sein de l’établissement pénitentiaire.

 

Ce qui a particulièrement plu au jury ? La vente de la récolte de miel vers l’extérieur et des sessions de formation dispensées aux détenus par des professionnels externes, favorisant le lien dedans-dehors et permettant aux détenus d’acquérir des compétences techniques valorisables. Un projet complet, au modèle économique bien pensé, qui permet de susciter des vocations pour des métiers d’avenir et ainsi favoriser la réinsertion.

Prix spécial du jury : « Soyons Eco responsables » à la Maison centrale de Poissy

Porté par des personnes détenues membres du collectif « Robins des Murs » au sein de l’établissement, « Soyons Eco responsables » est un projet de tri sélectif comportant 3 volets : le tri de matériaux spécifiques au sein de la détention (piles, pain, ampoules, bouteilles plastiques), la sensibilisation et la formation des détenus aux gestes éco-citoyens (tri, réduction des déchets), la récupération des bouchons plastique à destination d’une association de recyclage.

 

Ce qui a particulièrement marqué le jury ? L’énergie et l’engagement citoyen du collectif « Les Robins des Murs » qui, au-delà de son projet de tri, s’implique dans une démarche collective au service de la communauté, au-delà des murs (collecte de denrées alimentaires et de fonds via des défis sportifs en détention au profit d’associations extérieures…).

Suite aux échanges avec ces porteurs de projets peu communs, les membres du jury nous ont livré leurs impressions, leurs étonnements et la manière dont cette rencontre a changé leur regard sur la prison : à découvrir en images…

Un sincère merci aux membres du jury et un grand bravo à tous les candidats de l’appel à projets « Impulse le changement » !

Il y a 10 ans, le Groupe M6 créait sa fondation d’entreprise avec un objectif prioritaire :  lutter contre la récidive et œuvrer pour la réinsertion des personnes détenues en préparant leur sortie de prison.

En 10 ans d’engagement, la Fondation a développé une expertise sur le milieu carcéral et reste aujourd’hui la seule fondation d’entreprise spécialisée sur ce sujet. Elle a progressivement fait évoluer son mode d’intervention  pour se tourner vers la réinsertion professionnelle des personnes détenues. Elle développe des actions en milieu ouvert* et promeut un modèle d’alternative à la détention, tout en menant un travail de sensibilisation sur le rôle de la prison.

Ce rapport « Regards sur 10 ans d’actions contre la récidive » retrace le chemin parcouru depuis sa création à travers 10 projets qui ont marqué son développement, et pose les perspectives de son mandat 2020-2025.

L’action de la Fondation, rendue possible par la collaboration avec les partenaires institutionnels (Ministère de la Justice, Administration pénitentiaire…) les acteurs associatifs au quotidien et la mobilisation des collaborateurs du Groupe M6, a permis de soutenir plus de 21 000 personnes détenues et leurs familles dans 120 établissements pénitentiaires et en milieu ouvert.

> Découvrir le rapport « Regards sur 10 ans d’action contre la récidive » de la Fondation du Groupe M6 »

* Le milieu ouvert regroupe l’ensemble des mesures alternatives à l’incarcération qui répondent à une démarche de responsabilisation du condamné. Les personnes faisant l’objet de ces mesures sont placées sous contrôle du Juge de l’Application des Peines et suivies  par les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation.
Source : Ministère de la Justice

 

CONVENTION CITOYENNE POUR LE CLIMAT :

LES MEDIAS TV ET RADIO S’ENGAGENT EN FAVEUR DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

 

Poursuivant l’objectif des Accords de Paris pour le Climat, 2020 marque un tournant et une accélération indéniable. Si les objectifs en faveur de la transition écologique pour le Climat sont partagés par les acteurs médiatiques, les modalités d’action ne peuvent consister en des interdictions ou des restrictions publicitaires.

Lors des Etats Généraux de la Filière Communication vendredi 27 novembre les annonceurs et  les agences de publicité ont réaffirmé leur engagement en faveur de la transition environnementale en mettant en avant le rôle majeur de la publicité, sa force de prescription, sa capacité à éclairer les citoyens et donc à accompagner l’évolution des comportements.

Or, si la publicité est un excellent accélérateur de tendance, elle est également vitale pour le financement des médias et la création française de notre pays.

Aujourd’hui, les télévisions et radios sont largement, et voire pour certaines presque totalement, financées par la publicité.

Si les radios et télévisions partagent cet objectif climatique, il ne peut être atteint en affaiblissant le financement et donc le rôle des médias « traditionnels » de qualité et référents pour la population puisqu’ils accompagnent plus de 80% de la population française chaque jour (à l’écoute d’au moins une radio ou TV[1]).

Par l’emploi de journalistes professionnels, nos médias sont un gage de sérieux indéniable sur l’information à l’heure des « fake news », de la prédominance des réseaux sociaux.

Les médias sont garants de la diffusion des courants d’expression et de la vie démocratique de notre pays.

Vecteurs de découverte culturelle et musicale, ils sont également des relais des compétitions sportives et des grands événements. Ils constituent aussi une offre de divertissement diverse et pluraliste.

Tout affaiblissement des médias aujourd’hui viendrait donc compromettre durablement notre souveraineté, le pluralisme des contenus et la capacité pour chaque citoyen d’avoir accès gratuitement à une offre télévisuelle et radiophonique de qualité pour s’informer, se divertir et participer activement à la vie citoyenne de notre nation.

Au-delà des conséquences pour les médias, les risques que cela ferait peser sur leur pérennité et partant, pour le pluralisme du paysage audiovisuel, la réduction des revenus publicitaires aurait, de plus, des conséquences immédiates sur le financement de l’écosystème culturel auquel ils contribuent.

Les médias contribuent en effet par leurs recettes au modèle vertueux de l’exception culturelle française par leurs apports respectifs à la création audiovisuelle et cinématographique de notre pays.

Par exemple, et en sus de leurs apports conséquents aux taxes sectorielles[2], les chaînes de télévision gratuites ont investi 120 M€ en production cinématographique européenne ou d’expression originale française[3] et près de  800 M€ dans la production audiovisuelle[4].

Chaque année, ce sont plus de 50 millions d’Euros de redevances, directement assises sur leur chiffre d’affaires publicitaires, que les radios privées reversent aux sociétés de perception de droits d’auteurs et de droits voisins. Les radios privées sont un vecteur essentiel de la diffusion de l’information, de la valorisation de la création musicale et de la découverte des artistes.

La dégradation de leurs revenus publicitaires par des restrictions ou des interdictions ne peut être une solution envisageable. De telles restrictions seraient d’autant moins acceptables qu’elles favoriseraient en réalité les géants internationaux du numérique au détriment des télévisions et des radios régulées et de leur modèle vertueux.

Les médias affirment qu’ils peuvent agir efficacement, comme acteurs clés de la transition écologique, en proposant une approche alternative sans destruction de valeur économique.

Trouver une approche équilibrée à un moment où notre pays connait une crise sanitaire sans précédent, et que l’influence des géants internationaux ne cesse de s’accroitre en profitant des asymétries réglementaires, est indispensable pour assurer l’avenir de médias audiovisuels nationaux performants et d’une création audiovisuelle et cinématographique française rayonnante.

Pour rendre compatible la transition écologique et le maintien d’industries créatives souveraines dans notre pays, les médias TV et Radio veulent agir et proposent la conclusion d’un CONTRAT MEDIA CLIMAT sous l’égide et le contrôle du CSA.

[1] Près de 41 millions pour la radio (40 928 000) soit 75,2% des français de 13 ans et + (Source : Médiamétrie 126 000, Sept-Oct 20, LàV, 13+, 5h-24h, Total Radio, AC Milliers). Et 44.8 Millions de téléspectateurs depuis la rentrée (sept-oct-nov 2020)

[2] Les chaînes financent par le biais d’une taxe assise sur leur chiffre d’affaires la TST-Editeurs qui a représenté en 2019 :

298, 7 M€ sur un budget total de 681 M€. Source Bilan 2019 du CNC Bilan 2019 CNC

[3] source : bilan CSA 2018  Production cinématographique données quantitatives 2018

[4] Source Bilan CSA 2018 : Production audiovisuelle Exercice 2018

À l’occasion des 27e Journées nationales Prison qui se tiennent partout en France du 20 au 29 novembre, Rachid Santaki et Olivia Gesbert organisent une nouvelle Dictée Géante, autour d’un extrait de texte du Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas. Une dictée inédite et fédératrice, puisqu’elle permettra de faire participer 2000 détenus qui ont fait le choix de devenir des « détenus-apprenants » aux côtés de l’association Auxilia.

Soutenue par la Fondation du Groupe M6, l’association propose chaque année à 2000 personnes incarcérées un parcours de formation gratuit et un accompagnement individualisé à distance ou en face-à-face.

Invitée sur France Culture par l’auteur Rachid Santaki – également membre du jury du concours d’écriture Au-delà des lignes organisé par la Fondation – Auxilia appelle tous les apprenants derrière les murs, mais aussi leurs co-détenus, leurs proches et tous les acteurs du monde pénitentiaire, à prendre leur stylo pour relever ce défi ludique, à la fois personnel et collectif.

Pour les 800 bénévoles qui consacrent une bonne partie de leur temps à apprendre aux détenus, à corriger leur travail et à les motiver sans cesse pour qu’ils continuent à s’instruire ou se former, cette Dictée Géante est une formidable reconnaissance de leur engagement.

Dans cette période où le confinement fait durement ressentir le sentiment d’enfermement, l’association espère que de nombreux passionnés de l’écriture se joindront à cette « dictée de la résilience », qui sera à suivre en direct le samedi 28 novembre, de 17h35 à 18h sur les ondes de France Culture.

À vos stylos !

La Fondation du Groupe M6, en partenariat avec l’Education nationale et l’Administration pénitentiaire, lance pour la 6ème année consécutive le concours d’écriture Au-delà des lignes. Cette année, ce concours national se déroulera dans 45 établissements pénitentiaires sur l’ensemble du territoire français, y compris en Outre-mer. Les 10 directions interrégionales de l’Administration pénitentiaire y seront représentées !

Le concours répond à une ambition forte : replacer le plaisir au cœur de la lecture et de l’écriture pour des personnes en rupture avec les mots.


Œuvrer pour la réinsertion des personnes détenues 

Avec 17,3%* des personnes détenues échouant au bilan de lecture proposé à l’entrée en détention, beaucoup de personnes détenues ne maîtrisent pas suffisamment cette compétence de base pour être autonomes dans la vie quotidienne.
Révéler leur potentiel, raviver le goût d’apprendre, tout en favorisant la pratique de la langue française apparait comme un moyen nécessaire pour favoriser leur réinsertion dans la société civile. Si pour certains la lecture est un moyen d’évasion, pour d’autres l’écriture est un outil de liberté.


Donner la plume à ceux qui ne la prennent jamais et partager leurs mots au-delà des murs

Près de 500 femmes, hommes et mineurs prendront la plume cette année autour du thème « Une dernière fois ». Afin de donner sa chance à chacun, le concours s’articulera autour de 3 catégories : débutants, intermédiaires, confirmés.

Le concours se déroulera en 3 temps :

  • Des ateliers d’écriture, durant lesquels les détenu(e)s seront accompagné(e)s par une cinquantaine d’enseignants de l’Education Nationale,
  • Une rencontre sera organisée dans chacun des établissements entre les participants et des auteurs ou des journalistes membres du jury. Un temps fort du concours !
  • La sélection des textes par des jurys régionaux et le choix des lauréats par un jury national (voir coulisses des délibérations 2019) : les prix seront décernés lors d’une cérémonie qui se tiendra en juillet 2021 dans l’un des établissements pénitentiaires participant, en présence des lauréats.

Susciter le lien dedans-dehors pour changer le regard sur la prison

En créant la rencontre entre apprentis-écrivains et membres du jury, Au-delà des lignes contribue à changer les regards sur la prison et les personnes détenues. Aux côtés des représentants de l’Administration pénitentiaire et de l’Education nationale, la Fondation mobilise chaque année une trentaine d’auteurs et journalistes dans le jury du concours.

Membres de la première heure –  Maxime Chattam (auteur), Elsa Guiol (journaliste), Nathalie Renoux (journaliste M6 et marraine de la Fondation Groupe M6), Rachid Santaki (auteur et scénariste), Franck Thilliez (auteur), Valérie Tong Cuong (auteure)… – et auteurs rejoignant l’aventure en 2021 – Catherine Poulain (auteure), Ambass Ridjali (auteur et dramaturge), Grégoire Courtois (auteur et directeur de librairie)… – partageront donc cette année leurs regards sur les productions des participants : découvrir la liste des membres du jury 2021 !

Partager ces textes au-delà des murs, c’est aussi l’intention du recueil Au-delà des lignes édité chaque année : rassemblant l’ensemble des productions, il est remis à chaque participant et distribué largement par la Fondation et ses partenaires.

 

En 2020, 357 femmes, hommes et mineurs détenu(e)s ont découvert ou redécouvert le plaisir de lire et d’écrire, comme en témoignaient leurs échanges avec les auteurs et journalistes venus les rencontrer pour partager leur rapport aux mots :

 

« Je crois au pouvoir des mots, ils sont porteurs d’espoir, de liberté, de possibles… « 

« Le livre est un lien, un objet précieux qui passe de main en main. »

« En lisant je rencontre des gens. Je romps ma solitude. »

 « Ici on me donne à lire des textes et ça me fait me sentir bien. »


Chers enseignantes et enseignants,
Pour vous accompagner dans l’animation du concours auprès de vos élèves, retrouvez ci-dessous le kit de lancement Au-delà des lignes 2021 :

  • Au-delà des lignes 2021 – présentation du concours
    Publié le 04/11/2020 à 14:00
    871,33 Ko
  • Au-delà des lignes 2021 – liste des établissements participants
    Publié le 04/11/2020 à 14:00
    827,99 Ko
  • Au-delà des lignes 2021 – conseils pour animer une rencontre avec un membre du jury
    Publié le 04/11/2020 à 14:00
    619,56 Ko
  • Au-delà des lignes 2021 – affiche du concours
    Publié le 04/11/2020 à 14:00
    1,61 Mo
  • Au-delà des lignes 2021 – les membres du jury
    Publié le 09/11/2020 à 14:00
    547,97 Ko

« Ce lieu est un sas entre la prison et la liberté, avec tout ce que ça comporte de bonheur mais aussi de difficultés pour eux. On essaye d’être à leurs côtés dans ce moment si particulier de réapprentissage de la liberté » Samuel Gautier – Responsable de la Ferme Emmaüs Lespinassière

A travers l’exploitation d’une ferme agro-écologique, la Ferme Emmaüs Lespinassière vise à lutter contre la récidive et l’exclusion en facilitant le passage entre le milieu carcéral et le monde extérieur pour des personnes condamnées à de longues peines.

Dans ce lieu de réinsertion, les détenus travaillent dans le maraîchage, préparent et vendent leurs légumes. C’est un moyen original d’inclure les personnes détenues dans un véritable projet humain et écologique, qui leur permet de (ré)apprendre à vivre ensemble.

Plus qu’un lieu dans lequel les résidents sont accompagnés dans leur démarches de recherche d’emploi et de logement, les encadrants et bénévoles s’appliquent à les soutenir quotidiennement dans la reconstruction de leurs liens familiaux et sociaux ainsi que dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un véritable « projet de vie ».

La Fondation du Groupe M6 soutient la Ferme Emmaüs Lespinassière depuis son lancement. Celle-ci accueille chaque année une dizaine de résidents-salariés vers leur réinsertion.

Découvrez en images cette alternative innovante à l'incarcération

317 femmes, hommes et mineur(e)s détenus dans 45 prisons françaises ont participé cette année au concours Au-delà des lignes 2020 organisé par la Fondation du Groupe M6 en partenariat avec l’Administration pénitentiaire et l’Education Nationale*.

Pour poursuivre dans la belle énergie mise en œuvre par nos apprentis auteurs et leurs enseignants, nous avons souhaité que le recueil des textes puisse voir le jour, valorisant le travail entrepris par l’ensemble des participants qui ont « osé » prendre la plume, pour la 1ère fois pour nombre d’entre eux !

Chacun(e) des participant(e)s a d’ores et déjà reçu son exemplaire où il/elle retrouvera son texte.

Extraits choisis des textes qui ont particulièrement surpris, fait sourire ou ému l’équipe ayant travaillé à l’édition du recueil :

* A propos du concours Au-delà des lignes :

Pour la cinquième année consécutive, la Fondation du Groupe M6 organise en 2020 le concours d’écriture « Au-delà des lignes » en milieu carcéral, en partenariat avec l’Éducation nationale et l’Administration pénitentiaire. Il a pour objectif de lutter contre l’exclusion des personnes en rupture avec l’écriture. Chaque édition se déroule en deux temps : des ateliers d’écriture menés par les enseignants de l’Éducation nationale à destination de 3 catégories : débutants, intermédiaires, confirmés ; puis la sélection des lauréats par un jury composé d’écrivains, de journalistes et de personnes issues de l’Éducation nationale, de l’Administration pénitentiaire et de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

Pour réduire les risques de propagation du virus au sein des prisons françaises, plusieurs mesures ont été prises, dont 2 principales :

– la fermeture des prisons entrainant l’arrêt des parloirs et des actions entre les murs. Ne pouvant plus rentrer en prison, certains de nos partenaires ont suspendu leurs actions.

– la mise en sommeil des juridictions et les libérations anticipées de détenus en fin de peine afin de pallier à la surpopulation, qui ont permis d’alléger la population carcérale de 11 500 détenus en quelques semaines.

 

Garder le lien, comprendre, s’adapter pour mieux construire demain

 

Tout au long de ce confinement, la Fondation du Groupe M6 a identifié, avec les partenaires associatifs qu’elle soutient et l’Administration pénitentiaire, les difficultés rencontrées afin de mieux répondre aux besoins des bénéficiaires dès la sortie de confinement.

Au-delà du renforcement des liens avec nos partenaires habituels, nous avons accueilli une nouvelle association qui a dû faire face à l’accueil et l’accompagnement de 10 nouveaux bénéficiaires sortis de prison de manière anticipée.

 

Libération anticipée et logement à la sortie de prison

 

Un nouvel entrant parmi les partenaires associatifs de la Fondation du Groupe M6 : l’UCRM – l’Union Cépière Robert Meunier.

Association reconnue d’intérêt général, l’UCRM œuvre depuis 70 ans sur la métropole toulousaine et la Région Occitanie, auprès des publics en situation de désinsertion sociale, qu’elle accompagne vers le logement, la formation et l’insertion professionnelle.

Après une orientation du Service pénitentiaire d’insertion et de probation de la Haute-Garonne (SPIP 31), l’UCRM s’est mobilisée pour accueillir et accompagner 10 personnes bénéficiant d’une libération anticipée. Le soutien financier de la Fondation du Groupe M6 permet l’aménagement d’urgence de logements pour les accueillir puis les accompagner jusqu’à l’obtention d’un logement pérenne.

 

La Fondation du Groupe M6 tient à saluer l’engagement des associations qu’elle soutient et qui – dans ce contexte si particulier – se mobilisent et se réinventent pour poursuivre leur mission, lutter contre l’isolement des personnes détenues ou récemment sorties de prison et les accompagner dans leur réinsertion socio-professionnelle !

Photo : Curtis MacNewton

Parmi les 45 établissements pénitentiaires engagés dans la 5ème édition du concours Au-delà des lignes*, 4 partagent la particularité d’être ultramarins : en 2020, une cinquantaine d’élèves détenus au sein des prisons de Mayotte et de l’île de la Réunion, se sont lancés avec leurs enseignants dans l’aventure Au-delà des lignes. Début mars, ils ont rencontré deux auteurs, membres du jury Au-delà des lignes. Récit de ces rencontres au cœur de l’Océan Indien, par Emmanuelle Tanneau, responsable Projet pour la Fondation du Groupe M6…

1ère étape mahoraise, avec Nassur Attoumani

« Mayotte est française et le restera à jamais », tel est le message qui accueille les passagers arrivant sur « Grande Terre », après un trajet de 15 minutes en bateau depuis « Petite Terre », où se trouve l’aéroport. Depuis 5 éditions que connaît le concours, le centre de détention de Majicavo est le premier auquel nous nous serons rendus en barge !

 

Mardi 3 mars au matin, je retrouve l’auteur mahorais Nassur Attoumani. Casque colonial vissé sur la tête, il est paré pour sa première participation au jury Au-delà des lignes et sa première entrée au centre pénitentiaire de Majicavo, la seule prison de l’île, ouverte il y a 10 ans. Entre les murs, sur le chemin qui nous emmène au centre scolaire, Nassur Attoumani serre les mains et embrasse ceux qui croisent notre chemin. « J’embrasse mes élèves », nous lance l’ancien professeur de français et d’anglais, bien connu sur l’île.

Guidés par Mohamed Tany (responsable local d’enseignement – Education Nationale) et Sabrina Gaci (enseignante), tous deux animateurs de l’atelier d’écriture, nous sommes accueillis par les regards complices des élèves : ceux-ci ont préparé en guise d’accueil un acrostiche personnalisé pour chacun de nous, qu’ils nous lisent à voix haute.

Suit un tour de table, au cours duquel chacun se présente : l’un est écrivain public en détention et afficionado de chasse au hérisson, un deuxième nous confie : « je vole des phrases dans un livre, puis dans un autre et je les colle ensemble… ». Un autre poursuit « ici on me donne à lire des textes et ça me fait me sentir bien ». Pour Nassur Attoumani, ils ont préparé des questions. Et ils attendent des conseils : « Des histoires, vous en avez tous vécues. Les petites histoires sont des grandes histoires. », « Quand vous êtes rentrés dans l’écriture, le tout est de continuer à écrire », « Ecrire, ce n’est pas forcément se lancer dans un roman : les contes que vous avez entendus petits, écrivez-les en français… », « Ayez toujours un cahier, un stylo, c’est comme ça que naissent les écrivains »… 

Les conseils fusent, émaillés d’anecdotes d’enfance partagées non sans humour par l’auteur, dont certaines sont réunies dans son recueil Les aventures d’un adolescent mahorais étudié par les élèves avant la rencontre. A deux d’entre eux qui lisent leur texte à voix haute, Nassur prodigue un dernier conseil : « Dans vos textes, ne soyez pas généralistes, pointez votre doigt sur une personne particulière, ce personnage valorisera tous les autres ».

 

Après le retour en cellule des élèves, c’est finalement le kashkazy – le nom d’ici pour parler de la saison des pluies – qui sonnera la fin de notre rencontre : c’est sous une pluie diluvienne dont nous protègent mal nos frêles parapluies que nous nous donnons rendez-vous en avril : les élèves auront alors mis le point final à leurs textes.

2ème étape réunionnaise… avec Isabelle Hoarau-Joly

A peine le pied posé sur le tarmac, le chauffeur de taxi me donne le ton : « A La Réunion, nous sommes fiers de notre île. » : me voilà prévenue. Jeudi 5 mars aux aurores, Isabelle Hoarau-Joly m’embarque pour une immersion de 2 jours dans « son île ». Née à la Réunion, anthropologue, auteure, conteuse, la fourmillante Isabelle est également ethnobotaniste et engagée dans la défense du patrimoine, de la nature.

 

Ensemble, nous démarrons notre traversée de l’île à la rencontre des participants au concours issus des 3 prisons que compte La Réunion. C’est devant l’établissement récent de Domenjod (Saint-Denis) que nous retrouvons Nirina Andrianarijaona (responsable locale d’enseignement) et Sarah Bonami (enseignante).

« Faites de votre texte un diamant brut »

 

Les 5 mineurs avec lesquels nous démarrons ce matin questionnent Isabelle sur ce qui l’a amenée à l’écriture. La stupéfaction se lit sur leurs visages quand elle répond : « Je n’ai jamais aimé le monde dans lequel je vis. Depuis toute petite, j’écris pour proposer un autre monde. »…

 

La conversation s’engage et le créole reprend ses droits. Isabelle m’avait prévenue, « le créole, c’est la langue du cœur ». Les jeunes semblent embarqués, y compris Sofiane**, qui a choisi « Banditisme » pour mot préféré de la langue française (avant de se raviser pour « Bonheur »). « Faites de votre texte un diamant brut », leur intime-t-elle, « questionnez-vous sur les mots justes, lisez votre texte aux autres car c’est pour eux que vous écrivez… ».

« J’écris sur mon vécu et sur le savoir acquis par nos aînés, je veux partager cette connaissance, la transmettre », explique Françoise, la doyenne du 2ème groupe que nous rencontrons au quartier des femmes. Sofia, elle, recherche dans la lecture le dépassement de soi. La page blanche, elle ne l’a pas dépassée pour l‘instant : « quand vous commencez un texte, comment vous vous y prenez ? » questionne-t-elle. Quant à Océane, qui se sent gênée de s’exprimer en français, elle nous confie : « J’écris quand ma tête est trop pleine, pour la vider ». Livre de guérison, journal de bord, récit d’amour… « L’enfermement peut faire des ouvertures », suggère Isabelle.

« Chaque personne est un livre debout »

 

Nous poursuivons notre route vers Le Port, où nous attend Jean Sauger (responsable local d’enseignement) pour une rencontre au quartier haut de l’établissement.

 

« J’ai été heureuse qu’on me propose de venir vous visiter dans votre maison fermée », démarre Isabelle. Pourtant, ici, pas de mur d’enceinte ni de cellules mais des îlots de logements communs où chaque détenu a son propre box, son lopin de terre à cultiver et une liberté de circulation sur le domaine, en journée… Parmi les 8 élèves réunis dans la salle informatique aux murs bleus délavés, plusieurs sont engagés dans un programme de lecture et tous participent aux ateliers d’écriture animés par Jean Sauger et leur enseignante Annickella Sabotsy, depuis octobre, « avec beaucoup d’engagement et de volonté », souhaite souligner cette dernière.

 

Après un tour de table tout en retenue, Isabelle se plie avec entrain au portrait chinois préparé par ces messieurs. Les regards s’éclairent lorsque la conteuse mime jouer de la lyre ou incarner la déesse Athéna – « Je suis restée comme une « marmaille » (une enfant) répond-elle à leurs regards étonnés. Son livre préféré ? Sans doute le 1er qu’elle se souvienne avoir lu, Tristan et Yseult. « Chaque personne est un livre debout, nous avons tous des histoires à raconter… ».

« La richesse de l’écriture, c’est la rencontre »

 

Quelques ravines plus au sud, c’est à la maison d’arrêt de Saint-Pierre que nous retrouvons vendredi matin, pour la dernière rencontre de l’île, Loïc Lubin (enseignant et coordonnateur de l’enseignement pour les 3 établissements de la Réunion).

 

Parmi la dizaine d’élèves présents, Frank déclare « J’aime me servir de mon stylo », Jean-Claude, lui préfère les mots-croisés, tandis que Sébastien se passionne pour l’œuvre de Stephen King. Il y a aussi Jean-Paul, chanteur à l’inspiration débordante et Cyril, le bibliothécaire de la maison d’arrêt… Depuis janvier, ils nous expliquent avoir « joué avec les mots » ; ils sont pressés de nous lire leurs productions. A Christophe, qui nous partage son texte, Isabelle explique toute l’importance de soigner la fin de son écrit : « La fin, c’est le dessert ! ». Ce qu’attend Isabelle en tant que membre du jury ? La réponse est sans équivoque : « Un texte, c’est une œuvre d’art, il faut qu’il génère une émotion ».

A eux qui ont découvert le plaisir de l’écriture récemment, elle livre une dernière pensée : « La richesse de l’écriture, c’est la rencontre. Comme celle que nous venons de vivre aujourd’hui.».

Sortie de la maison d’arrêt, Isabelle Hoarau-Joly nous livre son ressenti : nous lui laissons le mot de la fin sur ces rencontres Au-delà des lignes de l’Océan Indien…

* A propos du concours Au-delà des lignes : pour la cinquième année consécutive, la Fondation du Groupe M6 organise en 2020 le concours d’écriture « Au-delà des lignes » en milieu carcéral, en partenariat avec l’Éducation nationale et l’Administration pénitentiaire. Il a pour objectif de lutter contre l’exclusion des personnes en rupture avec l’écriture. Chaque édition se déroule en deux temps : des ateliers d’écriture menés par les enseignants de l’Éducation nationale à destination de 3 catégories : débutants, intermédiaires, confirmés ; puis la sélection des lauréats par un jury composé d’écrivains, de journalistes et de personnes issues de l’Éducation nationale, de l’Administration pénitentiaire et de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

** Les prénoms ont été changés.

Dans le contexte sanitaire actuel, la Fondation du Groupe M6 et ses partenaires de l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Nationale ont pris la décision de suspendre la cinquième édition du concours d’écriture Au-delà des lignes.

 

Depuis la rentrée dernière, une belle énergie collective a permis à plus de 400 élèves de se lancer dans un travail d’écriture autour du thème Oser, encadrés par plus de 50 enseignants de l’Education Nationale. Pas moins de 30 rencontres ont eu lieu entre les participants et les membres du jury Au-delà des lignes, auteurs et journalistes, autour de la place des mots dans la vie de chacun !

 

Nous remercions chaleureusement tous les participants, les enseignants, les membres du jury pour leur implication dans cette cinquième édition du concours, ainsi que les personnels pénitentiaires qui ont rendu ces rencontres possibles depuis janvier.

 

Dès la reprise des activités en détention, notre priorité sera de poursuivre dans la lignée de cette belle énergie et de valoriser le travail entrepris par l’ensemble des participants.

Pour vous faire patienter d’ici-là, nous vous partageons quelques phrases entendues lors des rencontres :

 

Le temps libre est-il le temps de notre liberté ? – Denis, participant au concours

L’avantage avec les mots, c’est qu’ils appartiennent à tout le monde. – Lenka Hornakova-Civade, écrivaine et membre du jury

En lisant, je rencontre des gens. Je romps ma solitude. – Pierre, participant au concours

Ecrire, c’est proposer un autre monde. – Isabelle Hoarau-Joly, auteure et membre du jury

Le but, quand quelqu’un lit mon texte, c’est qu’il se pose une question. – Youssouf, participant au concours

En 5 ans, j’ai lu des textes qui m’ont mis des claques monumentales. – Maxime Chattam, auteur et membre du jury

 

 

Prenez soin de vous et à très bientôt,

L’équipe de la Fondation du Groupe M6

La Fondation du Groupe M6 a fait de la réinsertion des personnes détenues son objectif prioritaire depuis 10 ans. Parmi les 70 651 personnes détenues en France*, 3157 sont des femmes : il s’agit du chiffre le plus élevé en 10 ans. Leur présence minoritaire – 3,8% de la population carcérale – engendre des difficultés pendant l’incarcération, complique leur réinsertion et pose la question de la mixité lors des activités en détention.

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Fondation du Groupe M6 a organisé une rencontre entre 10 femmes détenues au centre pénitentiaire de Lille Loos Sequedin et 3 journalistes : Diane DOUZILLE (journaliste M6), Jean-Baptiste JACQUIN (journaliste Le Monde), Marie ZAFIMEHY (journaliste RTL.fr).

 

Plusieurs de ces femmes sont les rédactrices de Sequedit, le journal de détention de l’établissement, auquel participent en ateliers mixtes une quinzaine de femmes et d’hommes détenus, accompagnés par les enseignants de l’Education Nationale.

L’opportunité pour les femmes présentes de mettre en avant la particularité de leur journal : cette expérience mixte de rédaction en binôme avec les hommes détenus, « comme à l’extérieur ». Parmi les autres sujets abordés, la place centrale des médias dans le quotidien des personnes détenues et le sens tout particulier donné à la journée internationale des droits des femmes dans le contexte de la prison.

 

Découvrez leurs échanges en vidéo

Incarcération, mixité et sortie de prison : quelques chiffres au féminin*

 

> 72 établissements pénitentiaires accueillent des femmes détenues (sur 188 au total) :

  • 2 leur sont entièrement réservés : centre pénitentiaire de Rennes et maison d’arrêt de Versailles
  • 44 maisons d’arrêt, 13 centres de détention, 3 établissements pour mineurs et 10 centres de semi-liberté les accueillent au sein de quartiers spécifiques

> Le taux d’activité en détention était de 23% pour les femmes en 2018 (versus 28% pour les hommes)

> 26,9% des femmes détenues sont sorties de prison en aménagement de peine en 2018 (26,2% pour les hommes) : 6% en placement extérieur (versus 8% hommes-femmes confondus), 8% en semi-liberté (versus 21% hommes-femmes confondus), en raison du faible nombre de places disponibles pour les femmes sur ces dispositifs d’accompagnement soutenu à la sortie

> La mixité en milieu carcéral :

  • La surveillance des femmes détenues est assurée par des personnes de même sexe, à l’exception des personnels d’encadrement, qui peuvent être des hommes : un principe s’appliquant aux femmes incarcérées mais pas aux hommes
  • Côté personnes détenues, si la séparation des sexes est de rigueur en détention, la mixité lors des activités est prévue par la loi pénitentiaire du 24/11/2009 : en 2018, 3,7% des activités proposées en détention ont été réalisés en mixité.

 

Sources : AP – Mesure de l’incarcération au 1/01/2020 et Statistiques des personnes écrouées et détenues Janvier 2020, OIP Section Française – DedansDehors n° 106,  CGLPL – Avis du 25 janvier 2016 relatif à la situation des femmes privées de liberté

Vendredi matin, maison d’arrêt de Rouen, dans le bureau des professeurs. Maxime Chattam, l’un des plus grands auteurs de thrillers français, est là, attablé autour d’un café avec le responsable de l’enseignement en prison, les enseignants et Jeanne Lemonnier, responsable du projet Au-delà des lignes. Tout sourire, il prend des informations sur les trois groupes de détenus qu’il va rencontrer dans le cadre du Concours d’écriture Au-delà des lignes*.

 

 

La journée débute avec les rencontres successives de deux groupes de mineurs. L’après-midi sera consacrée à un groupe d’adultes débutants. Chaque rencontre commence par un tour de table, l’occasion pour Maxime Chattam de se renseigner sur l’intérêt pour la lecture et l’écriture de chacun des participants. Habitué à l’exercice, l’auteur tente d’aller chercher d’autres réponses que « j’aime bien lire » : « Et qu’est-ce que tu ressens quand t’écris ? C’est ça qui est important ».

 

 

Un parcours atypique

Pour désacraliser l’écriture, il évoque rapidement son propre parcours. Il a grandi dans un milieu modeste, a fait quelques bêtises de jeunesse, et détestait l’école – il précise avoir redoublé au collège. Mais il aimait lire, et il passait du temps le nez dans les bouquins. Au lycée, il occupait ses cours à écrire des histoires plutôt que de prendre des notes. Un jour, sa professeure de Français trouve ses histoires, inspirées de la vie de ses amis : « C’est très mal écrit, mais tu as de bonnes idées, il faut que tu bosses ».  A partir de ce moment-là, Maxime Chattam écrit tout le temps, obtient son bac, écrit et multiplie les petits boulots en parallèle. Après 3 livres refusés par les maisons d’édition, il parvient enfin à publier son premier livre L’Âme du Mal, en 2002.

Le déclic donné par cette enseignante, il l’espère pour ces mineurs : « Souvent en maison d’arrêt, on me dit, ‘je n’y arriverai pas, je suis une brêle en Français’. Est-ce que vous avez envie de mettre le temps que vous passez ici à profit? Le concours c’est un prétexte qu’on vous donne. Il est là pour voir ce qui sort quand vous écrivez. »

 

 

Une double motivation à participer au concours

Quand un élève ose poser la question du montant touché par l’auteur pour venir les rencontrer, Maxime Chattam part d’un grand rire : non seulement il n’est pas rémunéré pour participer au concours, mais surtout, sa motivation est ailleurs…

Elle réside dans deux choses : d’abord, les rencontres humaines : « J’aime l’être humain, je suis curieux des autres. C’est une expérience humaine et un moyen de me sentir utile. Je sors d’ici plus riche que lorsque je suis rentré ».

Autre motivation, la découverte des textes des participants : « C’est la 5ème année que je participe, et je peux vous dire qu’il y a des textes en 5 ans qui m’ont retourné. Parfois, on se prend des claques. »

En effet, pour la cinquième édition consécutive, Maxime Chattam est aux côtés de la Fondation en tant que membre du jury d’Au-delà des lignes. Cette année encore, il rencontre différents groupes de détenus dans les prisons de Rouen et de Beauvais, et défendra corps et âme ses textes favoris lors de la sélection des textes lauréats. Rendez-vous début juin pour savoir si ses collègues du jury seront en phase avec lui.

 

     

* À propos du concours d’écriture Au-delà des lignes :

Pour la cinquième année consécutive, la Fondation du Groupe M6 organise en 2020 le concours d’écriture « Au-delà des lignes » en milieu carcéral, en partenariat avec l’Éducation nationale et l’Administration pénitentiaire. Il a pour objectif de lutter contre l’exclusion des personnes en rupture avec l’écriture. Chaque édition se déroule en deux temps : des ateliers d’écriture menés par les enseignants de l’Éducation nationale à destination de 3 catégories : débutants, intermédiaires, confirmés ; puis la sélection des lauréats par un jury composé d’écrivains, de journalistes et de personnes issues de l’Éducation nationale, de l’Administration pénitentiaire et de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

Mardi après-midi, centre pénitentiaire du Havre, dans une salle réservée au « scolaire ». Au milieu de ses camarades, Monsieur M., jean baskets, crâne rasé et yeux bleus grand ouverts, est prêt à partager un moment avec Plana Radenovic, journaliste, auteure, et membre du jury du Concours d’écriture Au-delà des lignes*. L’objectif de la rencontre : échanger autour des mots et désacraliser l’écriture.

« On voulait rencontrer la journaliste »

 

Autour de la table : Plana Radenovic, accompagnée par la Fondation du Groupe M6, deux enseignantes de l’Education Nationale, un représentant de la direction du centre pénitentiaire du Havre ainsi que 8 hommes suivant des cours d’alphabétisation en détention.

Une fois les présentations faites, les apprenants posent les questions soigneusement préparées avec leur enseignante à la journaliste Plana Radenovic. Parmi les thèmes abordés : les liens familiaux, la normalité, le rapport à l’écriture, l’éducation, le bénévolat…

Pour Monsieur M., qui accueille régulièrement un visiteur de prison, rencontrer des personnes de l’extérieur est une chance : « ça permet de discuter d’autre chose que la prison, ça fait du bien ».

« Oser écrire »

 

Lors d’un atelier d’écriture précédent avec leur enseignante – qui a lieu 2 fois par semaine, les participants ont réfléchi autour du thème de cette 5ème édition du concours : Oser. Un exercice pendant lequel les idées ont fusé, si l’on en croit l’enthousiasme de la professeure. Face à nous, le groupe est un peu plus réservé. Pour certains, prendre la parole et lire en public, c’est déjà oser.

Selon Monsieur M., « le mot Oser veut dire beaucoup de choses… Oser s’exprimer, dialoguer… Oser écrire aussi ».  Lui, qui a à plusieurs reprises salué le courage de l’auteure face à certains événements de sa vie, fait également preuve d’un grand courage pour apprendre à lire et à écrire à l’âge adulte.

 

Apprendre à écrire pour se réinsérer et gagner en autonomie

 

« La première fois que j’ai lu, c’était à l’école. J’ai fait un CAP, mais je ne l’ai pas passé ».

Monsieur M., 52 ans, fait partie de la communauté des gens du voyage, et a multiplié les emplois dans des raffineries aux quatre coins du Nord de la France. Il a renoué avec l’écriture en détention, d’abord pour pouvoir déchiffrer les lettres reçues par sa compagne, puis en suivant un parcours d’alphabétisation, dispensé par l’Education Nationale au sein de la prison.

Lui qui avoue ne lire que la rubrique Faits divers dans les journaux, voit aussi l’apprentissage de la lecture et de l’écriture comme une aubaine en vue de sa sortie de prison : « Ça nous sert pour faire les démarches pour dehors, quand on sait écrire, on peut faire les demandes nous-même ». Un pas vers la réinsertion donc, mais aussi vers l’autonomie, précieuse pour ces hommes qui doivent recourir à l’écrit et donc à une personne tierce pour toutes les demandes d’activités ou de rendez-vous au sein de la prison.

En 2018, Monsieur M. avait participé à la 3ème édition du Concours d’écriture Au-delà des lignes sur le thème des Couleurs. Cette année, il prévoit d’écrire un texte autour du mot « voyager », son préféré de la langue française. Espérons qu’il saura embarquer le jury pour un joli voyage. Réponse début juillet lors de la cérémonie de remise des prix.

 

 

 

 

* À propos du concours d’écriture Au-delà des lignes :

Pour la cinquième année consécutive, la Fondation du Groupe M6 organise en 2020 le concours d’écriture Au-delà des lignes en milieu carcéral, en partenariat avec l’Éducation nationale et l’Administration pénitentiaire. Il a pour objectif de lutter contre l’exclusion des personnes en rupture avec l’écriture. Chaque édition se déroule en deux temps : des ateliers d’écriture menés par les enseignants de l’Éducation nationale à destination de 3 catégories : débutants, intermédiaires, confirmés ; puis la sélection des lauréats par un jury composé d’écrivains, de journalistes et de personnes issues de l’Éducation nationale, de l’Administration pénitentiaire et de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

Mercredi 27 novembre dernier, le film « Les drapeaux de papier » réalisé par Nathan Ambrosioni, était projeté dans l’Auditorium du Groupe M6. La soirée, organisée par la Fondation avec la FARAPEJ, a réuni une cinquantaine de bénévoles d’associations engagées dans le milieu carcéral et plusieurs collaborateurs du Groupe M6.

Organisé dans le cadre des 26èmes journées nationales prison, dont le thème cette année est « Justice, prison : sortir du cercle vicieux », la question de la réinsertion après une sortie « sèche » de détention (c’est-à-dire sans accompagnement) a été au centre du débat.

Après la projection du film Les drapeaux de papier, trois intervenants ont partagé leurs regards au cours d’un débat animé par Nathalie Renoux. Ronan Palaric, psychologue clinicien au sein du service criminologie ARCA a notamment été interpellé sur les conditions d’une insertion réussie. Nathan Ambrosioni, réalisateur du film, a quant à lui été salué pour le réalisme et la justesse dans le traitement du sujet : dans la salle, un ancien détenu a pris la parole pour le remercier « au nom de toutes les personnes détenues ». « Le film est très réaliste par rapport à ce qu’on vit à la sortie de prison » a-t-il précisé, encore sous le coup de l’émotion.

La sortie de prison, Bernard Petitgas – le troisième intervenant – l’a lui aussi vécue. Pendant 12 ans de détention, il a étudié la sociologie, et a été le premier détenu de France à soutenir une thèse de doctorat entre les murs. Selon lui, « la réinsertion doit démarrer dès le premier jour de détention ». « L’idée qu’on perd les codes sociaux en prison est souvent fausse », explique-t-il. « Parfois on ne les a simplement pas eus avant. Pour faciliter la réinsertion, il faut apprendre et travailler dessus. »

Le lien familial, autre élément fort de la réinsertion traité dans Les drapeaux de papier, ont également été évoqué : « la personne incarcérée doit comprendre que la famille a besoin de construire une histoire autour de l’incarcération, de parfois la cacher pour mieux l’accepter », a témoigné Bernard Petitgas.

« Vous avez un film d’utilité publique ! » a conclu l’une des bénévoles présentes « il est à montrer au plus grand nombre pour sensibiliser et faire comprendre que la réinsertion des personnes détenues est l’affaire de tous ! ».

La Fondation M6 remercie toutes les personnes présentes pour leur enthousiasme et leur contribution au débat.

 

Découvrez la bande-annonce du film Les drapeaux de papier.

La Fondation M6, en partenariat avec l’Administration pénitentiaire et l’Éducation nationale, lance la cinquième édition d’Au-delà des lignes. Ce concours d’écriture national se déroulera dans 45 établissements pénitentiaires de France métropolitaine et d’Outre-mer ; les 10 directions interrégionales de l’Administration pénitentiaire y seront représentées cette année !

Le concours Au-delà des lignes répond à un double objectif : lutter activement contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture et partager leurs mots, au-delà des murs.

 

Avec 20,2%* des personnes détenues échouant au bilan de lecture proposé à l’entrée en détention (9,6% en situation d’illettrisme au regard du test), la mobilisation autour de l’illettrisme est un enjeu majeur contre la récidive : lettre de motivation pour un emploi, lecture d’une annonce pour logement, demande d’aides sociales… toutes les démarches de réinsertion nécessitent aujourd’hui de savoir lire et écrire.

 

L’ambition du concours, (re)donner du plaisir autour de la lecture et l’écriture : pendant plusieurs mois, près de 500 femmes, hommes et mineurs détenu(e)s participeront à des ateliers d’écriture animés par une cinquantaine d’enseignants de l’Education nationale, autour du thème « Oser ».

 

Étape marquante du concours, une rencontre sera organisée dans chacun des établissements entre les participants et des auteurs ou des journalistes membres du jury Au-delà des lignes, pour partager leur rapport aux mots.

 

La sélection des textes sera confiée à un jury composé de ces mêmes auteurs et journalistes, de représentants de l’Éducation nationale et de l’Administration pénitentiaire. Une première sélection sera effectuée par région, puis un jury national choisira les textes lauréats. Parmi les membres du jury cette année : Maxime Chattam (auteur), Valérie Tong Cuong (écrivain), Nathalie Renoux (journaliste M6), Rachid Santaki (auteur), Elsa Guiol (journaliste)…

Cette année encore, pour permettre au plus grand nombre de participer, le concours s’articule autour de 3 catégories : débutants, intermédiaires, confirmés. Dans chaque catégorie, trois mineurs et trois majeurs seront récompensés, lors d’une cérémonie de remise de prix, qui se tiendra le 30 juin 2020 dans l’un des établissements participants. Tous les participants au concours recevront ensuite le recueil Au-delà des lignes 2020, dans lequel est publié l’ensemble des textes présentés.

L’an dernier, 454 femmes, hommes et mineurs détenu(e)s ont découvert ou redécouvert le plaisir de lire et d’écrire, comme en témoignaient les participants au cours des rencontres avec les auteurs Au-delà des lignes :

 

« Écrire c’est une manière de crier sans faire de bruit »

« La lecture m’a tellement plu que je suis devenu un serial lecteur »

« Ici, on n’écrit pas pour faire joli mais par nécessité »

 

*Chiffres-clés de l’Administration pénitentiaire – Extraits – au 1er janvier 2017


Chers enseignantes et enseignants, les ateliers d’écriture débutent.

Pour vous accompagner, retrouvez ci-dessous le kit de lancement du concours Au-delà des lignes 2020 :

  • Au-delà des lignes 2020 : présentation du concours
    Publié le 06/12/2019 à 16:18
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  • Au-delà des lignes 2020 : liste des établissements participants
    Publié le 06/12/2019 à 16:18
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  • Au-delà des lignes 2020 : conseils pour animer une rencontre avec un membre du jury
    Publié le 06/12/2019 à 16:18
    884,23 Ko
  • Au-delà des lignes 2020 : affiche du concours
    Publié le 06/12/2019 à 16:18
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Après deux semaines de projections et de rencontres sur le thème des différences, la 6ème édition du festival Fleury fait son cinéma s’est clôturée avec la cérémonie de remise des « Masques d’or » le lundi 2 décembre.

 

 

Un « droit à la culture » pour tous

 

Organisée par la Fondation M6, le pôle culture du service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’Essonne et la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, la cérémonie de remise des « Masques d’or » a rassemblé au sein de la maison d’arrêt des femmes les membres du jury, des représentants de l’administration pénitentiaire, plusieurs collaborateurs du Groupe M6, ainsi que des femmes détenues. Plusieurs professionnels du cinéma mobilisés lors des projections étaient également présents pour partager ce moment avec le jury.

 

L’après-midi a débuté avec le visionnage du court-métrage Féeroce de Fabien Ara abordant le thème du genre. Le réalisateur a partagé son point de vue sur la différence, considérant qu’elle était aujourd’hui « de plus en plus assumée et mise en valeur ».

 

Animée par Nathalie Renoux, journaliste M6 et marraine de la Fondation M6, la cérémonie a été l’occasion de rappeler l’importance de la culture dans un parcours de réinsertion. Catherine Schöfer, administratrice de la Fondation M6 et directrice de Paris Première et Téva a souligné que « par les ponts qu’il crée avec l’extérieur, et notamment les professionnels du cinéma, Fleury fait son cinéma est un véritable outil d’ouverture et de compréhension du monde ». Laurent Ridel, directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris, a insisté sur l’originalité du festival, celle de rassembler au sein d’un même jury personnels pénitentiaires et personnes détenues : « La force de ce festival, c’est d’amener les membres du jury – personnes détenues et personnels pénitentiaires – à sortir de leur posture habituelle. Quand on sort de sa posture, il y a de belles rencontres à faire. »

 

Pierre Pech, directeur de la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis s’est adressé aux membres du jury incarcérés : « J’espère que vous saurez profiter de cette expérience pour saisir les opportunités qui s’offriront à vous ». Mariama Mendes, directrice pénitentiaire d’insertion et de probation pour l’antenne de Fleury-Mérogis, a souligné l’importance des partenariats entre tous les acteurs pour ce festival « emblématique et représentatif de l’offre culturelle de Fleury-Mérogis ».

 

 

Des différences pour mieux se (re)trouver

Malgré leurs différences – âge, statut, origines, goûts cinématographiques mais aussi aisance à évoluer dans un groupe – chacun des membres du jury a trouvé sa place au fil du festival et s’est exprimé lors des délibérations et sur scène, lors de la remise des 6 « Masques d’or » aux films primés.

 

Si les avis ont parfois été divergents sur les films, un point les a rassemblés : la parenthèse offerte par ces deux semaines de rencontres. Pour L., surveillante pénitentiaire, le festival a « permis de faire tomber les barrières qu’il peut y avoir entre les personnes détenues, les conseillers d’insertion et nous, les surveillants. Ça contribue à apaiser les relations, on a vraiment passé de bons moments. »

Deux films récompensés

 

Six « Masques d’or » ont été décernés lors cette cérémonie, récompensant 2 films :

Le prix du meilleur film : Get out de Jordan Peele

Le prix du meilleur scénario : Safy Nebbou pour Celle que vous croyez

Le prix de la meilleure réalisation : Jordan Peele pour Get Out

Le prix de la meilleure interprétation masculine : Daniel Kaluuya pour Get Out

Le prix de la meilleure interprétation féminine : Juliette Binoche pour Celle que vous croyez

Le prix de la bande originale : Michael Abels pour Get Out

Si Get Out a fait l’unanimité parmi les membres du jury, ils sont également revenus lors de la cérémonie sur les nombreux autres films qui les ont touchés : Les Invisibles, pour la mise en lumière d’une population oubliée, Mauvaises Herbes pour les trajectoires de vie de ses personnages – auxquels plusieurs membres du jury se sont identifiés, Hasta la vista pour ses personnages « enfermés dans leur propre corps » ou encore Celle que vous croyez pour l’influence des réseaux sociaux dans les relations interpersonnelles…

 

Comme l’a souligné K, membre du jury : « J’ai été amené pendant le festival à regarder des films auxquels je ne me serai pas intéressé quand j’étais dehors. J’ai été touché par ces films, c’est une découverte. »

 

Sabrina Ouazani, actrice et marraine du festival 2019, venue à la rencontre du jury en amont du festival et lors des délibérations, a souligné dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie la qualité d’analyse et l’implication du jury 2019. Le jury a été marqué par l’énergie, l’enthousiasme dont elle a fait preuve lors de ces deux rencontres et évoquent un large sourire aux lèvres « le grand rire de Sabrina, qui résonne encore dans la salle polyculturelle de l’établissement ».

 

Fleury fait son cinéma – comme l’ensemble des actions culturelles menées en détention – est également l’opportunité d’impliquer la société civile dans le milieu carcéral et d’amener chacun à changer son regard sur la prison et les personnes détenues.

  • Communiqué de presse - Fleury fait son cinéma 6ème édition : le palmarès
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Crédits photo : © Aurélien Faidy / M6

Nicolas de Tavernost, président du directoire du Groupe M6, a signé ce mardi 03 décembre 2019 la Charte relative à la représentation des personnes handicapées et du handicap dans les médias audiovisuels.

 

Cette Charte a été élaborée par le Conseil national de l’audiovisuel en lien avec le ministère chargé des personnes handicapées, le ministère de la Culture, le Comité national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et en collaboration étroite avec le Groupe M6 et d’autres acteurs audiovisuels.

 

La Charte fixe un cap avec cinq objectifs à atteindre :

-Accroître la visibilité de la question du handicap par la prise d’engagements annuels de progression par les chaînes,

-Ne pas assigner les personnes handicapées à leur handicap en faisant en sorte que les personnes handicapées interviennent dans les médias de manière inclusive, en les sollicitant au sujet de tous les domaines de la vie sociale, politique, économique, culturelle, etc.

-Changer le regard sur le handicap en le présentant de manière positive et inclusive sans le contenir dans des approches compassionnelles.

-Partager les bonnes pratiques en créant des passerelles entre les chaînes pour qu’elles puissent s’inspirer mutuellement de leurs bonnes pratiques et en accompagnant les rédactions pour un usage des mots justes lorsqu’elles abordent le handicap notamment via la mise à disposition d’un lexique.

-Evaluer les résultats dans les bilans des chaînes qui feront également l’objet d’une présentation lors d’une réunion d’un comité annuel de suivi.

 

Les médias audiovisuels ont la responsabilité d’œuvrer avec force pour l’inclusion de tous les acteurs de la société et contre toutes les formes de discrimination. Le Groupe M6 mesure ainsi pleinement son rôle dans la construction des mentalités et dans la lutte contre les idées reçues.

La Fondation M6 soutient depuis 2 ans l’association RIF (Réseau des musiques actuelles en Ile-de-France) dans le cadre de deux ateliers radio à la maison d’arrêt de Nanterre. 

 

Cette année, pour la 1ère fois, un cycle d’initiation aux métiers techniques du son a été lancé : 36h de formation pour se familiariser avec les techniques de prise de son et de montage.

 

10 détenus ont découvert les différents postes et aspects techniques des métiers du son. L’objectif en fin de parcours : susciter des vocations pour peut-être intégrer une formation qualifiante à la sortie de détention.

 

Cédric Langlois, responsable de l’exploitation chez RTL s’est rendu en détention pour échanger avec eux. Il a pu évoquer son parcours professionnel puis a présenté les différents métiers de ceux qui œuvrent en coulisses pour rendre possible la diffusion d’une émission radio : du technicien chargé de réalisation au média manager.

Cette rencontre a également été l’occasion pour les stagiaires de confronter leurs pratiques à une approche professionnelle et acquérir un certain nombre de réflexes techniques.

 

Cédric Langlois, qui se rendait pour la première fois en détention, nous a confié avoir trouvé « des interlocuteurs investis et une curiosité dans les échanges »;

 

Un 2ème atelier plus éditorial a démarré en octobre avec un autre groupe, les enjeux :  comprendre le processus de construction d’une émission radio, définir un angle éditorial et se transformer en journaliste le temps d’une émission.

 

Le 9 décembre, les stagiaires des deux ateliers mettront en pratique les compétences acquises lors de l’enregistrement en prison d’une émission radio créée par eux pour les détenus de la prison.

Le 24 novembre dernier, deux jeunes accompagnés par l’association SPILE étaient sur la ligne de départ du cross Figaro – EY au profit du Téléthon. Avec eux pour parcourir les 10Km : la Fondation M6 et deux collaborateurs du Groupe, ainsi que des entreprises partenaires de l’association : Sodexo et Aquarelle.

 

Au-delà du défi relevé : 10 au départ / 10 à l’arrivée ; cette course a été l’occasion d’apprendre à se connaitre, d’éprouver ses limites physiques, de les dépasser collectivement dans la bonne humeur et de partager des valeurs communes : ne rien lâcher… ensemble… dans l’entraide et la convivialité.

 

Bravo à tous les runneurs !!

Le festival Fleury fait son cinéma a été officiellement lancé lundi 18 novembre à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis par Sabrina Ouazani, marraine de cette 6ème édition.

 

Un jury initié à l’analyse de film

La semaine précédente, les 13 membres du jury – personnes détenues et personnels pénitentiaires – s’étaient rencontrés pour la première fois, autour de Bertrand Neau, journaliste cinéma M6.

Animateur des journées d’initiation pour la troisième fois, celui-ci a ouvert la séance sur cette phrase : « J’espère que cette participation au festival vous apportera autant de choses que ça m’en apporte de venir vous rencontrer ».

Pendant 2 jours, les membres du jury ont découvert la fabrication de films, guidés par deux scénaristes et réalisateurs : Nathan Ambrosioni et François-Régis Jeanne. Ceux-ci, venus partager leur expérience, découvraient pour la première fois l’univers carcéral. « J’ai senti qu’on a tous appris, qu’on s’est tous apportés quelque chose » a résumé Nathan Ambrosioni, au sortir de la première journée passée avec le jury : « les membres du jury m’ont communiqué leur énergie« .

 

 

Le festival officiellement ouvert par Sabrina Ouazani

C’est donc avec un œil averti que le jury a apprécié le film d’ouverture du festival, Moonlight de Barry Jenkins, lundi 18 novembre à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis. Sabrina Ouazani, marraine 2019 du festival, a ouvert cette 6ème édition et partagé avec la cinquantaine de femmes détenues présentes son regard sur le thème du festival : Les différences. L’actrice, solaire, a répondu avec enthousiasme aux nombreuses questions du public : anecdotes sur son parcours dans le cinéma, choix des films dans lequel elle joue, rôles préférés, rapport aux scènes d’amour… Après une incontournable séance de photos, la marraine a échangé en petit comité avec le jury sur leur rôle dans l’analyse des films en compétition et les prix qu’ils auront à remettre, le lundi 2 décembre prochain.

 

Une programmation éclectique autour des différences 

Chaque après-midi de la semaine, cinquante personnes détenues de la maison d’arrêt des hommes ont assisté à chacune des projections. Celles-ci étaient suivies d’échanges tant sur les thématiques traitées dans les films que sur les enjeux cinématographiques des œuvres projetées :

– Mardi, le droit de chacun à vivre sa vie et s’accomplir malgré le handicap a occupé le débat mené par Patrick Zingile, danseur et comédien, lors de son intervention sur l’amour et la différence, suite à la projection d’Hasta la vista de Geoffrey Enthoven,

– Mercredi, Safy Nebbou a partagé son expérience de réalisateur sur le film Celle que vous croyez,

– Jeudi, en présence d’Eric Frey et Laetitia Grigy, comédiens dans Les invisibles de Louis-Julien Petit, le public s’est interrogé sur le rôle d’une œuvre de cinéma pour sensibiliser sur des causes de société telles que les femmes SDF…

– Enfin, vendredi, Fatima Elayoubi, auteur de « Prière à la lune » (2006) et « Enfin, je peux marcher seule » (2011), qui ont inspiré le film Fatima, s’est prêtée au jeu des questions-réponses sur la barrière de la langue à laquelle elle s’est confrontée lors de son arrivée en France : « il y avait une autre Fatima au fond de moi qui voulait participer au monde qui l’entourait« .

 

Les projections et débats se poursuivent jusqu’au 28 novembre. Le palmarès du festival sera révélé lundi 2 décembre par les membres du jury, lors d’une cérémonie rassemblant institutionnels, professionnels du cinéma et femmes détenues à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.

En février dernier, l’association Sortir de Prison Intégrer l’Entreprise, lançait un appel à bénévoles au sein du Groupe M6. Neuf mois plus tard, 39 collaborateurs ont contribué au programme d’accompagnement vers l’emploi de personnes condamnées ou sortant de prison.

27 simulations d’entretiens menées depuis mars

 

L’association SPILE, soutenue par la Fondation M6, œuvre pour l’insertion socio-professionnelle d’anciens détenus et la lutte contre la récidive à travers trois axes : la mobilisation des entreprises, l’accompagnement individuel vers l’emploi de personnes ayant connu un épisode carcéral, et l’animation d’un réseau d’acteurs spécialisés dans la réinsertion des sortants de prison.

 

Le principe du programme de bénévolat : s’appuyer sur les compétences des collaborateurs du Groupe pour préparer des personnes condamnées ou sortant de  prison à leurs futurs entretiens d’embauche.

Afin de préparer leurs interventions, 39 collaborateurs bénévoles ont participé à l’une des sessions de sensibilisation animées par Héger Derrough, déléguée générale de l’association. Ainsi, depuis mars, 27 simulations d’entretiens ont eu lieu, permettant à 7 personnes en réinsertion de trouver un emploi ou une formation.

 

Les candidats à l’emploi en sortent plus confiants  

 

Pour Héger Derrough, le bénéfice de ce programme est partagé par tous les acteurs : « les candidats à l’emploi en sortent plus confiants, ces temps sont extrêmement utiles tant pour se réapproprier les codes de l’entreprise que de l’entretien ».

 

Bilan positif également du côté des collaborateurs et des collaboratrices : retrouvez le témoignage vidéo de deux d’entre elles, Claudia Baldassarre et Paulina de Brosses.

Retrouvez le témoignage vidéo de deux collaboratrices du Groupe M6

> Suivez toutes les actualités de l’association SPILE sur le profil Linkedin d’Héger Derrough.

Mercredi 27 novembre, la Fondation M6 organise, en partenariat avec la FARAPEJ* la projection du film Les drapeaux de papier, réalisé par Nathan Ambrosioni, suivie d’un débat autour des enjeux de réinsertion pour les personnes détenues.

Cet événement s’inscrit dans le cadre des Journées Nationales Prison, impulsées par le GNCP (Groupe National de Concertation Prison). Cette 26ème édition a pour thème : « Justice, prison : sortir du cercle vicieux ». La Fondation M6 réaffirme à travers cette projection sa volonté de contribuer à faire changer les regards sur les sortants de prison.

 

Chaque année, environ 80 000 personnes sortent de détention. La grande majorité d’entre eux sortent en « sortie sèche », c’est-à-dire sans avoir eu la possibilité de préparer leur réinsertion via par exemple une mesure d’aménagement de peine.

Les drapeaux de papier, réalisé par Nathan Ambrosioni et sorti en 2018, aborde les difficultés rencontrées par un homme de 30 ans à sa sortie de prison, après 12 ans passés derrière les barreaux. Il évoque avec sensibilité les enjeux d’une réinsertion sociale et professionnelle.

La projection sera suivie d’un échange – animé par Nathalie Renoux, journaliste et marraine de la Fondation M6 – lors duquel plusieurs intervenants viendront apporter leur témoignage : Nathan Ambrosioni, réalisateur du film, Bernard Petitgas, incarcéré pendant 12 ans, aujourd’hui sociologue spécialiste des questions en lien avec la détention, et Ronan Palaric, psychologue clinicien, docteur en psychologie au sein du service criminologie ARCA.

Ce ciné-débat se déroulera le mercredi 27 novembre à 18h30 dans les locaux du Groupe M6 à Neuilly-sur-Seine, sur inscription uniquement. Si vous souhaitez y participer, inscrivez-vous ici.

 

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*A propos de la FARAPEJ (Fédération des associations Réflexion-Action, Prison et Justice) :

Aider les personnes détenues et leurs proches à vivre ce moment difficile de leur existence, ainsi qu’à faire respecter leurs droits, limiter les effets déstructurants de la prison, réfléchir sur le sens de la sanction pénale, tels sont les objectifs des quelque soixantaine-dix associations réunies au sein de la FARAPEJ. Plus de 600 salariés et plus de 4500 bénévoles accompagnent les personnes détenues de la quasi totalité des prisons françaises, auprès des proches en attente de parloir, dans l’accompagnement et l’hébergement des sortants et dans le développement des sanctions appliquées dans la communauté.

 

Membres du GNCP :

ANVP – Aumôneries catholique, protestante et musulmane – La Cimade – Croix-Rouge Française – FARAPEJ – Fédération des Acteurs de la Solidarité – Genepi – Secours Catholique Caritas France – UFRAMA – Petits frères des Pauvres

Du lundi 18 novembre au lundi 2 décembre, la Fondation M6 organise, en partenariat avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation de l’Essone et la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, la 6ème édition du festival Fleury fait son cinéma.

Cette année, le festival mettra à l’honneur « Les différences », sous le parrainage de l’actrice Sabrina Ouazani. Le lundi 18 novembre, le film Moonlight de Bary Jenkins sera présenté lors de la cérémonie d’ouverture. Puis pendant deux semaines, les séances auront lieu dans 3 bâtiments de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, permettant aussi bien à des hommes qu’à des femmes incarcéré(e)s de participer à l’événement.

 

Un jury doublement mixte

Six prix seront remis aux huit films en compétition le lundi 2 décembre, lors de la cérémonie de clôture. Ils récompenseront : le/la meilleur(e) film, interprétation féminine, interprétation masculine, bande originale, réalisation et scénario.

Pour décerner ces prix, un jury doublement mixte : des femmes, des hommes, parmi les personnes détenues, et parmi le personnel pénitentiaire de l’établissement, initiés en amont du festival à l’analyse de film. Ce sera pour tous l’occasion de se découvrir autrement, les rapports étant – à l’instar du thème choisi – différents de ceux existants dans le quotidien de la détention.

 

Le cinéma comme fenêtre d’ouverture sur le monde

L’objectif de ce festival : rassembler, malgré les différences. Rassembler des mondes qui ne se côtoient pas, pour favoriser les échanges et faire changer les regards. Ces deux semaines de compétition donnent la possibilité aux participants de faire évoluer leur esprit critique, d’apprendre de nouvelles choses sur le cinéma, mais aussi d’échanger, au-delà des films, sur des sujets de société variés.

En effet, chaque projection conduira à des débats consacrés aux thèmes abordés dans les œuvres grâce à la présence de membres de l’équipe des films (réalisateurs, acteurs, producteurs…) et de spécialistes du cinéma. Entre autres invités figureront Safy Nebbou, réalisateur de Celle que vous croyez, Fatima Elayoubi, auteur des livres qui ont inspiré Fatima, Jean-Louis Padis, directeur de photographie et spécialiste de l’animation…

Les huit films en compétition :

  • Celle que vous croyez de Safy Nebbou / 2019
  • Fatima de Philippe Faucon / 2016
  • Get out de Jordan Peele / 2017
  • Hasta la vista de Geoffrey Enthoven / 2012
  • Les invisibles de Louis-Julien Petit / 2019
  • L’île aux chiens de Wes Anderson / 2018
  • Mauvaises herbes de Kheiron / 2018
  • Tomboy de Céline Sciamma / 2011

La Fondation M6 tient à remercier les collaborateurs et collaboratrices du groupe M6 qui se sont impliqués pour organiser et faire vivre le festival.

À propos de la Fondation M6 :

Depuis 2010, la réinsertion des personnes détenues est au coeur des préoccupations de la Fondation M6. C’est un choix de mécénat guidé par la volonté du Groupe M6 de s’engager pour une cause peu soutenue mais répondant à un véritable enjeu sociétal : la récidive.

Ainsi, la Fondation soutient et met en place des projets autour de trois grands axes : l’accompagnement et le retour vers l’emploi, la lutte contre l’illettrisme et l’accès à l’éducation et la culture comme vecteur de resocialisation. En 9 ans, plus de 20 000 personnes détenues et leur famille qui ont bénéficié de nos actions.

 

À propos de l’Administration Pénitentiaire :

Les personnes détenues, bien que privées de liberté, font partie intégrante de notre société. Entretenir ce lien avec le monde extérieur, voire le renforcer, fait partie des missions de prévention de la récidive et de réinsertion confiées à l’administration pénitentiaire. La programmation d’actions culturelles en milieu carcéral revêt, de ce point de vue, une importance particulière au sens où l’art et la culture incitent à l’ouverture à soi-même et aux autres, créent des espaces de dialogue et enseignent à douter tout en donnant des clefs de compréhension du monde. Chaque année, partout en France, les services pénitentiaires d’insertion et de probation organisent de nombreux projets investissant une grande diversité de champs artistiques dans l’ensemble des établissements pénitentiaires, avec le concours de partenaires, qu’il s’agisse d’institutions culturelles, d’artistes ou d’associations. Tous contribuent à signifier aux personnes détenues que l’art les concerne, que les lieux de culture leur sont ouverts et que l’acte de création, peut rendre fierté, confiance et sentiment d’appartenance à une collectivité.

 

CONTACTS PRESSE

FONDATION M6 :  Emmanuelle Tanneau

emmanuelle.tanneau@m6.fr – 01 41 92 27 11

DIRECTION DE L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE – COMMUNICATION : Jocelyn Defawe

jocelyn.defawe@justice.gouv.fr  01 70 22 83 16

DIRECTION INTERREGIONALE DES SERVICES PENITENTIAIRES – COMMUNICATION : Marie Dormieu

marie.dormieu@justice.fr – 01 46 15 93 33

  • Communiqué de presse - 6ème édition du festival Fleury fait son cinéma
    Publié le
    1,08 Mo

Pour son premier engagement en faveur de l’environnement, la Fondation M6 lance son appel à projets « Impulse le changement » pensés et portés par des personnes détenues.

 

Pourquoi ?

En prison aussi, il est possible de contribuer à la préservation de l’environnement et d’impulser le changement.

 

L’idée ?

Permettre aux personnes détenues accompagnées par un référent de réfléchir à un projet environnemental en prison. Ce projet devra apporter des solutions concrètes à l’échelle de l’établissement pénitentiaire candidat et permettra de faire du temps d’incarcération un temps utile au service du collectif.

 

Qui peut répondre ?

Le projet doit être initié et porté par un groupe de personnes détenues incarcérées dans un établissement pénitentiaire de France métropolitaine ou d’Outre-mer, et encadré par un référent intervenant au sein de la prison (SPIP, enseignant, association, étudiant, surveillant pénitentiaire ou tout autre acteur…).

 

À LA CLÉ, UNE DOTATION ENTRE 5 000 ET 15 000 EUROS POUR LE PROJET LAURÉAT!

 

NB : Le financement ne pourra être versé qu’auprès d’un organisme à but non lucratif.

 

Comment postuler ?

  1. Préinscription auprès de la Fondation M6 en envoyant un email d’intérêt à participer à fondation@m6.fr
  2. Compléter la fiche de candidature téléchargeable ci-dessous
  3. Renvoyer la fiche de candidature et les documents annexes requis avant le 14 février 2020 à fondation@m6.fr

 

Vous trouverez l’ensemble des informations et des critères d’éligibilité dans les deux documents ci-dessous.

 

Pour toute question sur l’appel à projets « Impulse le changement », contactez-nous à l’adresse email suivante : fondation@m6.fr.

  • Dossier de présentation – Appel à projets « Impulse le changement » 2020
    Publié le 06/11/2019 à 15:00
    17,49 Mo
  • Dossier de candidature - Appel à projets « Impulse le changement » 2020
    Publié le 06/11/2019 à 15:00
    26,41 Ko

« Les alternatives à l’incarcération : comment sortir de la culture de l’enfermement en France ? » : c’était le thème du débat organisé par la Fondation M6 le jeudi 10 octobre dernier dans les locaux du Groupe M6. La soirée a réuni une cinquantaine de partenaires associatifs, institutionnels, et issus du monde de l’entreprise, engagés pour l’insertion des personnes placées sous main de justice, ainsi que plusieurs collaborateurs du Groupe M6.

Au cours de la soirée animée par Nathalie Renoux, journaliste et marraine de la Fondation M6, quatre intervenants ont pu partager leur expérience : Suresh T., « compagnon » des Foyers Matter et employé de cuisine en restauration collective ; Angélique Heidsieck, vice-présidente du tribunal de grande instance de Versailles ; Cécile Dangles, vice-présidente chargée de l’application des peines au tribunal de grande instance de Lille ; et Marc Renart, vice-président des Foyers Matter (association qui accompagne des personnes condamnées en aménagement de peine).

L’objectif de la soirée, identifier les enjeux et éventuels freins des différents acteurs du parcours justice sur les alternatives à l’incarcération et répondre à cette question centrale : comment éviter le recours à la détention qui, dans bien des cas, reste la peine de référence? Pour rappel, au 1er juillet 2019, seules 22,5% des personnes écrouées étaient placées en aménagement de peine, alors même que la densité carcérale globale atteignait les 117,4% en moyenne et plus de 200% dans plusieurs maisons d’arrêt.

Pour Marc Renart, ancien chef d’entreprise, continuer à enfermer certaines personnes, notamment avant qu’elles ne soient jugées, relève d’un paradoxe : « Quand on sait qu’il y a 20 000 prévenus (en attente de jugement) et 10 000 personnes en surnombre par rapport au nombre de places en prison, on se rend compte qu’il y a un réel enjeu sur les alternatives, avant même le jugement. »

Angélique Heidsieck a souligné le rôle du législateur qui, depuis plusieurs années au travers des lois et réformes pour la justice, incite les juges à prononcer de plus en plus de sanctions alternatives à l’incarcération, même si l’évolution des pratiques des magistrats reste encore nécessaire afin d’y recourir plus systématiquement.

Les obstacles à la sortie de prison sont nombreux : logement, santé, emploi… L’insertion durable n’est possible qu’en travaillant tous ces enjeux. Pour Cécile Dangles, il est important de construire le projet « avec » les personnes suivies en leur faisant confiance, ainsi qu’en « utilisant les initiatives existantes » portées par différents acteurs de la société (associations, entreprises, collectivités…).

Suresh T., accompagné par les Foyers Matter depuis juillet dans le cadre d’un aménagement de peine, a tenu à souligner le rôle primordial des bénévoles dans son parcours : « En prison, on est regardés comme des criminels, alors qu’aux Foyers Matter, les accompagnateurs comme les bénévoles nous considèrent comme des personnes normales : ça change tout. ». C’est en effet l’un des points importants dans le travail de « réconciliation » des compagnons avec la société mené par l’association, confirme Marc Renart.

La rencontre s’est achevée sur des questions-réponses, émanant de partenaires associatifs et anciens détenus présents, autour des moyens à mettre en œuvre pour favoriser les alternatives et sur les avancées prévues par la nouvelle loi de programmation pour la justice… La question de l’opinion publique sur ces alternatives ayant été plusieurs fois abordée lors de l’échange, Isabelle Verrecchia, déléguée générale de la Fondation M6, a proposé que, lors de la prochaine soirée-débat, chacune des personnes présentes vienne accompagnée par une personne de son entourage étrangère à la question pénitentiaire, persuadée qu’une stratégie « de petits pas » peut porter ses fruits dans le travail de sensibilisation mené par les acteurs présents !

© J. Lemonnier / Fondation M6

Le 21 septembre 2019, le Groupe M6 a décidé de soutenir la Fondation pour la Recherche Médicale pour faire progresser la recherche et trouver un jour un traitement efficace pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. 

 

Lors de cette journée, les différentes chaînes du groupe re-diffuseront symboliquement un souvenir inscrit dans la mémoire de leurs téléspectateurs : leur jingle publicitaire historique.
De plus, des présentateurs et journalistes expliqueront l’importance de soutenir la recherche et les raisons de ce changement de jingle publicitaire. Le but est de faire prendre conscience aux français épargnés par la maladie, de la chance qu’ils ont de pouvoir encore se souvenir. A l’occasion de cette campagne baptisée « Une Journée pour se souvenir » les marques et tous les médias seront invités à rejoindre la mobilisation.

 

Cette opération sera relayée sur les antennes RTL : 

  • RTL, Le Journal Inattendu par Vincent Parizot, le samedi 7 septembre à 12h30
  • RTL, On est fait pour s’entendre par Flavie Flament, le 18 septembre à 15h

 

Les dons collectés dans le cadre de cette campagne permettront de financer un appel à projets lancé par la FRM en 2019 en collaboration avec la Fondation Alzheimer. L’objectif est d’attirer de nouveaux acteurs dans ce domaine de recherche et d’encourager la recherche au croisement de disciplines différentes. Doté de 5 millions d’euros, il financera prioritairement des travaux innovants et interdisciplinaires destinés à comprendre les mécanismes de la maladie et susceptibles de déboucher sur un dépistage précoce et des traitements pour lutter contre la maladie d’Alzheimer.

Pour la 6ème édition des Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme, du 8 au 15 septembre 2019, plusieurs établissements de l’Administration pénitentiaire ont décidé de mettre en lumière leurs solutions contre l’illettrisme.

 

Rappelons que le ministère de la Justice est l’un des membres fondateurs du Groupement d’Intérêt Public ANLCI et que la prévention et la lutte contre l’illettrisme figurent parmi ses priorités.

 

Selon l’Administration pénitentiaire, sur les 79 785 personnes détenues au 1er janvier 2018, 96,3 % sont des hommes. De nombreux détenus ont suivi une scolarité chaotique. 76,2 % ne dépassent pas le niveau CAP. 22,7 % des personnes détenues entrantes ont des besoins importants dans le domaine de la maîtrise des savoirs de base, notamment dans la langue française.

 

« Le service public pénitentiaire assume une double mission : il participe à l’exécution des décisions et sentences pénales et au maintien de la sécurité publique, et il favorise la réinsertion sociale des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire. »

 

L’Administration pénitentiaire prend en compte les difficultés de certains détenus avec les compétences de base et les prend en charge par le biais des cours donnés par des enseignants de l’Education nationale. Elle mobilise également pour cela des partenaires associatifs notamment sur le champ de l’action culturelle.

 

En 2019, l’Administration pénitentiaire, la Fondation du Groupe M6 et l’ANLCI se sont associées pour mettre à disposition des intervenants un guide pratique « Comment animer un atelier d’écriture en milieu carcéral ».

 

Le guide a été diffusé pour faciliter le déploiement du concours d’écriture Au-delà des lignes co-organisé par la Fondation M6 qui a concerné plus de 50 établissements et 450 détenus en 2019.

 

> Découvrir le guide pratique « Comment animer un atelier d’écriture en milieu carcéral »

> Découvrir le programme des Journées nationales d’action contre l’illettrisme

 

 

 

Le Kit Plio revient !

 

Le Groupe M6 se mobilise pour l’opération de rentrée Kit Plio. Un achat pratique et solidaire au profit de Handicap International. 

En 2019, le Kit Plio revient une nouvelle fois pour la rentrée scolaire, accompagné par Shaun le Mouton. Pratiques, malins et solidaires, ces protèges-livres prêts à l’emploi sont les alliés des parents et des enfants pour une rentrée réussie.

Vendu par Handicap International, il permet de financer les projets de l’association sur le terrain.

Où le trouver ? : Dans les grandes surfaces alimentaires, grands magasins, librairies, papeteries et sur le site handicap-international.fr

 

Handicap International est une association reconnue d’utilité publique, cofondatrice de la Campagne internationale pour interdire les mines, co-lauréate du prix Nobel de la paix en 1997.

http://www.handicap-international.fr/

La Fondation M6 soutient depuis le début d’année la Cravate Solidaire de Lille : luttant contre les discriminations et injustices sociales notamment dans l’insertion professionnelle, la Cravate Solidaire a notamment développé des ateliers de préparation à l’entretien d’embauche, qui s’adressent aux demandeurs d’emploi les plus éloignés du milieu du travail. Ces ateliers sont animés par des professionnels des ressources humaines et de l’image.

Le projet « Coup de pouce à nouveau départ » a été retenu par la Fondation M6 pour un soutien en 2019 sur le volet « Retour à l’emploi des personnes détenues« . Une quarantaine de personnes sous main de justice bénéficieront ainsi tout au long de l’année d’un atelier de préparation à l’entretien, en 3 parties :

  • Choix d’une tenue professionnelle sur les conseils de professionnels de l’image
  • Simulation d’entretien d’embauche par des professionnels du recrutement, puis débriefing permettant aux recruteurs professionnels de prodiguer des conseils sur le fond et la forme de l’entretien
  • Shooting photo permettant de travailler sur l’image et l’estime de soi, et de disposer d’une photographie professionnelle pour le CV

 

Une action pragmatique et efficace pour booster les candidats dans leur préparation aux entretiens de recrutement !

Le 26 juin dernier, les équipes lilloises du Groupe M6 étaient réunies autour des équipes de la Cravate Solidaire pour échanger autour de la question de la réinsertion des personnes sous main de justice. Ce moment convivial s’est poursuivi par une collecte de vêtements et accessoires au profit de l’association : 79 kg de tenues professionnelles ont ainsi été collectées, permettant de doter 20 candidats d’une tenue adaptée à leurs futurs entretiens !

 

> En savoir plus sur la Cravate Solidaire de Lille

Crédits photos © Cravate Solidaire

La Fondation du Groupe M6 a le plaisir d’annoncer le lancement de 100 bourses pour des permis de conduire afin de répondre aux enjeux de mobilité et d’emploi des personnes ayant connu un épisode carcéral.

Pour faciliter l’accès à l’emploi ou aux formations des personnes sorties de prison, la Fondation du Groupe M6 facilite la réinsertion professionnelle en prenant la mobilité comme point d’entrée.

L’aide financière attribuée (1000 euros maximum) doit permettre de lever le frein à la reprise d’une activité professionnelle ou formation lorsque la personne n’est pas titulaire du permis de conduire.

 

Qui peut répondre ?
Les organismes à but non lucratif et SPIP accompagnant des personnes à leurs sorties de prison et/ou pendant l’exécution de leurs peines alternatives ou de mesures de justice.
Pour être éligible, la demande d’aide auprès de la Fondation M6 doit concerner un minimum de 3 bénéficiaires répondant aux critères indiqués dans la fiche de candidature.

 

Comment postuler ?
Compléter la fiche de candidature téléchargeable ci-dessous.
Renvoyer la fiche de candidature et les documents annexes requis à fondation@m6.fr

Vous trouverez les critères d’éligibilité ainsi que les étapes à suivre en téléchargeant la fiche d’inscription ci-dessous.

 

  • Critères d'éligilbilité et fiche de candidature - 100 bourses pour le permis de conduire 2019
    Publié le 19/07/2019 à 00:00
    125,50 Ko

Retour en images sur un moment clé du concours d’écriture Au-delà des lignes : les délibérations des 8 jurys régionaux et du jury national… Du 6 mai au 3 juin 2019, chacun des 55 membres du jury se sont réunis à Lille, Lyon, Bordeaux, Rennes, Dijon, Strasbourg ou Neuilly-sur-Seine afin de partager leurs ressentis sur leurs lectures des textes participants au concours.

 

Après sélection des 176 textes finalistes par les jurys régionaux, le jury national a quant à lui distingué les 20 lauréats de cette 4ème édition 2019. Ces délibérations font chaque année l’objet de débats animés : pour partager cet intense moment aux participants, nous avons glissé une caméra lors de certains de ces échanges.

 

Le film qui en ressort a été diffusé lors des remises des prix du concours (le 25 juin au Centre Pénitentiaire d’Orléans-Saran et le 3 juillet à la Direction de l’Administration pénitentiaire) et envoyé à tous les enseignants afin d’être partagé aux participants.

 

Vous y découvrirez quelques-uns des visages des membres du jury ; plus largement, c’est l’implication de chacun d’entre eux que nous souhaitons saluer : auteurs, journalistes, directeurs interrégionaux, inspecteurs de l’Education nationale… ils ont, cette année encore, donné de leur temps pour aller à la rencontre et conseiller les participants, pour lire et défendre leurs textes avec ferveur, attention et bienveillance. Nombre d’entre eux – qui ont entre-aperçu la réalité carcérale pour la 1ère fois avec le concours – nous ont confié ressortir de ces échanges avec un autre regard sur la prison et les personnes détenues

 

Au-delà des lignes : les délibérations !

En 2019, le concours Au-delà des lignes a eu la chance de s’appuyer sur un jury composé de :

Valérie Decroix, Claire Lefebvre, Michel Quint, Christine Salvary, Franck Thilliez, Sophie Adriansen, Loïc Ben-Ghaffar, Angélique Cléret, Jean Devries, Jacques Expert, Gaëlle Pingault, Jérôme Soligny, Julie Ewa, Nicole Forget, Eric Genetet, Hubert Moreau, Joël Baqué, Jacques-Olivier Bosco, Lenka Hornakova-Civade, Laurence Roche Thevenet, Stéphane Scotto, Sylvie Charbonnel, Laura El Makki, Anne-Sophie Monglon, Plana Radenovic, Laurent Ridel, Marie-Chantal Bernard Francillette, Cathy Galliègue, Muriel Guégan, Pascale Lavenaire, Sylvia Pierre, Baptiste Beaulieu, Sandrine Fradin, Rudi Molleman, Alain Pompigne, Barbara Constantine, Anne Delaflotte Mehdevi, Willy Graff, Sylvie Salles, Pascal Vion, Amin Mbarki, Maxime Chattam, Louise Colcombet, Jonathan Curiel, Elsa Guiol, Zair Kedadouche, Bernard Lehut, Alexis Michalik, Eric Naulleau, Eric Nédélec, Nathalie Renoux, Rachid Santaki, Albert Menelik Tjamag, Valérie Tong Cuong, Ludovic-Hermann Wanda.

Un sincère merci à eux !

Cinq des vingt lauréats 2019 avaient déjà été récompensés la semaine dernière au Centre Pénitentiaire d’Orléans-Saran (+ d’infos). Mercredi 3 juillet, s’est tenue la 2nde remise des prix du concours Au-delà des lignes au sein des locaux de l’Administration Pénitentiaire, en présence de 3 lauréats, et d’un public nombreux – plus d’une centaine de personnes – composé d’enseignants, personnels pénitentiaires, membres du jury et partenaires…

En ouverture de la cérémonie, Stéphane Bredin, Directeur de l’Administration Pénitentiaire s’est félicité de l’ampleur du concours cette année, avec plus de 450 personnes détenues participantes dans 53 établissements. Un important changement d’échelle (pour mémoire l’édition 2018 avait réuni 26 établissements et 207 participants) rendu possible grâce à l’efficacité du travail partenarial mise en œuvre entre la Fondation M6, l’Administration Pénitentiaire et l’Education nationale a tenu à souligner Eric d’Hotelans, Président de la Fondation du Groupe M6. Juliette Da Costa Moreira, Adjoint au chef de bureau de l’école inclusive (Education nationale) a rappelé que la lutte contre l’illettrisme est une priorité pour les enseignants, et tout particulièrement dans le milieu carcéral, où l’acquisition de l’écrit est un élément essentiel dans le parcours d’insertion. Madeleine Mathieu, Directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse (6% des participants au concours étaient mineurs) a quant à elle loué cette initiative et la puissance des textes des participants : « ils ont forcé l’admiration de tous, en démontrant par leur texte leur capacité à aller à leur propre rencontre et à s’ouvrir vers un avenir positif ».

 

Chacun des lauréats présents – Bashkim, Antony, Bouchra – sont tour à tour montés sur scène accompagnés de leur enseignant et d’un membre du jury, afin de recevoir leur prix, des bons d’achats pour des enseignes culturelles, qui leur permettront de poursuivre leur plongée dans le monde de la lecture et l’écriture.

 

Les lauréats qui n’ont pu se déplacer sur l’une des cérémonies seront distingués et récompensés au sein même de leurs établissements. Ils ont toutefois été mis à l’honneur : leurs prix ont été remis à leurs enseignants et leurs textes mis en voix par Ménélik (membre du jury) et des collaborateurs de l’Administration Pénitentiaire et du Groupe M6, accompagnés de deux musiciennes de l’Orchestre de Chambre de Paris.

Près d’une vingtaine de membres du jury avaient répondu présents pour venir récompenser les lauréats : Sophie Adriansen (Autrice), Angélique Cléret (Journaliste Ouest-France), Louise Colcombet (Journaliste Le Parisien), Jonathan Curiel (Directeur général adjoint des programmes M6, auteur), Eric Genetet (Romancier), Lenka Hornakova-Civade (Peintre et écrivain), Bernard Lehut (Journaliste littéraire RTL), Anne Delaflotte Mehdevi (Auteure), Menelik (Scénariste, réalisateur, producteur), Anne-Sophie Monglon (Auteur), Hubert Moreau (Directeur interrégional des services pénitentiaires de Strasbourg), Gaëlle Pingault (Auteur et orthophoniste), Nathalie Renoux (Journaliste M6 et marraine de la Fondation M6), Laurent Ridel (Directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris), Rachid Santaki (Auteur), Valérie Tong Cuong (Écrivain), Ludovic-Hermann Wanda (Écrivain et formateur en maîtrise du verbe)… (cf. photo ci-dessous)

 

La Fondation remercie chaleureusement les participants, leurs enseignants, les personnels de l’administration pénitentiaire qui ont rendu ce concours et ces remises des prix possibles, ainsi que les 55 membres du jury 2019 ! Eric d’Hotelans a d’ores et déjà donné rendez-vous aux enseignants et membres du jury pour l’année prochaine !

 

Chaque participant a reçu le recueil de cette édition 2019, dans lequel l’ensemble des textes est publié.

Les 20 lauréats 2019 du concours Au-delà des lignes

CATEGORIE DÉBUTANTS > DÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS

Lauréats mineurs :
1er prix – Djamal pour « Rencontre-moi si tu peux »
2ème prix – Antonio pour « Détention »
3ème prix – Maïwenn pour « J’ai rencontré le Triskel »

Lauréats majeurs :
1er prix – Bashkim pour « Kosovo »
2ème prix – Vernon pour « Une rencontre surprise »
3ème prix – Ardjian pour « Une rencontre »

 

CATEGORIE INTERMÉDIAIRES > DÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS

Lauréats mineurs :
1er prix – Saif pour « L’île perdue »
2ème prix – Ibrahim pour « Le 1er mot »
3ème prix – Rédouane pour « Road Trip »

Lauréats majeurs :
1er prix – Daniel pour « J’ai été content de… »
2ème prix – Michel pour « Rencontre éphémère et naturelle »
3ème prix ex aequo – David pour « L’arlésienne »
3ème prix ex aequo – Eduardo pour « Les 7 portes »

 

CATEGORIE CONFIRMÉS > DÉCOUVRIR LES TEXTES LAURÉATS

Lauréats mineurs :
1er prix – Bouchra pour « Les malheurs de la misère »
2ème prix – Antony pour « Sans titre »
3ème prix – Alpha pour « Sans titre »

Lauréats majeurs :
1er prix – Aurélien pour « Le petit vieux »
2ème prix – Daniel pour « La dernière rencontre »
3ème prix ex-aequo – Tristan pour « J’ai rencontré le diable »
3ème prix ex-aequo – Faouzi pour « Sans titre »

Découvez les textes des lauréats récompensés lors de la cérémonie du 3 juillet

  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Débutants
    Publié le 04/07/2019 à 00:00
    946,24 Ko
  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Intermediaires
    Publié le 04/07/2019 à 00:00
    1,58 Mo
  • Découvrir les textes lauréats - Catégorie Confirmés
    Publié le 04/07/2019 à 00:00
    1,94 Mo
Crédit photos : © Aurélien Faidy / M6

Mardi 25 juin s’est tenue au Centre Pénitentiaire d’Orléans-Saran la remise des prix de la 4ème édition d’Au-delà des lignes. Le concours d’écriture, mené par la Fondation M6 et l’Education Nationale en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire a réuni 53 établissements pénitentiaires pour cette 1ère édition nationale.

Le concours Au-delà des lignes a pour ambition de lutter contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture*, enjeu majeur pour lutter contre la récidive tel qu’il l’a été souligné lors de la cérémonie, la maitrise de la langue française étant « le 1er outil de réinsertion des personnes sous main de justice. »

 

454 femmes, hommes et mineurs incarcérés ont pris la plume en 2019 autour du thème « Une rencontre », accompagnés par plus d’une soixantaine d’enseignants de l’Education Nationale lors d’ateliers d’écriture. Tous ont partagé un moment d’échange autour du plaisir des mots avec l’un des 55 membres du jury venus à leur rencontre entre les murs, entre janvier et avril dernier.

 

Chaque participant a reçu le recueil de cette édition 2019, dans lequel l’ensemble des textes est publié.

Extraits de leurs prisons pour l’occasion, accompagnés par leurs surveillants et/ou leurs enseignants, cinq des vingt lauréats 2019 ont été mis à l’honneur lors de cette cérémonie.

 

Sous l’impulsion de la Direction interrégionale, de l’établissement, de la direction du service pénitentiaire d’insertion et de probation, et du centre scolaire, la cérémonie a réuni près de 80 invités dans le gymnase de l’établissement : lauréats, participants au concours au sein du Centre pénitentiaire, enseignants ayant participé avec leurs élèves, personnels du surveillance et d’insertion et de probation…

 

Plusieurs membres du jury Au-delà des lignes étaient également présents : Amin MBarki (Chef de bureau des politiques sociales, d’insertion et d’accès aux droits des PPSMJ, Ministère de la Justice), Barbara Constantine (Autrice), Eric Nédélec (directeur adjoint de l’Anlci), Plana Radenovic (Journaliste de Journal du dimanche), Nathalie Renoux (Journaliste M6 et marraine de la Fondation M6), Rachid Santaki (Auteur), Pascal Vion (Directeur interrégional des services pénitentiaires de Dijon)…

Les lauréats présents, Ardjian, Vernon, David, Michel et Daniel, accompagnés sur scène par leurs enseignants ont chacun reçu, outre les félicitations du jury, des bons d’achats pour des enseignes culturelles. Chacun d’entre eux a pu revenir sur la genèse de son texte et son rapport aux mots. Les textes des lauréats ont été lus avec beaucoup d’engagement par 5 élèves du centre scolaire du centre pénitentiaire tout au long de la cérémonie. Quelques heures durant, tous ont ainsi partagé un moment de joie et de fierté.

 

Une deuxième cérémonie aura lieu le mercredi 3 juillet à la Direction de l’Administration pénitentiaire à Paris, qui accueillera cinq autres lauréats. Ceux qui n’auront pu se déplacer sur l’une des cérémonies seront distingués et récompensés au sein même de leurs établissements dans les jours qui arrivent. L’ensemble des textes lauréats sera publié sur ce site à compter du 4 juillet 2019.

 

Découvrez ci-dessous les textes d’Ardjian, Vernon, David, Michel et Daniel, récompensés le 25 juin dernier dans les catégories débutants, intermédiaires et confirmés…

* 20,2% des personnes détenues échouent au bilan de lecture proposé à l’entrée en détention (9,6% sont en situation d’illettrisme au regard du test)

Quelle place pour les mots en prison ?”, voici le thème retenu pour la soirée-débat organisée jeudi 11 avril dernier par la Fondation M6. Celle-ci a accueilli une soixantaine de partenaires – issus de l’Administration pénitentiaire, d’associations investies en prison, fondations ou encore d’entreprises et de collaborateurs du Groupe M6, autour de photographies de l’exposition « Prisons » de Grégoire Korganow.

Animé par Nathalie Renoux, présentatrice M6 et marraine de la Fondation M6, le débat a réuni Héloïse Adam, responsable locale d’enseignement (Education nationale) à la maison d’arrêt des femmes de Versailles, Alain Faure, coordinateur de Citad’elles (magazine féminin réalisé entre les murs par des femmes longues peines à Rennes), Thérèse Mérel, rédactrice au sein de ce magazine de 2014 à 2016, et Loïc Ben-Ghaffar-Dumortier, chef du département des politiques d’insertion de probation et de prévention de la récidive à la direction interrégionale de l’Administration Pénitentiaire à Rennes.

 

Avec 1 détenu sur 3 en grande difficulté de lecture, l’acquisition des savoirs de base pendant le temps de détention constitue un fort enjeu pour l’insertion future des personnes détenues. Comme l’indique Loïc Ben-Ghaffar-Dumortier « outre la nécessité de l’écrit dans le quotidien d’un épisode carcéral, la lecture et l’écriture c’est le socle d’un parcours d’insertion ». Ce dernier souligne l’importance du partenariat pour l’Administration pénitentiaire sur ce thème : Education nationale, fondations et acteurs associatifs… autant d’actions mises en place autour de la lecture et l’écriture qui contribuent à réconcilier avec les mots et ramener progressivement vers l’enseignement classique.

 

L’apprentissage de la lecture et de l’écriture sont ainsi les premiers objectifs poursuivis par l’Education Nationale en détention, comme l’explique Héloïse Adam : « Travailler sur les mots c’est mettre des mots sur ce qu’on vit. ». Et en cette matière, tous les moyens sont bons : parfois le lien familial amène à la lecture comme dans ce projet d’atelier lecture et parentalité mené actuellement à la maison d’arrêt de Versailles, où des femmes détenues enregistrent des histoires du soir pour leurs enfants. La lecture devient alors un lien précieux.

Côté magazine Citad’elles, « on utilise tous les formats d’écriture en journalisme » comme l’explique Alain Faure. « Les rédactrices démarrent en binôme et sur des articles très courts. Petit à petit, elles prennent confiance en elles et passent a des articles plus longs et fouillés. ».
Sur la question du rapport aux mots dans le contexte si particulier de la détention, chacun a partagé son expérience et celle de Thérèse Mérel, qui s’est investi dans le magazine Citad’elles lors de sa détention à Rennes, a particulièrement touché les invités : « Citad’elles m’a permis de comprendre que j’existais. Que je n’étais pas nulle comme on me le disait dans l’enfance. L’écriture m’a permis de me réconcilier avec moi-même. ».

 

La rencontre s’est achevée par la diffusion en avant-première la bande-annonce du film de Grégoire Korganow « Mon rêve familier ». Grégoire Korganow a demandé à des personnes incarcérées de raconter leurs rêves à l’écrit. Il a reçu plus de 130 lettres, qu’il a fait lire à haute voix, face caméra, par des anonymes non-détenus. Il décrit le film qui en résulte comme une « tentative de lien » entre l’intérieur et l’extérieur…

© E.Tanneau / Fondation M6

La Fondation M6 et l’ANLCI (Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme) ont le plaisir d’annoncer la parution du recueil « Comment animer un atelier d’écriture en milieu carcéral ? », disponible gratuitement sur www.illettrisme-solutions.fr.

 

Pour lutter contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture, la Fondation M6, l’Education Nationale et l’Administration pénitentiaire portent le concours d’écriture national Au‐delà des lignes, en partenariat avec l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, depuis 2016.

 

Afin d’outiller les acteurs qui interviennent en prison au cours d’ateliers d’écriture, porter des éclairages sur les moyens de les animer dans ce contexte spécifique, la Fondation M6 et l’ANLCI ont souhaité prolonger leur partenariat, à travers ce recueil de pratiques.

 

Il est conçu comme un guide qui permettra à celles et ceux qui veulent animer un atelier d’écriture de trouver des repères pour agir et faire naître le plaisir d’écrire notamment chez les personnes détenues.

 

Rédigé par une experte missionné par l’ANLCI, Catherine Tabaraud, il a été réalisé grâce aux enseignants qui ont témoigné de leurs pratiques : merci à eux !

 

> Ce recueil est disponible sur le site www.illettrisme-solutions.fr auprès de l’ANLCI et en téléchargement ci-dessous.

> Plus d’infos sur le concours d’écriture Au-delà des lignes

 

 

 

  • Recueil de pratiques "Comment animer un atelier d’écriture en milieu carcéral ?"
    Publié le 27/03/2019 à 00:00
    2,70 Mo

 

LE GROUPE M6 SE MOBILISE AUX CÔTÉS DU SIDACTION POUR SES 25 ANS

Cette année encore, M6 participera à l’élan de solidarité nationale en faveur du Sidaction.

Du 4 au 7 avril, le Groupe ouvrira son antenne au Sidaction pour permettre au plus grand nombre d’avoir accès à l’information concernant la recherche, la prévention, l’accès aux soins, la vie avec le VIH.

Une émission exceptionnelle le Vendredi 5 avril

25 ans après le premier Sidaction, le 7 avril 1994, les chaînes historiques partenaires du Sidaction dont M6 vous donnent rendez-vous pour un programme exclusif le vendredi 5 avril à 21h.

A l’instar du programme de télévision, des radios emblématiques dont RTL diffuseront elles aussi un programme spécifique commun pour soutenir le Sidaction le 5 avril à 21h.
Il y a 25 ans, toutes les chaînes avaient mobilisé leurs équipes autour de Line Renaud et Pierre Bergé, pour mettre la lumière sur le VIH/sida et appeler à la générosité du grand public. En 2019, l’urgence est toujours là et le virus continue de faire des ravages.

C’est pourquoi, 25 années après, jour pour jour, les médias participants ont décidé de s’unir de nouveau et de diffuser exceptionnellement les mêmes programmes.

Une implication totale tout au long du week-end

Comme lors des années précédentes, le Groupe M6 utilisera la puissance de toutes ses antennes pour décliner les messages-clés de la campagne de sensibilisation.
Nos animateurs porteront le ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida.

L’appel à don sera largement relayé et le spot de la campagne sera diffusé sur nos antennes TV (M6, W9, 6ter, Paris Première, téva, sérieclub, M6 Music) et nos stations de radio (RTL, RTL2 et Fun Radio) à partir du 1er avril et pendant les 3 jours de l’opération.
Les voix et les visages du Groupe pour cette édition seront : Ophélie Meunier, Cristina Cordula, Eric Antoine, Nathalie Renoux pour M6 ; Jérôme Anthony pour W9 ; Elodie Gossuin pour 6ter ; Elisabeth Martichoux et Marc-Olivier Fogiel pour RTL.

Pour alerter sur la gravité de la situation. Pour redoubler d’efforts.  Pour continuer à informer et sensibiliser. Pour rappeler que nous ne pouvons pas baisser la garde. Pour rappeler que le virus du sida est toujours là.

Faire un don à Sidaction

Par téléphone au 110

En ligne sur www.sidaction.org

Par SMS au 92 110

La Fondation M6 a fait de la réinsertion des personnes détenues son axe de travail depuis sa création il y a 9 ans. Parmi les 70 059 personnes détenues au 1er janvier 2019, 2 534 sont des femmes. Leur présence minoritaire – 3,6% de la population carcérale – engendre des difficultés pendant l’incarcération, qui compliquent leur réinsertion.

Partager autour de la place des femmes et la représentation des femmes détenues dans les médias

 

A l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, la Fondation M6 a organisé une rencontre entre 8 femmes incarcérées à la Maison d’Arrêt des Femmes de Versailles et 3 journalistes, Marie-Bénédicte Allaire (RTL), Adrien Cadorel (M6) et Plana Radenovic (Journal du Dimanche).

 

Plusieurs de ces 8 femmes sont les rédactrices de « Mafette, la Gazette des femmes (presque libérées) », journal de détention porté par le centre scolaire de l’établissement pénitentiaire.

 

L’objectif de cet échange était de partager autour de la place des femmes et la représentation des femmes détenues dans les médias. Nombre d’autres thèmes, parmi lesquels le rôle des médias, le rapport de chacun à l’information, le droit à l’oubli, ont également été abordés, amenant les uns et les autres à confronter leurs visions du journalisme et leurs usages de l’information.

 

Découvrez l’échange en vidéo…

L’incarcération des femmes en chiffres*

> Les femmes représentent 3,6% de la population carcérale. La France compte 2 534 femmes incarcérées au 1er janvier 2019 : il s’agit du chiffre le plus élevé depuis 10 ans

> Les femmes représentent 6,4% des personnes sous main de justice suivies en milieu ouvert

> 2 établissements pénitentiaires sont entièrement réservés aux femmes en France (sur 188 établissements) : centre pénitentiaire de Rennes et maison d’arrêt de Versailles

> 55 établissements pénitentiaires les accueillent au sein de quartiers spécifiques, dont 3 établissements pour mineurs et 10 centres de semi-liberté

> 13 établissements pour peine peuvent recevoir des femmes condamnées à de longues peines : 6 dans la moitié nord de la France (Bapaume, Joux-la-Ville, Poitiers, Réau, Rennes, Roanne), 1 au sud (Marseille) et 6 en Outre-Mer (Baie-Mahault, Ducos, Faa’a Nuutania, Nouméa, Rémire, Saint-Denis de La Réunion). L’incarcération dans des établissements éloignés de leurs proches complexifie le maintien des liens familiaux et sociaux et la réinsertion.

 

* Statistique mensuelle des personnes écrouées et détenues en France situation au 1er janvier 2019 – http://www.justice.gouv.fr/art_pix/mensuelle_janvier_2019.pdf

La Fondation M6 et l’Education Nationale lancent pour la 4ème année consécutive le concours d’écriture « Au-delà des lignes » en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire. Ce concours national se déroulera dans 56 établissements pénitentiaires sur l’ensemble du territoire français, y compris en Outre-mer.

Lutter contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture
Avec 20,2% des personnes détenues échouant au bilan de lecture proposé à l’entrée en détention (9,6% en situation d’illettrisme au regard du test), la mobilisation autour de l’illettrisme est un enjeu majeur contre la récidive.

 

Retrouver le plaisir des mots avec des romanciers, auteurs, journalistes
Plus de 600 femmes, hommes et mineurs prendront la plume autour du thème « Une rencontre » (vs 207 personnes en 2018). Ils seront accompagnés par plus de 60 enseignants de l’Education Nationale au cours d’ateliers d’écriture se déroulant jusqu’à mi-avril 2019.

 

Le concours vise à replacer le plaisir au cœur de la lecture et de l’écriture. Dans chaque établissement, un auteur, scénariste ou journaliste (membre du jury d’Au-delà des lignes) viendra à la rencontre des participants afin de partager autour des mots et désacraliser l’écriture.

La sélection des lauréats se fait en deux étapes :
– Des jurys régionaux présélectionneront des finalistes sur chaque territoire,
– Un jury national désignera parmi les finalistes les lauréats de l’édition 2019.

 

Les prix seront décernés lors d’une cérémonie qui se tiendra le 25 juin prochain dans l’un des établissements pénitentiaires participant. Les lauréats sont récompensés dans chacune des catégories « Débutants », « Intermédiaires » et « Confirmés ».

Les membres des jurys 2019
Outre les représentants de l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Nationale, les jurys régionaux et national seront composés d’auteurs, scénaristes, journalistes, parmi lesquels :
• Sophie Adriansen, autrice
• Baptiste Beaulieu, romancier
• Maxime Chattam, romancier
• Louise Colcombet, journaliste Le Parisien
• Cathy Galliègue, auteur
• Elsa Guiol, journaliste Marie Claire
• Alexis Michalik, auteur
• Nathalie Renoux, journaliste M6 et marraine de la Fondation M6
• Rachid Santaki, romancier, scénariste
• Franck Thilliez, romancier
• Valérie Tong Cuong, écrivaine
• Ludovic-Herman Wanda, auteur

> Découvrir l’ensemble des membres du jury
> Consulter la liste des 56 établissements participants

Découvrir le concours Au-delà des lignes en images

  • Communiqué de presse Au-delà des lignes 2019
    Publié le 04/02/2019 à 00:00
    366,21 Ko
  • Affiche Au-delà des lignes 2019
    Publié le 04/02/2019 à 00:00
    492,10 Ko
  • Membres des jurys - Au-delà des lignes 2019
    Publié le 04/02/2019 à 00:00
    3,78 Mo
  • Liste des établissements pénitentiaires participant - Au-delà des lignes 2019
    Publié le 04/02/2019 à 00:00
    3,87 Mo

 

À propos de la Fondation M6
Depuis 2010, la réinsertion des personnes détenues est au cœur des préoccupations de la Fondation M6. C’est un choix de mécénat guidé par la volonté du Groupe M6 de s’engager pour une cause peu soutenue mais répondant à un véritable enjeu sociétal : la récidive. Ainsi, la Fondation soutient et met en place des projets autour de trois grands axes : l’accompagnement et le retour vers l’emploi, la lutte contre l’illettrisme et l’accès à l’éducation et la culture comme vecteur de resocialisation. En 9 ans, plus de 20 000 personnes détenues et leur famille qui ont bénéficié de nos actions. Plus d’infos.

 

À propos de l’enseignement en milieu pénitentiaire
L’éducation est un droit fondamental et universel. Toutes les personnes détenues doivent avoir accès à une éducation de qualité au sein des établissements pénitentiaires, service public assuré par l’Éducation nationale. L’acquisition de connaissances et de compétences, la préparation des diplômes, du certificat de formation générale à des diplômes universitaires vont permettre aux personnes détenues de mieux s’insérer à la vie sociale et professionnelle.
Les mineurs et les personnes détenues ne maîtrisant pas les savoirs de base bénéficient, en priorité, de cet enseignement. Pour les personnes illettrées, il s’agit de développer tout type de pédagogie et d’action permettant de sortir de cette situation. Le concours d’écriture « Au-delà des lignes », organisé par la Fondation M6, en partenariat avec l’Éducation nationale et l’Administration pénitentiaire, est l’une des actions proposées en établissements.

 

À propos de l’Administration Pénitentiaire
Les actions culturelles en milieu pénitentiaire, comme dans le cadre du concours d’écriture « Au-delà des lignes », sont organisées par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), en lien avec les chefs d’établissement pénitentiaire. Chaque année, et dans l’ensemble des établissements français, ils investissent une grande variété de champs artistiques, en partenariat avec des structures culturelles à portées locale, régionale ou nationale. Ces projets s’inscrivent dans les missions de prévention de la récidive et de réinsertion confiées à l’administration pénitentiaire.

 

CONTACTS PRESSE

Fondation M6 : Emmanuelle TANNEAU
emmanuelle.tanneau@m6.fr – 01 41 92 27 11

Direction de l’administration pénitentiaire – Communication : Jocelyn Defawe
Jocelyn.Defawe@justice.gouv.fr – 01 70 22 83 16

La Fondation du Groupe M6 est heureuse d’annoncer le lancement de la Fondation pour l’écriture. Celle-ci a été officiellement établie le lundi 17 décembre 2018 à l’occasion de la signature d’une convention de création entre les fondations d’entreprise Aéroports de Paris, M6, SNCF, Sycomore et l’Académie des sciences morales et politiques. Ce collectif unit ses expertises et ses forces au service de l’écriture pour les publics qui en sont les plus éloignés.

Une mobilisation nationale en faveur de l’action artistique et culturelle
La création de la Fondation pour l’écriture s’inscrit dans la mobilisation nationale en faveur de l’action artistique et culturelle initiée en juillet 2018 par les ministères de la Culture et de l’Education nationale et mise en oeuvre par le Labo des histoires, association nationale de promotion de l’écriture à destination du jeune public.

 

Développer le plaisir d’écrire
La Fondation pour l’écriture est établie pour une durée de trois ans et a pour but d’encourager les actions qui permettent de développer le plaisir d’écrire, notamment auprès de publics qui en sont les plus éloignés tels les jeunes scolarisés en éducation prioritaire, jeunes en situation d’illettrisme ou de grande difficulté avec l’écrit, jeunes en hospitalisation moyenne et longue durée, jeunes relevant de l’aide sociale à l’enfance, jeunes sous main de justice, jeunes migrants…

Dans un premier temps, elle consacrera ses moyens à soutenir le développement du Labo des histoires qui ambitionne, d’ici à 2022, de se développer sur l’ensemble du territoire français.

Jean-Robert Pitte, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques et président de la Fondation pour l’écriture

« L’avenir de notre société et en particulier de sa jeunesse est au cœur des préoccupations de l’Académie des sciences morales et politiques. En donnant ou redonnant le goût et le plaisir d’écrire à des dizaines de milliers de jeunes, la Fondation pour l’écriture leur permet d’explorer de nouveaux horizons et d’introduire un peu plus de raison dans la complexité du monde : un enjeu de taille pour notre temps ! C’est pourquoi notre Académie est heureuse et fière de s’associer à cette initiative. »

Isabelle Verrecchia, déléguée générale de la Fondation du Groupe M6

« Faciliter l’accès à l’écriture, c’est permettre à ceux qui en sont le plus éloignés de dire le monde et d’en comprendre toutes les dimensions. L’écriture peut alors devenir un fabuleux outil de liberté, d’émancipation et d’accomplissement de soi. En contribuant à la création de la Fondation pour l’écriture, la Fondation du Groupe M6 est convaincue qu’à travers ce « faire ensemble » centré sur l’humain, nous agirons mieux pour rompre l’isolement des personnes en rupture avec l’écriture. »

Cette année, l’incontournable Sac à Sapin de Handicap International fête ses 25 ans !
Depuis 1992, quand il a surgi dans la tête de deux bénévoles de Handicap International, plus de 10 millions d’exemplaires ont été vendus et ont permis à l’association de récolter plus de 15 millions d’euros. Géré de A à Z par l’ONG, il permet de contribuer à financer ses actions dans près de 60 pays à travers le monde. Cette année il revient aux couleurs d’Hello Kitty. 

Un achat 100% solidaire
Préparé et conditionné en ESAT (Établissement et Service d’Aide pour le Travail) dans le Rhône, le Sac à Sapin contribue à accompagner une vingtaine de personnes handicapées dans leurs projets professionnels dans un environnement adapté, et ce tout au long de l’année. L’ensemble de la chaîne, de la conception jusqu’à la livraison en magasins est gérée par l’association, lui permettant de financer ses actions sur le terrain. En 2017, plus de 540 000 Sacs à Sapin ont été vendus, soit un bénéfice de plus de 810 000 € soutenant ainsi les programmes de développement de Handicap International (éducation, santé, réadaptation…) et d’urgence (soutien aux Rohingyas, réfugiés syriens et irakiens…) dans près de 60 pays à travers le monde. (soutien aux réfugiés syriens…) dans près de 60 pays à travers le monde.

 

Pratique, déco et écolo !
En 2018, le Sac à Sapin revient avec une ambassadrice de choix, Hello Kitty, dans le cadre d’un partenariat avec Sonrio.
L’hiver et le temps des fêtes venus, il prend place au pied des sapins et protège le sol des aiguilles. Avec lui, emballer son arbre de Noël devient un jeu d’enfant : pratique et simple d’utilisation, le Sac à Sapin s’adapte à la majorité des arbustes, même les plus grands (2,20m de haut pour 1,40m d’envergure) ! Le Sac à Sapin est aussi l’ami de la nature puisqu’il est entièrement biodégradable et labellisé ok compost depuis 2005, grâce à sa composition en céréales non-OGM produites en France. Contrairement à un sac ordinaire en plastique, il est accepté en déchetterie avec les déchets verts où il se composte en seulement 4 à 8 semaines. En plus de tous ces atouts, il accessoirise joliment Nordmanns et Épicéas pendant les fêtes, tout en illuminant le salon grâce à sa couleur dorée !

 

Le Sac à Sapin est disponible en grandes surfaces, dans les magasins de bricolage, jardineries, fleuristes et pépiniéristes et sur la boutique en ligne boutique-handicap-international.com dès mi-novembre.

 

Cliquer ici pour en savoir plus

Handicap International dévoile sa nouvelle identité visuelle

Handicap International est une association de solidarité internationale indépendante, qui intervient depuis plus de 30 ans dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Oeuvrant aux côtés des personnes handicapées et vulnérabilisées, elle agit et témoigne pour répondre à leurs besoins essentiels et améliorer leurs conditions de vie. Elle s’engage à promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux.

Depuis sa création en 1982, Handicap International a mis en place des programmes de développement dans plus de 60 pays et intervient dans de nombreuses situations d’urgence. Le réseau de 8 associations nationales (Allemagne, Belgique, Canada, États- Unis, France, Luxembourg, Royaume-Uni et Suisse ) oeuvre de manière constante à la mobilisation des ressources, à la cogestion des projets et au rayonnement des principes et actions de l’organisation. Handicap International est l’une des six associations fondatrices de la Campagne internationale pour interdire les mines antipersonnel (ICBL), co-lauréate du Prix Nobel de la paix en 1997 et lauréate du Prix Conrad N. Hilton en 2011. Handicap International agit et témoigne partout où « vivre debout » ne va pas de soi.

« La prison : entre réalité et représentations, comment regarder la réalité carcérale ? » Vaste question retenue pour la soirée-débat organisée jeudi 18 octobre dernier par la Fondation M6. Celle-ci a accueilli plus de 60 partenaires – issus de l’Administration pénitentiaire, d’associations investies en prison, fondations ou encore d’entreprises, autour de photographies de l’exposition « Prisons » de Grégoire Korganow.

Animé par Nathalie Renoux, présentatrice M6 et marraine de la Fondation M6, le débat a réuni quatre invités : Grégoire Korganow (photographe), Karim Mokhtari (directeur de l’association 100 Murs), Laurent Ridel (directeur interrégional des services pénitentiaires Paris-Île-de-France) et Valérie Tong Cuong (écrivain).

Tous ont livré leurs expériences et leurs regards sur la prison, « un lieu où l’on pénètre avec humilité », comme l’explique Grégoire Korganow. Karim Mokhtari a souligné au cours du débat la nécessité de faire entrer la société civile entre les murs afin que la prison ne soit pas « juste un lieu d’enfermement » mais qu’elle « répare les gens ».

Un avis partagé par Laurent Ridel, le lien dedans-dehors lui paraissant nécessaire dans la mission de l’Administration pénitentiaire de préparation à la sortie. En tant qu’ancien détenu, Karim Mokhtari a livré à l’assemblée sa crainte à la sortie de prison « la peur de ne pas savoir comment faire pour ne pas revenir – peur de ne pas être prêt à la société et ses exigences… ».

Une sortie fantasmée et redoutée, comme a illustré Valérie Tong Cuong, membre du concours d’écriture Au-delà des lignes (organisé depuis 3 ans en détention) en partageant au public présent le texte « Demain… » du lauréat débutant du concours Au-delà des lignes 2018 (A découvrir en PJ de cet article). Celle-ci a également témoigné du choc que cela a été pour elle de pénétrer pour la 1ère fois en prison. L’image monolithique « de murs remplis de violence » qu’elle en avait a été remise en question par la variété de situations, la diversité de gens qu’elle a pu y côtoyer.

Éric d’Hotelans, président de la Fondation M6, et Isabelle Verrecchia, déléguée générale, ont conclu la soirée sur la nécessité pour la société dans son ensemble de s’emparer de la question de la lutte contre la récidive, un sujet qui appelle un nécessaire partage de regards et une action partenariale forte entre les différents acteurs investis sur le terrain : Administration pénitentiaire, associations, entreprises…

Une soirée résolument optimiste, donc et cela même si beaucoup reste à faire, comme le soulignait l’un des participants à l’issue du débat !

 

  • Texte « Demain… » du lauréat débutant du concours Au-delà des lignes 2018
    Publié le 09/11/2018 à 12:00
    127,68 Ko
© E. Tanneau / Fondation M6

Le Groupe M6 continue à innover en matière d’information et renforce son engagement en faveur du handicap, en lançant « Le 10 minutes« , un nouveau magazine d’actualité en langue des signes diffusé sur 6Play.

À partir du 26 septembre, le Groupe M6 lance un nouveau magazine d’actualité hebdomadaire entièrement en langue des signes. Parce que l’information doit être accessible à tous, « Le 10 Minutes » ne sera pas un programme traduit en langue des signes : il s’agit d’un format inédit présenté en langue des signes, avec des contenus produits spécifiquement pour le public sourd. Ce nouveau magazine s’adresse également aux entendants, qui pourront suivre « Le 10 Minutes » à l’aide du sous-titrage. L’objectif est d’informer les sourds, mais aussi de sensibiliser les entendants à la culture sourde et à la langue des signes.

Réalisé dans les mêmes conditions que le JT M6, « Le 10 Minutes » proposera des sujets sur l’actualité française et internationale, la société et la communauté sourde. Il sera présenté en alternance par Sophie Scheidt et Olivier Calcada, présentateurs et traducteurs sourds de naissance, et accessible sur 6Play dans la rubrique Info et Société chaque mercredi à 17:45.

Rendez-vous le mercredi 26 septembre à 17:45 sur 6Play pour découvrir ce nouveau magazine d’information.

 

 

 

Le Groupe M6 est fier de soutenir l’initiative de Michael Mannarino, chef de projet digital en poste chez M6 Web depuis 10 ans. Sourd de naissance, Michael Mannarino a conçu et porté ce projet avec l’aide de Bruno Risgallah, Responsable éditorial 6play.

Retrouvez toutes les explications sur le projet dans la vidéo ci-dessous.

Le Groupe M6, toujours en temps d’avance en matière d’information
Avec « Le 10 Minutes », M6 propose un magazine au format inédit et confirme son expertise en matière d’information. Format court, présentation debout, utilisation de la réalité augmentée, médias sociaux d’infotainment… le Groupe M6 démontre encore une fois sa capacité à créer de nouveaux formats d’information capables d’intéresser tous les publics.

Le Groupe M6, une démarche impliquée en faveur du handicap
En 2017, le Groupe a signé un accord collectif sur le handicap en s’engageant sur trois ans à aménager l’espace de travail, recruter 10 collaborateurs en situation de handicap, former à la diversité et au handicap, sensibiliser pour lutter contre les stéréotypes, et collaborer avec des entreprises adaptées.

 

Le projet est soutenu et financé par la Fondation Malakoff Médéric Handicap

Le Groupe M6 s’engage contre la maladie d’Alzheimer. Rendez-vous aujourd’hui sur M6 pour découvrir le spot de la campagne « Une journée pour se souvenir » de la Fondation pour la Recherche Médicale.

Du 10 au 30 septembre, la FRM mène la campagne « Une journée pour se souvenir » afin de lever des fonds et faire progresser la recherche sur la maladie d’Alzheimer.

Le 21 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, les plus grands acteurs des médias français se mobilisent de manière conjointe pour faire progresser la recherche. « Quelle chance de pouvoir dire je me souviens… », ces mots sont au cœur de cette nouvelle opération.

Découvrez la campagne diffusée sur notre chaîne M6.

À propos de la maladie d’Alzheimer

  • La maladie d’Alzheimer est la 4ème cause de mortalité en France.
  • En France, 900 000 personnes sont atteintes par la maladie d’Alzheimer.
  • Cette maladie pour laquelle il n’existe à ce jour aucun traitement efficace touche une nouvelle personne toutes les 3 minutes.
  • Elle affecte tout le fonctionnement du cerveau à commencer par la mémoire, puis les autres fonctions : la parole, la reconnaissance des personnes et des objets, l’exécution de certains gestes…

 

M6 a décidé de s’engager aux côté de la Fondation pour la Recherche Médicale pour faire progresser la recherche

car c’est de celle-ci que viendra la solution.

Avec 25 projets accompagnés sur 61 établissements pénitentiaires en 2017-2018, la Fondation du Groupe M6 poursuit son action de terrain autour de son objectif prioritaire : la réinsertion socioprofessionnelle des personnes ayant connu un épisode carcéral.

 

Vous découvrirez dans ce rapport chiffres-clés, visions d’experts et descriptifs de quelques-uns des projets accompagnés autour des 3 axes d’action de la Fondation :
l’accompagnement au retour à l’emploi et à la formation professionnelle
la lutte contre l’illettrisme
la culture comme vecteur de resocialisation

Ce rapport est également l’opportunité de mettre en avant l’investissement des 125 collaborateurs du Groupe M6 qui se sont mobilisés auprès de la Fondation en 2017 et 2018 : via l’accompagnement d’enfants en détention, en prêtant leurs compétences et/ou leurs contacts, ou tout simplement en donnant de leur temps sur l’une ou l’autre des actions de la Fondation. Leur investissement apporte un supplément de sens à l’action de notre Fondation !

 

Une prison qui ne réinsère pas est préjudiciable à la société toute entière. Mobiliser la société civile est un prérequis pour agir efficacement contre la récidive. Ce sont ces convictions qui animent l’action de la Fondation du Groupe M6 et que nous souhaitons partager au travers de ce rapport d’activité 2017-2018.

 

Bonne lecture !

  • Rapport d'activité 2017 - 2018 de la Fondation du Groupe M6
    Publié le 21/09/2018 à 09:00
    3,68 Mo

Conception et réalisation par Moonside / Impression par l’entreprise adaptée Handiprint

Pour la rentrée des classes, n’oubliez pas le Kit Plio !

Le Groupe M6 se mobilise pour l’opération de rentrée Kit Plio. Un achat pratique et solidaire au profit de l’association Handicap International.

 

Pratique, le kit plio se compose de 10 protèges-livres prêts à l’emploi. Ses feuilles prédécoupées s’adaptent à tous les formats de livres. Sans ruban adhésif ni ciseaux, il permet de couvrir ses livres en un temps record.

 

Solidaire, il est conditionné par des personnes handicapées et permet de financer les actions de l’association sur le terrain.

 

Sur chaque Kit Plio vendu au prix de 5 euros, 1 euro permet à Handicap International, de financer ses projets sur le terrain.

 

Où le trouver ? : dans toutes les grandes surfaces, les librairies, les papeteries et sur la boutique en ligne de l’association.

 

Cliquez ici pour en savoir plus sur le kit Plio

 

Handicap International est une association reconnue d’utilité publique, cofondatrice de la Campagne internationale pour interdire les mines, co-lauréate du prix Nobel de la paix en 1997. http://www.handicap-international.fr/

 

kit plio

Kit Plio 2018

Mardi 26 juin s’est tenue à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis la remise des prix de la 3ème édition du concours d’écriture « Au-delà des lignes ». Le concours est mené par la Fondation M6 et l’Education Nationale dans 26 structures pénitentiaires*, en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire. Il a pour ambition de lutter contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture**, enjeu majeur pour lutter contre la récidive.

207 femmes, hommes et mineurs incarcérés ont pris la plume autour du thème « Demain », accompagnés par les enseignants de l’Education Nationale lors d’ateliers d’écriture. Tous ont partagé un moment d’échange autour du plaisir des mots avec les membres du jury venus à leur rencontre entre les murs, entre janvier et avril dernier.

Cette 3ème édition, sur le thème « Demain », a récompensé :

Mohammed Ali pour son texte « Demain… », dans la catégorie Débutants
Ramin, pour son texte « Sans titre », dans la catégorie Intermédiaires
Ronan, pour son texte « Sans titre », dans la catégorie Confirmés (majeurs)
Noufou, pour son texte « HIER je fus, DEMAIN, je serai », dans la catégorie Confirmés (mineurs)

Chaque lauréat pourra bénéficier d’un accompagnement socio-professionnel à sa sortie de prison.
Chaque participant a reçu le recueil de cette édition 2018, dans lequel l’ensemble des textes est publié.

 

Découvrez les textes des lauréats :

La Fondation remercie chaleureusement les participants, les enseignants, les personnels de l’administration pénitentiaire qui ont rendu ce concours possible. Un grand merci également aux membres du jury 2018 pour leur investissement auprès des participants au concours :

Eric Aujas, Education nationale – IEN Lettres-Histoire et Géographie, Académie de Lille
Sylvie Charbonnel, IA IPR Etablissements et vie scolaire, Académie de Créteil
Maxime Chattam, Romancier
Valérie Decroix, Directrice interrégionale des services pénitentiaires du Grand-Est
Jacques Expert, Romancier
Elsa Guiol, Journaliste à Marie-Claire
Nicolas Jacquard, Journaliste Le Parisien
Anne-Sophie Monglon, Auteur et conseil littéraire
Eric Nedelec, Coordonnateur national à l’ANLCI
Plana Radenovic, Journaliste et auteur
Nathalie Renoux, Journaliste M6 et marraine de la Fondation M6
Laurent Ridel, Directeur Interrégional des services pénitentiaires Paris-Île-de-France
Rachid Santaki, Romancier, scénariste
Valérie Tong Cuong, Écrivain, musicienne

Retours sur la tournées de dictées réalisées par Rachid Santaki dans les centres scolaires participants

Les enseignants mobilisés sur les ateliers d’écriture

En donnant la plume à ceux qui ne la prennent jamais,
la Fondation M6 veut lutter activement contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture

  • Communiqué de presse "Concours d'écriture Au-delà des lignes" : découvrez les lauréats
    Publié le 28/06/2018 à 12:00
    394,70 Ko

A l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, la Fondation a organisé une rencontre entre 12 femmes incarcérées et 3 femmes journalistes, Nathalie Renoux (M6), Cindy Hubert (RTL) et Charlotte Fouilleron (Femme Actuelle). La rencontre a eu lieu au Centre Pénitentiaire pour Femmes de Rennes.

Les 12 femmes détenues sont les rédactrices du magazine féminin Citad’elles, réalisé avec Les Etablissements Bollec et soutenu par la Fondation M6 (cf. ci-dessous).

Au programme de cet échange : pratique du journalisme, fonctionnement d’une rédaction, traitement du sujet de la prison par les médias, droit à l’oubli, droit des femmes incarcérées… elles ont ainsi confronté leurs pratiques journalistiques et leurs visions de la prison.

Retour en images sur la rencontre avec les rédactrices du magazine Citad'elles

Citad’elles, le féminin « sans barreaux » du Centre Pénitentiaire de Rennes

Au centre pénitentiaire de Rennes, un groupe de détenues en longue peine réalisent avec l’aide de graphistes et de journalistes indépendants, un magazine féminin pas tout à fait comme les autres.

Créé en septembre 2012, Citad’elles n’est pas un simple journal de prison bricolé avec les moyens du bord, c’est une vraie revue trimestrielle (52 pages, 600 exemplaires), de qualité professionnelle, distribuée dans cette prison à Rennes ainsi que dans d’autres établissements pénitentiaires de l’ouest ; et elle est disponible en ligne pour le grand public.

C’est aussi un projet artistique et culturel innovant, qui permet aux rédactrices de développer leurs capacités d’expression littéraire et graphique. C’est surtout une aventure humaine où l’on prend plaisir à échanger ses idées, où l’on apprend à débattre, à travailler ensemble avec un objectif commun ; une expérience valorisante, qui donne la parole à des femmes qui en ont toujours été privé et leur permet de retrouver l’estime de soi.

Découvrir le magazine

Les animateurs du Groupe M6 se mobilisent

Les animateurs du Groupe se mobilisent

Ophélie Meunier, Julia Vignali, Kareen Guiock, Marie-Ange Casalta, Norbert Tarayre, Sidonie Bonnec et Thomas Hugues sont les porte-parole 2018 de M6, W9, 6ter et RTL.

 

Les 23, 24 et 25 mars 2018, nos animateurs porteront le ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida. L’appel à don sera largement relayé et le spot de la campagne sera diffusé sur nos antennes TV (M6, W9, 6ter, Paris Première, téva, sérieclub, M6 Music et Girondins TV) et nos stations de radio (RTL, RTL2 et Fun Radio) pendant les 3 jours de l’opération. Le combat n’est pas terminé, n’abandonnons pas !

 

Golden Network, le studio de production digitale du Groupe M6, se mobilise aussi. Après le succès des vidéos Un maquillage pas comme les autres en 2016 et Draw My Life en 2017, Rose Carpet a souhaité renouveler son engagement cette année avec une vidéo drôle et originale intitulée Des princesses et des sms
Cliquer ici pour voir la vidéo

 

 

La campagne 2018

La campagne 2018

Contre le virus du sida, le moindre abandon peut tout changer, mais le moindre don aussi peut tout changer

Paradoxalement, alors que nous disposons aujourd’hui d’un grand nombre d’outils pour lutter contre le VIH, ceux-ci ne sont pourtant pas accessibles à tous. De nouveaux obstacles s’élèvent et mettent en danger l’ensemble des progrès accomplis. Trop nombreux sont ceux qui estiment que le VIH est une affaire classée, concourant ainsi à la banalisation de l’épidémie et à un risque de démobilisation de l’ensemble des acteurs engagés.

Si les gouvernements réduisent leurs financements nationaux et internationaux, si les donateurs et les citoyens cessent de se mobiliser, si les associations n’ont plus les moyens de mener à bien leurs actions de prévention et d’accompagnement, si les chercheurs ne peuvent plus se consacrer aux études scientifiques sur le VIH, si les médias ne diffusent plus les messages d’information et de prévention, c’est le nombre de nouvelles contaminations et de décès qui repartira, inévitablement, à la hausse, en France et dans le monde. Qu’un seul d’entre eux abandonne et c’est le bouclier collectivement dressé face au VIH qui volera en éclats.

Spot de la campagne 2018, chiffres du Sidaction, appel à don des animateurs…
Retrouvez les vidéos du Sidaction sur 6play en cliquant ici

Le Sidaction

Créée en 1994, Sidaction fonde son existence sur un principe essentiel : réunir la recherche et le milieu associatif. Sidaction finance aussi bien des programmes de recherche, que des associations d’aide aux personnes vivant avec le VIH, en France comme à l’international.

Sidaction est la seule association de lutte contre le sida à soutenir la recherche en France. Afin de collecter des fonds, l’association organise chaque année le Sidaction, une opération unique, rendue possible grâce à la mobilisation de 29 médias pendant trois jours et l’engagement de milliers de bénévoles dans toutes les régions de France.

Comment faire un don ?
Par téléphone au 110, la ligne du don accessible gratuitement à partir de tous les opérateurs
En ligne sur le site www.sidaction.org (paiement 100% sécurisé)
Par sms au 92 110 (coût d’envoi du sms gratuit ou inclus dans les forfaits sms). Un don de 5€ en envoyant le mot « DON » ou « 1 SMS ».

 

  • Dossier de Presse Sidaction 2018
    Publié le 23/03/2018 à 09:00
    8,62 Mo

Rencontre de femmes autour du journalisme au Centre Pénitentiaire pour Femmes de Rennes

A l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, la Fondation M6 a organisé une rencontre entre 12 femmes incarcérées au Centre Pénitentiaire pour Femmes de Rennes et 3 femmes journalistes, Nathalie Renoux (M6), Cindy Hubert (RTL) et Charlotte Fouilleron (Femme Actuelle).

Ces 12 femmes sont les rédactrices du magazine féminin Citad’elles, réalisé avec Les Etablissements Bollec et dont la Fondation est partenaire.

Au programme de cet échange : pratique du journalisme, fonctionnement d’une rédaction, traitement du sujet de la prison par les médias, droit à l’oubli, droit des femmes incarcérées… elles ont ainsi confronté leurs pratiques journalistiques et leurs visions de la prison.

 

Rdv prochainement sur le site de la Fondation M6 pour découvrir la vidéo de cet échange.

Citad'elles, le féminin "sans barreaux" du Centre Pénitentiaire de Rennes

Au centre pénitentiaire de Rennes, un groupe de détenues en longue peine réalisent avec l’aide de graphistes et de journalistes indépendants, un magazine féminin pas tout à fait comme les autres.

Créé en septembre 2012, Citad’elles n’est pas un simple journal de prison bricolé avec les moyens du bord, c’est une vraie revue trimestrielle (52 pages, 600 exemplaires), de qualité professionnelle, distribuée dans cette prison à Rennes ainsi que dans d’autres établissements pénitentiaires de l’ouest ; et elle est disponible en ligne pour le grand public.

C’est aussi un projet artistique et culturel innovant, qui permet aux rédactrices de développer leurs capacités d’expression littéraire et graphique. C’est surtout une aventure humaine où l’on prend plaisir à échanger ses idées, où l’on apprend à débattre, à travailler ensemble avec un objectif commun ; une expérience valorisante, qui donne la parole à des femmes qui en ont toujours été privé et leur permet de retrouver l’estime de soi.

Découvrir le magazine

La Fondation M6 a fait de la réinsertion des personnes détenues son axe de travail depuis sa création. Au 1er février 2018, la France compte 2 482 femmes incarcérées soit 3,8% de la population carcérale :  il s’agit du chiffre le plus élevé depuis 10 ans[1]. Qu’en est-il de leurs conditions d’incarcération et de leurs perspectives de réinsertion ?

Leur présence minoritaire engendre des difficultés pendant l’incarcération, qui compliquent leur réinsertion

  • Sur les 188 établissements pénitentiaires que compte la France, 2 sont entièrement réservés aux femmes (centre pénitentiaire de Rennes et maison d’arrêt de Versailles) et 56 sont dotés de quartiers spécifiques => L’éloignement géographique de leurs proches complexifie le maintien des liens familiaux et sociaux


  • La majeure partie des femmes sont incarcérées dans des « quartiers femmes » de prisons pour hommes, ce qui limite leur accès au travail et aux activités (sport, actions culturelles…) => Cet isolement concoure à la désocialisation des femmes

 

  • Une surveillance assurée par des personnes de même sexe, à l’exception des personnels d’encadrement qui peuvent être des hommes (principe s’appliquant aux femmes incarcérés mais pas aux hommes) => Cette mixité limitée creuse un peu plus le fossé entre la vie carcérale et la vie à l’extérieur

 

  • Un difficile accès à l’achat de vêtements féminins : dans certains établissements accueillant des femmes, seuls des vêtements masculins sont disponibles dans les catalogues de « cantine », destinés à l’achat de produits de la vie courante par les personnes détenues => L’accès à cette féminité est pourtant nécessaire à la reconstruction d’une image de soi.

 

  • Un accès restreint au régime de la semi-liberté (au 1er septembre 2015) [2] :
    • 64 places réservées sur 1048 places dans 10 centres ou quartiers de semi-liberté
    • Sur les 755 condamnés placés en semi-liberté, 10 étaient des femmes

=> Alors qu’elles composaient 3,2 % de la population carcérale,  elles représentaient moins de 1,3 % des personnes bénéficiant d’un placement en semi-liberté.

Malgré ces difficultés, un taux de récidive inférieur pour les femmes

Une enquête de 2011[3] a conclu à une probabilité de recondamnation deux fois plus faible pour les femmes que pour les hommes : 34% des femmes de la cohorte sont à nouveau condamnées dans les 5 ans contre près de 60% des hommes.

  • Communiqué de presse "Journée internationale des droits des femmes"
    Publié le 08/03/2018 à 18:30
    219,33 Ko

[1] Source Administration pénitentiaire : http://www.justice.gouv.fr/art_pix/Mesure_mensuelle_incarceration_Fevrier_2018.pdf
[2] Source Contrôleur général des lieux de privation de liberté : http://www.cglpl.fr/wp-content/uploads/2016/02/joe_20160218_0041_0089.pdf
[3] Source Administration pénitentiaire : http://www.justice.gouv.fr/art_pix/cahierd’etude36.pdf

La Fondation M6 et l’Education Nationale lancent pour la 3ème année consécutive le concours d’écriture « Au-delà des lignes » en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire. Ce concours se déroulera dans 26 structures pénitentiaires des Directions Interrégionales de Lille, Rennes, Bordeaux, Strasbourg et d’Île-de France, jusqu’au 26 juin.

Lutter contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture
Avec 35% de personnes en grande difficulté de lecture dans les prisons françaises (11% en situation d’illettrisme), la mobilisation autour de l’illettrisme est un enjeu majeur contre la récidive.

 

Retrouver le plaisir des mots avec des romanciers, auteurs, journalistes
Près de 270 femmes, hommes et mineurs prendront la plume autour du thème « Demain » (vs 165 personnes en 2017). Ils seront accompagnés par des enseignants de l’Education Nationale au cours d’ateliers d’écriture se déroulant jusqu’à mi-avril.
Visant à replacer le plaisir au cœur de la lecture et de l’écriture, deux moments forts sont organisés pour les participants au concours :

 

Une tournée de 26 dictées, animée par Rachid Santaki, fondateur et lecteur de dictées géantes et membre du jury du concours d’écriture. Cette approche adaptée et ludique de la dictée permettra à chacun des participants de revisiter cet exercice emblématique.

 

Une série de 26 rencontres avec des auteurs : dans chaque établissement un auteur, romancier ou journaliste (membre du jury d’Au-delà des lignes) viendra à la rencontre des participants afin de partager autour des mots et désacraliser l’écriture.

 

Les prix seront décernés lors d’une cérémonie qui se tiendra le 26 juin prochain dans l’un des établissements pénitentiaires participant. A la clé pour les 6 lauréats, un accompagnement socioprofessionnel à leur sortie de prison.

Les membres du jury 2018

 

Outre les représentants de l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Nationale, le jury sera composé de :

Maxime Chattam, romancier
Jacques Expert, romancier et directeur des programmes et de l’antenne RTL
Elsa Guiol, journaliste Marie Claire
Nicolas Jacquard, journaliste Le Parisien
Anne-Sophie Monglon, auteur et conseil littéraire
Eric Nedelec, coordonnateur national à l’ANLCI
Plana Radenovic, journaliste La Voix du Nord et auteur
Nathalie Renoux, journaliste M6 et marraine de la Fondation M6
Rachid Santaki, romancier, scénariste
Valérie Tong Cuong, écrivaine, musicienne

 

 

À propos de la Fondation M6
Depuis 2010, la réinsertion des personnes détenues est au cœur des préoccupations de la Fondation M6. C’est un choix de mécénat guidé par la volonté du Groupe M6 de s’engager pour une cause peu soutenue mais répondant à un véritable enjeu sociétal : la récidive. Ainsi, la Fondation soutient et met en place des projets autour de trois grands axes : l’accompagnement et le retour vers l’emploi, la lutte contre l’illettrisme et l’accès à l’éducation et la culture comme vecteur de resocialisation. En 8 ans, un peu plus de 19 000 personnes détenues et leur famille qui ont bénéficié de nos actions. Plus d’infos.

À propos de l’enseignement en milieu pénitentiaire
L’éducation est un droit fondamental et universel. Toutes les personnes détenues doivent avoir accès à une éducation de qualité au sein des établissements pénitentiaires, service public assuré par l’Éducation nationale. L’acquisition de connaissances et de compétences, la préparation des diplômes, du certificat de formation générale à des diplômes universitaires vont permettre aux personnes détenues de mieux s’insérer à la vie sociale et professionnelle.
Les mineurs et les personnes détenues ne maîtrisant pas les savoirs de base bénéficient, en priorité, de cet enseignement. Pour les personnes illettrées, il s’agit de développer tout type de pédagogie et d’action permettant de sortir de cette situation. Le concours d’écriture « Au-delà des lignes », organisé par la Fondation M6, en partenariat avec l’Éducation nationale et l’Administration pénitentiaire, est l’une des actions proposées en établissements.

À propos de l’Administration Pénitentiaire
Les actions culturelles en milieu pénitentiaire, comme dans le cadre du concours d’écriture « Au-delà des lignes », sont organisées par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), en lien avec les chefs d’établissement pénitentiaire. Chaque année, et dans l’ensemble des établissements français, ils investissent une grande variété de champs artistiques, en partenariat avec des structures culturelles à portées locale, régionale ou nationale. Ces projets s’inscrivent dans les missions de prévention de la récidive et de réinsertion confiées à l’administration pénitentiaire.

  • Télécharger le communiqué de presse
    Publié le 06/03/2018 à 08:00
    228,99 Ko

La prison française est plongée depuis des décennies dans une crise profonde qui dépasse largement la simple insuffisance de moyens et renvoie à une perte de sens sur ce que devrait être la vocation même de la sanction pénale : la réinsertion des condamnés dans la société, pour le bien et la sécurité de tous. Les prisons telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui échouent à prévenir la récidive.

 

L’Institut Montaigne* et la Fondation M6 publient un rapport sur le travail pénitentiaire et la formation en prison avec une conviction forte : le travail et la formation professionnelle constituent d’importants leviers, aujourd’hui largement sous-estimés et sous-utilisés, pour accompagner le détenu dans la préparation de sa sortie et l’aider à briser le cercle de la délinquance. Des études montrent qu’un détenu formé ou ayant travaillé en prison diminue de près de moitié ses risques de récidiver et renforce ses perspectives de réinsertion.

 

Ce rapport est riche des regards croisés des membres du groupe de travail (présidé par Nicolas de Tavernost, Président du Directoire du Groupe M6 et Jean-Marie Delarue, ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté) et d’une cinquantaine d’entretiens menés auprès de représentants de l’Administration pénitentiaire, d’entreprises, d’associations et d’anciens détenus. Il aboutit à 9 propositions concrètes pour faire du travail en prison un véritable levier de réinsertion.

 

Après 8 ans d’action de terrain au plus près des détenus, nous avons souhaité prendre de la hauteur afin de mobiliser sur le sujet. Pour faire du travail pénitentiaire un vecteur de réinsertion, il faut une vraie volonté et des solutions organisées autour de la qualification des détenus, et du développement d’activités avec de la valeur et dont on ait besoin sur le marché du travail”, Nicolas de Tavernost

 

Le travail est un levier reconnu d’apprentissage de la vie sociale pour le détenu. Il crée un environnement favorable au développement de la maîtrise de soi. Il représente l’une des seules opportunités de développer le sens de l’initiative et de responsabiliser les détenus, qualités essentielles à la fois pour pacifier les relations en détention mais également pour leur permettre de trouver et de garder un emploi à l’extérieur.”, Jean-Marie Delarue

 

Téléchargez ci-dessous le rapport « Travail en prison : préparer (vraiment) l’après ».

  • Rapport "Travail en prison : préparer (vraiment) l'après" (142 pages)
    Publié le 15/02/2018 à 08:00
    3,02 Mo
  • Résumé (2 pages)
    Publié le 15/02/2018 à 08:00
    322,15 Ko
  • Communiqué de presse
    Publié le 15/02/2018 à 08:00
    260,78 Ko

* Association à but non lucratif, l’Institut Montaigne est un laboratoire d’idées créé en 2000. Il élabore des propositions concrètes autour de quatre axes de politiques publiques : action publique, cohésion sociale, compétitivité et finances publiques. Adressés aux pouvoirs publics, ses travaux sont le fruit d’une méthode d’analyse et de recherche ouverte sur les comparaisons internationales, rigoureuse et critique. L’Institut Montaigne réunit des chefs d’entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des personnalités issues d’horizons très divers.

Aujourd’hui, en France, 2.975 femmes sont incarcérées. Elles représentent 3,7% de la population carcérale. Parmi les 188 établissements pénitentiaires répartis sur le territoire français, deux sont exclusivement réservés aux femmes (le centre pénitentiaire de Rennes et la maison d’arrêt de Versailles) et cinquante six ont un quartier dédié aux femmes.

 

Souhaitant donner à voir une réalité méconnue – celle des femmes incarcérées – et contribuer à porter un autre regard sur la prison et les personnes détenues, la Fondation M6 est partenaire de l’exposition « Détenues » de Bettina Rheims avec le Centre des Monuments Nationaux.

 

Bettina RHEIMS a partagé avec Nathalie RENOUX, marraine de la Fondation son ressenti sur cette 1ère expérience en milieu carcéral et sa rencontre avec ces femmes. Découvrez leur échange en vidéo :

L’exposition « Détenues » de Bettina Rheims

Encouragée par Robert Badinter, Bettina Rheims a réalisé en 2014 une série de portraits de femmes incarcérées, intitulée « Détenues ». Ce projet, soutenu par l’administration pénitentiaire, confronte l’univers carcéral avec celui de la création artistique ; dans un dialogue complexe, il interroge la construction et la représentation de la féminité dans les espaces de privation de liberté et d’enfermement. De ces rencontres, volontaires, sont nés des portraits saisissants qui nous renvoient au regard que nous portons sur la détention.

La série « Détenues » offre une fenêtre de conversation avec l’univers sensible et peu connu de la détention. Ces femmes photographiées en prison, dans un studio improvisé, ont pu s’engager avec la photographe dans une démarche de reconstruction de leur identité féminine et amorcer un travail de restauration de leur image.

« Il me fallait aller à la rencontre de femmes qui n’avaient pas fait le choix de vivre entre quatre murs. Nous avons beaucoup parlé. Elles se sont racontées, et j’ai tenté de leur offrir un moment hors de ce temps-là ». Bettina Rheims, novembre 2016.

Au total, une cinquantaine de photographies sont exposées au château de Vincennes puis au château de Cadillac où l’installation photographique renoue avec le passé carcéral de ces monuments et l’histoire des prisons pour femmes en France.

> Au château de Vincennes du 9 février au 30 avril
> Au château de Cadillac du 1er juin au 4 novembre 2018

 

Plus d’infos auprès du Centre des Monuments Nationaux

La Fondation a accompagné (financièrement et sur le terrain) 25 projets en 2017. Quatre nouveaux projets préalablement soumis aux collaborateurs du Cercle de la Fondation ont été validés par le conseil d’administration en décembre. La Fondation se réjouit d’accompagner sur le terrain les porteurs de projets de ces actions et de poursuivre sa collaboration avec plusieurs des associations soutenues en 2017. Elle pilotera par ailleurs en 2018 la 3ème édition du concours d’écriture « Au-delà des lignes », co organisé avec l’Education Nationale et l’Administration Pénitentiaire et dont l’objectif est de lutter contre l’exclusion des personnes détenues en rupture avec l’écriture.

Les projets soutenus s’inscrivent dans les 3 axes d’action de la Fondation : retour à l’emploi des personnes détenues, lutte contre l’illettrisme et culture. Découvrez les 4 nouveaux projets 2018 :

EMPLOI / Formation qualifiante en cuisine entre les murs - par Cuisine Mode d'Emploi(s) et Wake up Café

Ce projet vise la réinsertion professionnelle et sociale de personnes détenues, grâce à une formation qualifiante en cuisine dans la prison de Fleury-Mérogis. Cette action comprend une formation de 12 semaines (9 semaines en détention et 3 semaines en stage extérieur – par Cuisine Mode d’emploi(s)) aboutissant à un Certificat de Qualification Professionnelle en cuisine et un accompagnement social entre les murs et à la sortie (suivi individuel et collectif – par Wake up Café).

Objectif : Préparer le retour à l’emploi en amont de la fin de peine

Public cible : 24 hommes et femmes de la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis (4 sessions sur 2018)

EMPLOI / Le placement extérieur - par la Sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence de la Drôme

Le placement extérieur est une alternative à l’incarcération : elle permet à des personnes détenues d’effectuer la fin de leur peine en dehors des murs de la prison. Le dispositif proposé par la Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence de la Drôme comprend un contrat de travail en Atelier & Chantiers d’Insertion, un  accompagnement social, la gestion d’un logement autonome, une remobilisation psychologique, ainsi qu’un programme de médiation équine et la participation des personnes accueillies à une action de bénévolat.

Objectifs : Préparer le retour à la société civile dans le cadre d’un aménagement de peine (versus sortie sèche), par un accompagnement soutenu et favoriser le retour à l’emploi par l’acquisition de compétences en chantier d‘insertion

Public cible : 10 hommes et femmes détenus de 18 à 25 ans sur une 2018

EMPLOI / Accompagnement socio-professionnel de sortants de prison - par Émergence 93

Émergence 93 mène des actions d’insertion auprès des publics majeurs désocialisés (notamment les personnes incarcérées ou sortantes de prison) en tissant et retissant des liens de confiance pour prévenir la délinquance et permettre à chacun d’avoir ou de retrouver sa juste place dans la société. Elle propose un accompagnement individualisé global, de proximité et dans la durée. Le projet est porté par 2 fondateurs de l’association dont l’un a suivi le programme d’accompagnement à la création d’entreprise de la Fondation M6 avec l’ADIE, en 2016.

Objectifs : Placer la personne dans une dynamique d’insertion sociale et professionnelle en s’appuyant sur la transmission positive et le parrainage par d’anciens jeunes issus des quartiers qui ont créé leur entreprise

Public cible : 50 hommes et femmes issus des quartiers d’Aubervilliers et suivis en milieu ouvert

CULTURE / MIX’ART, Libre de devenir responsable - par Ariana

Mix’art est une opération socio-éducative et culturelle autour de la citoyenneté, réunissant un collectif d’artistes de Bande Dessinée et de Street Art (50.000 jeunes et 70 artistes depuis 2009). Cette action sera destinée aux mineurs : durant plus de 40h d’ateliers, ils seront amenés à réaliser une production artistique participative, sous la forme d’une fresque, utilisant les techniques de la BD et du Street Art. Lors d’ateliers d’écriture, ils produiront en groupe un texte expliquant leur travail, qui paraîtra dans l’album pédagogique du projet.

Objectifs :
– Développer l’esprit critique et le débat sur les valeurs citoyennes
– Lutter contre l’illettrisme
– Permettre aux jeunes de se responsabiliser

Public cible : 100 jeunes de 13 ans à 18 ans dans les 6 établissements pénitentiaires pour mineurs qui existent en France ou dans les quartiers réservés aux mineurs en Maison d’Arrêt

Handicap International dévoile sa nouvelle identité visuelle à l'occasion de ses 35 ans

En 2018, Handicap International célèbre 35 ans d’actions aux côtés des personnes handicapées et vulnérables. À cette occasion, l’ONG arbore un nouveau logo et une nouvelle signature. 35 ans après ses débuts, l’association a souhaité faire évoluer son identité visuelle, en se dotant d’un logo plus « fort », porteur de sens.

Handicap International dévoile sa nouvelle identité visuelle

Un nouveau logo et une nouvelle signature

Pour la première fois de son histoire, c’est par un symbole fort, celui d’une main, qu’Handicap International a souhaité exprimer sa nouvelle identité.

Symbole universel, immédiatement reconnaissable, par-delà les langues et les cultures, la main exprime un signe de bienvenue, de solidarité et l’expression d’une main levée (qui dit stop), d’un engagement.

Le symbole de la main incarnera désormais les combats historiques de l’association : une main tendue pour l’inclusion des personnes handicapées dans la société ; une main qui s’oppose aux armes explosives qui déciment les civils.

Pour accompagner ce logo, l’ONG s’est dotée d’une nouvelle signature qui exprime ses valeurs et sa vision : Humanité et Inclusion.

Nouvelle campagne corporate Handicap International

Dessinons un autre avenir

Accompagnée par l’agence Canadienne Cosette, l’évolution de l’identité visuelle de l’association est l’aboutissement d’une réflexion stratégique destinée à rendre plus lisible son action.

  • Lever les freins au développement international : le réseau mondial Handicap International change de nom et devient Humanité et Inclusion.
  • Mieux représenter les champs d’actions de l’ONG : Éducation inclusive, appareillage, réadaptation, déminage, logistique, Handicap International intervient aujourd’hui dans près de 60 pays à travers plus de 300 projets.

Cette nouvelle identité a été dévoilée le 24 janvier à travers une campagne institutionnelle multi-supports. Le message: « Dessinons un autre avenir à ceux qui sont exclus à cause de leurs différences » Cliquer ici pour voir le film

À propos de Handicap International

Handicap International est une association de solidarité internationale indépendante, qui intervient depuis 35 ans dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Oeuvrant aux côtés des personnes handicapées et vulnérabilisées, elle agit et témoigne pour répondre à leurs besoins essentiels et améliorer leurs conditions de vie. Elle s’engage à promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Depuis sa création en 1982, Handicap International a mis en place des programmes de développement dans plus de 60 pays et intervient dans de nombreuses situations d’urgence. Le réseau de 8 associations nationales (Allemagne, Belgique, Canada, Etats-Unis, France, Luxembourg, Royaume-Uni et Suisse) oeuvre de manière constante à la mobilisation des ressources, à la cogestion des projets et au rayonnement des principes et actions de l’organisation. Handicap International est l’une des six associations fondatrices de la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL), co-lauréate du prix Nobel de la paix en 1997 et lauréate du Prix Conrad N. Hilton 2011. Handicap International agit et témoigne partout où « vivre debout » ne va pas de soi.

Handicap International dévoile sa nouvelle identité visuelle
Remise d'un chèque de 1 500 000 euros à l'UNICEF par Kids United
Le Groupe M6 soutient l'opération Sac à Sapin

Le Sac a Sapin est de retour !

Le Groupe M6 se mobilise pour l’opération Sac à Sapin. Un achat pratique et solidaire au profit de Handicap International. Cette année, le Sac à Sapin est aux couleurs de Hello Kitty.

 

 

Depuis plus de 20 ans, cet incontournable des fêtes de fin d’année prend place aux pieds des sapins et continue de faire rimer praticité et générosité. Avec plus de 10 millions d’exemplaires vendus en 20 ans, soit plus de 15 millions d’euros récoltés, le Sac à Sapin permet de financer les actions de Handicap International sur le terrain.

 

UN ACHAT 100% SOLIDAIRE
Préparé et conditionné en ESAT (Établissement et Service d’Aide pour le Travail) dans le Rhône, le Sac à Sapin contribue à accompagner une vingtaine de personnes handicapées dans leurs projets professionnels dans un environnement adapté, tout au long de l’année. L’ensemble de la chaîne, de la conception jusqu’à la livraison en magasins est gérée par l’association, lui permettant de financer ses actions sur le terrain. En 2016, plus de 400 000 Sacs à Sapin ont été vendus, soit un bénéfice de près 650 000 € soutenant ainsi les programmes de développement de Handicap International (éducation, santé, réadaptation…) et d’urgence (soutien aux réfugiés syriens…) dans près de 60 pays à travers le monde.


PRATIQUE, DÉCO ET ÉCOLO !

Biodégradable, fabriqué et conditionné en France, le sac à Sapin décore votre arbre de Noël, protège le sol des aiguilles et emballe proprement le sapin après les fêtes. Pratique et simple d’utilisation, il s’adapte à la majorité des arbustes, même les plus grands. Le sac est entièrement biodégradable et labellisé ok compost depuis 2005, grâce à sa composition en céréales non-OGM produites en France. Contrairement à un sac ordinaire en plastique, il est accepté en déchetterie avec les déchets verts où il se composte en seulement 4 à 8 semaines.


Le Sac à Sapin est disponible dans en grandes surfaces, dans les magasins de bricolage, jardineries, fleuristes et pépiniéristes.
Pour chaque Sac à Sapin vendu au prix de 5 €, 1.50 € permet de financer les actions de Handicap International pour aider les personnes les plus vulnérables.

À propos de Handicap International

Handicap International est une association de solidarité internationale indépendante, qui intervient depuis plus de 30 ans dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Œuvrant aux côtés des personnes handicapées et vulnérabilisées, elle agit et témoigne pour répondre à leurs besoins essentiels et améliorer leurs conditions de vie. Elle s’engage à promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Depuis sa création en 1982, Handicap International a mis en place des programmes de développement dans plus de 60 pays et intervient dans de nombreuses situations d’urgence. Handicap International est l’une des six associations fondatrices de la Campagne internationale pour interdire les mines antipersonnel (ICBL), co-lauréate du Prix Nobel de la paix en 1997 et lauréate du Prix Conrad N. Hilton en 2011. Elle agit et témoigne partout où « vivre debout » ne va pas de soi.

En savoir plus : http://www.handicap-international.fr/

A propos de Handicap International

La 5ème édition de « Fleury fait son cinéma », organisée par la Fondation M6 avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’Essonne et la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, s’est achevée vendredi 24 novembre avec la cérémonie de remise des prix, en présence de Jalil Lespert, parrain de cette édition 2017, Laurent Ridel, directeur interrégional des services pénitentiaires (Direction Interrégionale de Paris), Jérôme Lefébure, membre du directoire du Groupe M6 ainsi que de nombreux invités.

 

Huit films étaient en compétition autour de la thématique « Choix de vie, parcours de vie ». Le jury du festival, composé de 9 hommes et femmes détenus, de 2 surveillants et 2 conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, a décerné 6 prix :

Le prix du meilleur film : Nous 3 ou rien, de Kheiron

Le prix du meilleur scénario : Divines, de Houda Benyamina

Le prix de la meilleure réalisation : Patients, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

Le prix de la meilleure interprétation masculine : Pablo Pauly dans Patients, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

Le prix de la meilleure interprétation féminine : Oulaya Amamra, dans Divines, de Houda Benyamina

Le prix de la meilleure musique : Alex Somers, pour Captain Fantastic, de Matt Ross

J., membre du jury 2017

« La prison est un endroit où personne n’a vraiment envie de mettre les pieds et pourtant près d’une vingtaine de professionnels du cinéma n’ont pas hésité à venir à notre rencontre pour débattre. Nous n’avons pas tous les jours l’occasion de discuter avec des gens de l’extérieur et ces grands moments de partage nous ont fait voir les choses autrement. A titre personnel, ce festival a été un tournant dans ma peine. »

Jalil Lespert, parrain du festival 2017

 « Le cinéma est un art populaire qu’il me tient à cœur de partager. Au cours du festival, nous avons tous appris quelque chose sur nous-mêmes et cela est vrai tant pour les membres du jury que pour les professionnels du cinéma mobilisés. »

A propos de la Fondation M6 :
Depuis plus de 7 ans, la Fondation M6 a mis l’univers carcéral au cœur de ses préoccupations. Elle développe des projets tournés vers l’emploi, la lutte contre l’illettrisme ou la culture comme vecteur de resocialisation afin de contribuer à la réinsertion des personnes détenues. Au-delà de ces missions de terrain au plus près des personnes incarcérées, la Fondation a également pour ambition de favoriser le décloisonnement entre l’univers carcéral et la société civile afin de sensibiliser plus largement encore sur la question de la récidive, véritable enjeu de société. En 7 ans, ce sont un peu plus de 18 000 personnes détenues et leur famille qui ont bénéficié de nos actions.

 

A propos de l’Administration Pénitentiaire :
Les actions culturelles en milieu pénitentiaire, comme dans le cadre du festival « Fleury fait son cinéma », sont organisées par les coordonnateurs culturels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), en lien avec les chefs d’établissement pénitentiaire. Chaque année, et dans l’ensemble des établissements français, ils investissent une grande variété de champs artistiques, en partenariat avec des structures culturelles à portées locale, régionale ou nationale. Ces projets s’inscrivent dans les missions de prévention de la récidive et de réinsertion confiées à l’administration pénitentiaire.

 

© Aurélien FAIDY / M6

  • Télécharger le communiqué de presse
    Publié le 27/11/2017 à 18:15
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Le Groupe M6 soutient la Journée Mondiale des Enfants le 20 novembre 2017

Le 20 novembre, les enfants prennent le pouvoir !

À l’occasion de la Journée mondiale des enfants, l’UNICEF lance une campagne internationale qui donne le pouvoir aux enfants là où on ne les attend pas.

Le 20 novembre, des enfants du monde entier prendront le pouvoir de façon ludique et tiendront des rôles de premier plan dans les médias, la vie politique, le monde du sport et du spectacle, pour exprimer leur soutien aux millions de jeunes de leur âge qui sont privés d’école, de foyers et ne sont pas protégés.


La Journée Mondiale des enfants marque l’anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant. Malgré les énormes progrès accomplis au cours des dernières décennies, aujourd’hui encore :
385 millions d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté
264 millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école
250 millions d’enfants grandissent dans des zones touchées par des conflits, des guerres
5,6 millions d’enfants de moins de 5 ans sont morts l’an dernier de causes évitables.

 

Le 20 novembre, les enfants prennent le pouvoir !

Un jour POUR les enfants PAR les enfants

Entraîner des champions du monde ? Participer au Comité de direction de l’UNICEF ? Diriger un Orchestre ? Prendre la tête d’une brigade dans la cuisine d’un grand chef ?

Rien d’impossible pour ces enfants qui souhaitent se faire entendre ! Des personnalités telles que, Frédérick Bousquet, champion du monde de natation, le chef cuisinier Pierre Sang, Thierry Omeyer, Benoît Kounkoud et Nedim Remili, champions internationaux de hand-ball ainsi que l’Orchestre Philharmonique de Radio France, ambassadeur de l’UNICEF France se sont prêtés au jeu, pour apporter leur soutien et participer à une série de vidéos ludiques conçues pour cette campagne.

 

Les enfants pourront aussi s’exprimer par le biais d’un sondage publié par l’UNICEF, réalisé dans 15 pays dont la France, auprès d’enfants de 9 à 18 ans, sur les sujets d’actualité qui les préoccupent, les solutions à mettre en place, leur sentiment de confiance vis à vis des décideurs politiques… Que ce soit sur l’éducation, les inégalités, les enfants de France sont inquiets et ont des choses à dire. Tout au long de cette journée, ils exprimeront leur ressenti et présenteront les résultats du sondage auprès des médias et des pouvoirs publics.

Kids United se mobilise pour la Journée mondiale des enfants

Kids United se mobilise !

De nombreuses personnalités participeront à cette journée, à l’instar de Kids United.

Gloria (10 ans), Erza (12 ans), Nilusi (17 ans), Esteban (17 ans) et Gabriel (15 ans) se rendront au Palais des Nations Unies à Genève pour « prendre le pouvoir » avec des enfants du monde entier. Kids United participera aussi à un clip dédié à cette journée sur la chanson « What about us » de Pink, ambassadrice de l’UNICEF.


Depuis sa création le groupe Kids United s’est particulièrement impliqué auprès de l’UNICEF
que ce soit en reversant une partie des revenus générés par leurs ventes d’albums et de billets de concert, ou en participant à des actions de terrain au Liban, au Maroc ou en Côte d’Ivoire.


L’incroyable Success Story Kids United:

– 1,7 million d’albums vendus depuis le début de l’aventure
– plus de 600 millions de vues et plus d’1 million d’abonnés sur leur chaîne YouTube
– plus de 70 concerts complets, dont deux dates à l’AccorHotels Arena de Paris les 16 et 17 décembre 2017

À propos de l'UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans 190 pays et territoires, l’UNICEF travaille pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son travail en faveur des enfants : www.unicef.fr

À propos de l'UNICEF

Le clip de la campagne

La Fondation du Groupe M6 organise, avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’Essonne et la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, la 5ème édition du festival « Fleury fait son cinéma », du lundi 13 au vendredi 24 novembre 2017, parrainé par Jalil Lespert.

Les projections des films sélectionnés sur le thème « Choix de vie, parcours de vie » se tiendront au sein de l’établissement pénitentiaire devant un public de personnes détenues et en présence de professionnels du cinéma.

 

UN JURY DOUBLEMENT MIXTE

Un jury spécialement constitué pour l’occasion remettra, lors de la cérémonie de clôture, une série de prix aux lauréats. Le jury sera composé de 9 hommes et femmes détenus et de 4 personnels pénitentiaires (surveillants et conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation). Cette mixité contribue à faire évoluer le regard des uns et des autres et à dépasser le quotidien de la détention au profit d’un échange de points de vue autour d’œuvres cinématographiques.

Initié à l’analyse critique par des professionnels du cinéma en amont du festival, le jury décernera six prix à l’issue des 10 jours de projection pour le/la meilleur(e) film, interprétation féminine, interprétation masculine, bande originale, réalisation et scénario.

 

LE CINÉMA COMME FENETRE SUR LE MONDE EXTERIEUR 

Chaque projection de film conduira à des débats consacrés aux thèmes abordés dans les œuvres projetées tout autant qu’aux enjeux artistiques des films grâce à la présence de membres de l’équipe des films (réalisateurs, acteurs, producteurs…) et de spécialistes du cinéma et du spectacle vivant. Entre autres invités figureront Grand Corps Malade, Antoine Rein et Fabrice Goldstein ou encore Marc-Benoit Créancier.

 

Les huit films en compétition :

  • Captain Fantastic de Matt Ross / 2016
  • Divines de Houda Benyamina / 2016
  • Lalaland de Damien Chazelle / 2017
  • Les délices de Tokyo de Naomi Kawase / 2016
  • Nous trois ou rien de Kheiron / 2015
  • Otez-moi d’un doute de Carine Tardieu / 2017
  • Patients de Grand Corps Malade et Mehdi Idir / 2017
  • Willy 1er de Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier, Hugo P. Thomas / 2016

À propos de la Fondation M6 :

Depuis plus de 7 ans, la Fondation M6 a mis l’univers carcéral au cœur de ses préoccupations. Elle développe des projets tournés vers l’emploi, la lutte contre l’illettrisme ou la culture comme vecteur de resocialisation afin de contribuer à la réinsertion des personnes détenues. Au-delà de ces missions de terrain au plus près des personnes incarcérées, la Fondation a également pour ambition de favoriser le décloisonnement entre l’univers carcéral et la société civile afin de sensibiliser plus largement encore sur la question de la récidive, véritable enjeu de société. En 7 ans, ce sont un peu plus de 18 000 personnes détenues et leur famille qui ont bénéficié de nos actions.

 

À propos de l’Administration Pénitentiaire :

Les actions culturelles en milieu pénitentiaire, comme dans le cadre du festival « Fleury fait son cinéma », sont organisées par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), en lien avec les chefs d’établissement pénitentiaire. Chaque année, et dans l’ensemble des établissements français, ils investissent une grande variété de champs artistiques, en partenariat avec des structures culturelles à portées locale, régionale ou nationale. Ces projets s’inscrivent dans les missions de prévention de la récidive et de réinsertion confiées à l’administration pénitentiaire.

 

  • Télécharger le communiqué de presse
    Publié le 30/10/2017 à 15:30
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Le Groupe a été récompensé pour ses actions de sensibilisation au handicap auprès des collaborateurs.

Organisé par le Cercle Humania*, le « Prix de l’Innovation RSE », récompense chaque année les initiatives sociétales innovantes déjà mises en œuvre et ayant démontré leur efficacité au sein des entreprises en faveur des collaborateurs et de l’environnement.

Depuis plus de 10 ans, le Groupe M6 agit à travers sa Mission handicap pour lutter contre les discriminations et favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap. En s’appuyant sur des événements emblématiques et fédérateurs, le Groupe M6 a amplifié ses actions de sensibilisation auprès des collaborateurs depuis 2016

  • Inititation des collaborateurs au « Cécifoot » (foot non-voyant) aux côtés de 4 champions de France à l’occasion de l’Euro 2016

  • Mise en situation des collaborateurs à travers des ateliers de simulation de l’handicap lors de la Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH)

  • Blind test musical thématisé lors de la Fête de la Musique avec trois musiciens dont un en situation de handicap

 

Cette distinction récompense l’engagement du Groupe M6 et de ses collaborateurs dans sa lutte contre les stéréotypes et en faveur de l’employabilité des salariés en situation de handicap.

 

 

Initiation au « Cécifoot » et atelier de mise en situation / ©M6

La prochaine édition de la Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées (du 13 au 19 novembre 2017) sera placée sous le signe de l’innovation digitale au sein du Groupe M6. Grâce à un « comptoir des innovations », les collaborateurs pourront découvrir les innovations au service des personnes en situation de handicap, notamment une imprimante 3D révolutionnaire qui permet d’imprimer des parties de prothèses de main ou encore d’utiliser l’application AVA pour les sourds et malentendants (installée sur smartphone, cette application permet de suivre des conversations de groupe qui sont retranscrites sur le téléphone).

 

Le Cercle Humania propose aux DRH des grandes organisations privées et publiques d’être leur carrefour d’échanges et de réflexions. Son objectif, les aider à réfléchir à de vraies problématiques, à prendre de la distance avec l’actualité, à anticiper sur les mutations avec une ouverture sur l’Europe et sur le Monde. Plus d’informations www.cercle-humania.com

Le mouvement Fraternité Générale !

Suite  aux  attentats  de  2015,  un  groupe  de  cinéastes  s’est  mobilisé  pour  faire  résonner  une  valeur  oubliée,  pourtant
fondamentale : la Fraternité. Une association s’est créée : Fraternité générale, présidée par le philosophe Abdennour Bidar, auteur de Plaidoyer pour la fraternité (2015).

 

Fraternité Générale ! est un mouvement national, spontané et apolitique qui a pour ambition de promouvoir la fraternité à travers des actions culturelles, pédagogiques et citoyennes partout en France.

Fort du succès de la première édition en 2016, le mouvement poursuit son action et organise un nouveau weekend de la fraternité du vendredi 13 au dimanche 15 octobre 2017. Cette année, « Fraternité générale ! » souhaite mettre encore plus en valeur celles et ceux qui œuvrent au quotidien à renforcer le lien social en France.

 

Les objectifs :

  • Promouvoir la fraternité partout en France pour lutter contre les rejets, les replis communautaires et identitaires
  • Mettre la culture à la portée de tous à travers des actions nationales
  • Susciter des initiatives portées par la société s’inscrivant dans le mouvement et les valoriser
Le Groupe M6 soutient le mouvement Fraternité Générale

La 2ème édition, du 13 octobre au 15 octobre 2017

Institutions culturelles, mairies, écoles, associations, clubs sportifs, hôpitaux, maisons de retraite, musiciens, commerçants, entreprises, particuliers… TOUS peuvent initier une action pour célébrer, exprimer la Fraternité du 13 au 15 octobre.

Plus de 200 actions dans toute la France déjà inscrites !


Rencontres, repas, représentations, concerts, débats, concours, rencontres sportives… TOUTES les initiatives visant à recréer du lien social peuvent s’inscrire sur le site fraternite-generale.fr

 

 

En 2016, pour la première édition : 600 actions initiées dans toute la France et dans les Outre-mer, 200 villes participantes actives dans 60 départements, 85 partenaires publics et privés, 130 associations partenaires, 30 millions de vues pour les vidéos (TV et Internet)

 

La Fraternité selon... Ryadh Sallem

Nouvelle campagne « La Fraternité selon... »

En 2016, Fraternité générale a produit une collection de clips de 45 secondes et les a diffusés très largement. Des cinéastes, des réalisateurs issus du web, des artistes ont rejoint cette initiative pour exprimer leur vision de la Fraternité, de leur Fraternité. Une campagne participative a permis de compléter cette collection en rassemblant des clips proposés par des associations de jeunes.

Pour l’édition 2017, « Fraternité générale ! » a choisi de lancer une nouvelle collection de vidéo-clips plus intimes, autour de ses ambassadeurs Ryadh Sallem, Aya Cissoko, José Gomez, Mesudiye Bedir, Juliette Binoche et Abdennour Bidar, qui raconteront, face caméra, leur vision de la fraternité.

Cette nouvelle collection de 6 vidéoclips sera diffusée sur les chaines de télévision, dans les cinémas, sur internet et dans les stades à partir du 1er octobre.

 

Retrouvez tous les clips sur 6Play : https://www.6play.fr/fraternite-generale-p_6250

Le Groupe M6 soutient l'opération Flamme Marie-Claire

La Flamme Marie Claire, pour éclairer l'avenir des petites filles et des femmes dans le monde

Du 15 août au 30 septembre, en achetant la bougie La Flamme Marie Claire au prix de 7€, vous participez au financement des programmes pour la scolarisation des petites filles et l’éducation des femmes dans le monde. Tous les bénéfices sont reversés aux associations Toutes à l’école, Entrepreneurs du Monde et Rêv’Elles, ainsi qu’aux associations locales partenaires de La Flamme Marie Claire 2017 au Royaume-uni, en République Tchèque, aux États-Unis, en Russie, au Brésil et à Taïwan.


Le Groupe M6 et ses animatrices renouvellent leur engagement aux côtés de La Flamme Marie Claire.
Parce que l’éducation est un droit que l’on ne peut interdire à quiconque. Ensemble, donnons la possibilité à ces futures femmes de se faire entendre, de faire un pas vers leur liberté et leur indépendance.

 

Quelques chiffres :

  • 1 791 446 € ont été reversés aux associations depuis 7 ans
  • 583 100 bougies ont été vendues depuis 2010 dans le réseau des partenaires de la Flamme Marie Claire
  • 313 446 € ont été reversés aux associations en 2016
  • Plus de 390 000 € seront reversés aux associations pour cette nouvelle édition.

Plus d’informations sur l’opération et les associations soutenues : laflammemarieclaire.org

 

Les marraines du Groupe M6

Les marraines du Groupe M6

Kareen Guiock (M6), Carine Galli (W9), Anaïs Bouton (Paris Première) et Marielle Fournier (téva) s’engagent et mettent leur notoriété au service de la Flamme Marie Claire.

*photographies retouchées

Bougie Flamme Marie Claire

Où trouver la bougie

La bougie La Flamme Marie Claire est disponible depuis le 15 août dans les boutiques l’Occitane, sur loccitane.fr et sur sotrendoo.com

Pour la rentrée des classes, n’oubliez pas le Kit Plio !

Le Groupe M6 se mobilise pour l’opération de rentrée Kit Plio. Un achat pratique et solidaire au profit de Handicap International. Cette année, le kit est aux couleurs de Monsieur, Madame.

Sur chaque kit plio vendu au prix de 5 €, 1 € est consacré aux actions de l’association en faveur des personnes handicapées.

Pratique, le kit plio se compose de 10 protèges-livres prêts à l’emploi. Ses feuilles prédécoupées s’adaptent à tous les formats de livres. Sans ruban adhésif ni ciseaux, il permet de couvrir ses livres en un temps record.

Solidaire, il est conditionné par des personnes handicapées et permet de financer les actions de l’association sur le terrain.

Où le trouver ? : Dans les grandes surfaces alimentaires, grands magasins, librairies, papeteries et sur le site handicap-international.fr

Cliquez ici pour en savoir plus sur le kit Plio

 

Handicap International est une association reconnue d’utilité publique, cofondatrice de la Campagne internationale pour interdire les mines, co-lauréate du prix Nobel de la paix en 1997. http://www.handicap-international.fr/

 

Le Groupe M6 soutient l'opération Kit Plio de Handicap International

Kit Plio 2017

Voir la prison autrement

A l’occasion de la sortie du 1er rapport annuel de la Fondation M6, Voir la prison autrement, des associations partenaires, de représentants de l’Administration Pénitentiaire et des collaborateurs bénévoles se sont réunis au siège de M6 pour célébrer une nouvelle année de projets menés ensemble.

Suite à la projection en avant-première du film de Carine Tardieu « Otez-moi d’un doute », le Président de la Fondation M6, Eric D’Hotelans, a pris la parole pour saluer l’engagement des collaborateurs et féliciter le travail de nos partenaires.

Avec le Groupe M6 nous « continuons de grandir ensemble », mon souhait pour l’avenir de la Fondation est donc de continuer à agir ensemble.
Eric D’Hotelans

La soirée a continué avec la présentation du Programme d’accompagnement à la création d’entreprise, initié par la Fondation; auquel ont participé de nombreux collaborateurs, comme en témoigne Clément Rollin, responsable de l’accélérateur UP by M6, qui s’est engagé avec le projet en tant que membre du jury.

Finalement, Alexandra Pisanti , collaboratrice M6, et Larissa Peña, directrice du Centre Aequitas, ont partagé leurs expériences en détention et la relation de parrainage proposé par la Fondation M6.

Cette soirée a été l’occasion pour tous de se retrouver et partager sur des engagements communs.

Le « faire ensemble » est un véritable levier d’accélération pour un sujet dont l’ampleur mérite une approche collective.
Isabelle Verrecchia, Déléguée Générale de la Fondation M6.

 

 

Découvrez le rapport annuel Voir la prison autrement…

  • Rapport annuel « Voir la prison autrement »
    Publié le
    6,07 Mo

Le maraîchage comme voie de réinsertion

La Fondation M6 accompagne l’association Ville en Herbes et le Service pénitentiaire Insertion et Probation de la maison d’arrêt de Nanterre pour un projet de création de jardin collectif écologique entre les murs de la prison.

L’ambition affichée a été de donner aux personnes détenues la possibilité de devenir acteurs d’un projet dès le départ, en les associant à la phase de création du jardin. A travers des ateliers d’horticulture et de maraîchage biologique, encadré par des éducateurs nature et des professionnels du paysagisme, huit participants ont commencé à apprendre le concept de gestion écologique et les différents types de végétaux.

L’initiative était ambitieuse : convertir un petit terrain vide en un beau potager afin d’apprendre les bases du jardinage, mais aussi afin de manger ce qui était cultivé.

Pour les participants, le travail de la terre est valorisant :

« Nous mettons en terre des plants qui sont vont se développer, qui vont grandir. C’est gratifiant de donner vie. »

Il ne s’agit pas seulement de s’épanouir et de s’occuper l’esprit, mais également d’acquérir de réelles compétences en horticulture, paysagisme et écologie pratique. En plus, le travail de maraîchage exige patience, esprit collectif et respect de l’environnement. Tous ces compétences peuvent être mises en valeur dans une perspective de projet professionnel de réinsertion.

162 textes sur le thème « COULEURS »

Le jeudi 29 juin, lauréats, enseignants, membres du jury et personnels pénitentiaires étaient réunis pour la cérémonie de remise de prix de la 2ème édition du concours d’écriture « Au-delà des lignes ».

Cette initiative lancée par la Fondation M6, avec la Direction de l’Administration Pénitentiaire et l’Education Nationale a pour objectif de favoriser la réinsertion des personnes détenues en luttant contre l’illettrisme.

Depuis janvier 2017, les enseignants de l’Education Nationale ont accompagné les participants lors d’ateliers d’écriture dans 16 établissements des régions d’Île-de-France, de Bretagne et des Hauts-de-France.

« Les enseignants sont des révélateurs des talents » Maxime Chattam, membre du jury.

Des femmes, des hommes, des mineurs…165 personnes détenues ont participé à ce projet et ont osé prendre la plume. Pour beaucoup d’entre eux, en grand difficulté de lecture et écriture, c’était la première fois qu’ils arrivaient à produire un texte.

« Les mots existent chez chacun de nous, mais parfois ils sont endormis » Eric Nedelec, coordonateur national de l’Agence Nationale de Lutte contre l’illettrisme, partenaire du concours.

5 personnes détenues ont été consacrées par le jury et leurs textes lus au public présent pour l’occasion. Leur prix ? Un accompagnement socioprofessionnel fait par Actual, partenaire de la Fondation M6 sur ce projet.

Lors de l’événement, chaque participant a reçu un recueil compilant l’ensemble des textes produits sur cette édition.

Cette 2ème édition du concours a récompensé :

« Je t’aime » – Omer (catégorie Majeurs/Débutants)

« Soirée jaune » – Nawfel (catégorie Mineurs/Débutants)

« Sans titre » – Ramin (catégorie Majeurs/Intermédiaires)

« L’homme Sobre » – Dimitri (catégorie Mineurs/Intermédiaires)

« Une femme en rouge… » – Steve (catégorie Majeurs/Confirmés)

Découvrez les textes des lauréats à suivre :

Le Jury

Eric Bacik, Education Nationale – IA IPR Lettres, Académie de Lille

Maxime Chattam, romancier

Jonathan Curiel, romancier, Directeur Général de Paris Première

Elsa Guiol, journaliste Marie Claire

Alain Jégo, Directeur interrégional des services pénitentiaires Lille

Cécile Ladjali, écrivaine

Florence Méréo, journaliste Le Parisien

Eric Naulleau, Journaliste et animateur sur Paris Premier

Eric Nedelec, Coordonnateur national à l’ANLCI

Nathalie Renoux, journaliste M6 et marraine de la Fondation M6

Laurent Ridel, Directeur interrégional des services pénitentiaires Paris-Île-de-France

Rachid Santaki, romancier scénariste

Françoise Savine, Education Nationale – IA IPR Lettres, Académie de Versailles

Valérie Tong Cuong, écrivaine, musicienne

Sport Ensemble la course solidaire de Handicap International

Sport Ensemble, la course sportive et solidaire de Handicap International

 

SPORT ENSEMBLE permet chaque année à des centaines de personnes valides et handicapées de se retrouver autour du sport et au-delà des différences ! En solo, en équipe ou en binôme handi-valide, les sportifs les plus aguerris comme les plus amateurs relèvent un défi collectif : parcourir ensemble 10 000 km et récolter 100 000 euros au profit des actions de Handicap International. Cette année la course a lieu le dimanche 14 mai à Paris (Bois de Boulogne) et le dimanche 2 juillet à Lyon (Parc de Gerland).

Sport Ensemble propose plusieurs épreuves sportives ouvertes à tous, personnes valides ou handicapées, adultes et enfants. Au-delà des courses, une multitude d’activités ludiques et sportives sont proposées toute la journée : basket fauteuil, cécifoot, parcours en prothèse en accès libre.

Xavier de Moulins se mobilise aux côtés de Handicap International

Le dimanche 14 mai, Xavier de Moulins a pris le départ de cette course aux côtés de deux frères, Théophile et Valentin. L’un est les jambes, l’autre le mental. Théophile est polyhandicapé depuis sa naissance, son frère Valentin, un sportif aguerri. Ensemble, au-delà du handicap, ils surmontent les défis sportifs les plus fous. Proche des valeurs défendues par Handicap International et touché par leur l’histoire, Xavier de Moulins a accompagné les deux frères lors de cette course solidaire de 10 kilomètres au bois de Boulogne le dimanche 14 mai. Le trinôme sportif s’est rencontré pour la première fois mercredi 10 mai au sein de la rédaction du JT de M6. Ils ont échangé sur leur parcours et histoire respectifs.

Xavier de Moulins participe à la course Sport Ensemble aux côtés de Théophile et Valentin
Xavier De Moulins présentateur du 1945 sur M6 qui participe à la course Sport Ensemble de Handicap International aux côtés du binome Théophile et Valentin

Xavier de Moulins, présentateur du 19.45 sur M6

« Je suis très proche des valeurs défendues par Handicap International et l’histoire de Théophile et Valentin m’a beaucoup touchée. Ils représentent la quintessence même du courage et je leur porte beaucoup d’admiration. La fratrie c’est quelque chose d’extraordinaire qui m’intéresse beaucoup dans mes activités de romancier, mais également à titre personnel, ayant moi-même des frères. J’ai été très impressionné par leur dernier triathlon, une telle solidarité, une telle abnégation, un tel courage ne peut que forcer l’admiration ! De plus, ils illustrent à merveille les valeurs véhiculées par le sport : l’humilité, le courage et le dépassement de soi ».

Le binôme Théophile et Valentin de la course Sport Ensemble de Handicap International

Théophile et Valentin, un binôme pas commes les autres

C’est l’histoire de deux frères unis au-delà des mots. Il y quatre ans, Valentin a eu un déclic. Comment ne pas passer à côté de son histoire avec Théophile, son frère polyhandicapé, sourd et muet qu’il suivait de « loin » comme démuni face à l’immensité du mystère que pose le handicap de Théophile. Ce sera le sport et le triathlon. Ensemble et malgré les obstacles. Et avec la course « Sport Ensemble » de Handicap International comme premier horizon. Quelques années après, un semi-marathon, de multiples triathlons au compteur et une opération de crowdfunding réussie pour financer l’achat d’un vélo-fauteuil plus tard, les deux frères sont désormais en route vers un Iron Man.

Handicap International

À propos de Handicap International

Handicap International est une association de solidarité internationale indépendante, qui intervient depuis plus de 30 ans dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Œuvrant aux côtés des personnes handicapées et vulnérabilisées, elle agit et témoigne pour répondre à leurs besoins essentiels et améliorer leurs conditions de vie. Elle s’engage à promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Depuis sa création en 1982, Handicap International a mis en place des programmes de développement dans plus de 60 pays et intervient dans de nombreuses situations d’urgence. Le réseau de 8 associations nationales (Allemagne, Belgique, Canada, États-Unis, France, Luxembourg, Royaume-Uni et Suisse) œuvre de manière constante à la mobilisation des ressources, à la cogestion des projets et au rayonnement des principes et actions de l’organisation. Co-lauréate du Prix Nobel de la paix en 1997, l’association Handicap International agit et témoigne partout où « vivre debout » ne va pas de soi.

Raphaël et Emeline rencontrent leurs Youtubeurs préférés au salon Vidéo City

Lors de la deuxième édition du salon Vidéo City Paris dont le Groupe M6 est partenaire, Raphaël, 15 ans et Émeline, 13 ans, ont pu rencontrer leurs Youtubeurs préférés, à savoir Cyprien, Natoo ou encore Squeezie.

Créé en 1987, l’association Petits Princes réalise les rêves d’enfants et adolescents gravement malades. En vivant ses passions et en réalisant ses rêves, l’enfant trouve une énergie supplémentaire pour se battre contre la maladie.
Pour en savoir plus sur l’association : https://www.petitsprinces.com/

Un grand merci aux équipes de Golden Network et Vidéo City d’avoir fait vivre aux enfants des moments uniques !

Un album photo des meilleurs moments des rencontres sera offert en souvenir à Émeline et Raphaël.

Les animateurs du Groupe se mobilisent

Mac Lesggy, Faustine Bollaert, Kareen Guiock, Bertrand Chameroy, Marie-Ange Casalta et Norbert Tarayre sont les porte-parole 2017 du Groupe.

Les 24, 25 et 26 mars prochains, nos animateurs porteront le ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida. Le logo Sidaction sera sur toutes les antennes de M6, W9, 6ter, Paris Première, téva, sérieclub, M6 Music et Girondins TV. L’appel à don sera relayé dans nos émissions (12.45, 19.45, Capital, 66 Minutes, E=M6, Hit Talents sur W9, Ça Balance à Paris sur Paris Première…). Le clip de la campagne et le spot avec les animateurs seront diffusés sur nos antennes pendant les 3 jours de l’opération.

Golden moustache et Rose Carpet se mobilisent aussi !

En France, l’épidémie de VIH/sida gagne du terrain chaque année en contaminant de nouvelles personnes, et notamment des jeunes. Lorsqu’on les interroge, ils révèlent pourtant se sentir de moins en moins bien informés sur les lieux de dépistage ou sur l’existence d’un traitement d’urgence en cas de prise de risque.

Après le succès des vidéos Le Protecteur et Un maquillage pas comme les autres en 2016, Golden Moustache & Rose Carpet ont souhaité renouveler leur engagement cette année en abordant à leur manière la question du VIH.

Cliquer ici pour voir la vidéo « Un draw my life pas comme les autres » de Rose Carpet

Cliquer ici pour voir la vidéo « Ma première fois » de Golden Moustache

La campagne 2017

Contre le sida, on a remporté de nombreuses victoires. Mise au point de la trithérapie, réduction des risques de transmission, espérance de vie plus longue. Mais malgré toutes ces victoires, en France, plus de 150 000 personnes vivent toujours avec le virus du sida et il n’existe toujours pas de vaccin. Le combat n’est pas terminé.

Les avancées sont nombreuses, tant pour la lutte contre le sida que pour les personnes vivant avec le VIH. Mais ne nous arrêtons pas là, nous risquerions de reculer et de mettre en péril ces progrès. Le combat ne doit pas s’essouffler. Beaucoup d’améliorations ont pu être mises en place depuis le début de l’épidémie, au niveau de la prise en charge des personnes séropositives, des traitements ou de la diversification des outils de prévention. C’est vrai. Pourtant aujourd’hui, en France, 153 000 personnes vivent avec le VIH et parmi elles, 25 000 ignorent encore qu’elles sont séropositives. Tous les ans, on compte en moyenne 6 000 nouvelles décou­vertes de séropositivité. Un chiffre qui ne diminue plus, depuis des années.


LE SIDACTION
Créée en 1994, Sidaction fonde son existence sur un principe essentiel : réunir la recherche et le milieu associatif. Sidaction finance ainsi à parts égales des programmes de recherche et des associations d’aide aux personnes séropositives et de prévention, en France comme à l’international. Sidaction est la seule association de lutte contre le sida à soutenir la recherche en France. Afin de collecter des fonds, l’association organise chaque année le Sidaction, une opération unique, rendue possible grâce à la mobilisation de 26 médias pendant trois jours et l’engagement de milliers de bénévoles dans toutes les régions de France.

 

Comment faire un don :

  • PAR TÉLÉPHONE AU 110 LA LIGNE DU DON (accessible gratuitement à partir de tous les opérateurs et est ouvert du 7 mars au 12 avril 2017)
  • EN LIGNE SUR LE SITE WWW.SIDACTION.ORG (paiement sécurisé)
  • LE DON PAR SMS AU 92 110 (don de 5€, coût d’envoi du sms gratuit ou inclus dans les forfaits sms)

Le clip de la campagne

  • Dossier de Presse du Sidaction
    Publié le 24/03/2017 à 08:00
    13,24 Mo

© WNP, Vincent Isoré, Margaux Barba

Un projet de formation et de coopération

Après avoir suivi une formation qualifiante en métallurgie et obtenu une licence professionnelle de soudeur, dix personnes détenues du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise) ont fabriqué des presses à briques.

Elles permettent aux populations de pays en voie de développement de construire des bâtiments durables en blocs de terre compressée.

La Fondation M6 a soutenu ce projet, en partenariat avec Inserxo (qui œuvre pour la réinsertion des détenus par l’activité économique) car il mêle formation et solidarité : il vise à faciliter le retour à l’emploi en sortie de détention et à inscrire les détenus dans une dynamique positive et participatif en les rendant acteurs d’un projet humanitaire.

Les presses à briques sont arrivées à Cotonou le 7 février dernier. Quatre d’entre elles permettront la construction d’une ferme-école pour former les enfants des rues aux métiers de l’agriculture et de l’élevage (Association Citoyens des rues). Les six autres attribuées au Centre Damien de Molokaï, aideront à édifier un centre culturel pour les jeunes béninois.

En mai 2016, la Fondation M6 a installé ponctuellement des presses à briques dans les halls des bâtiments de M6 afin de faire découvrir le projet aux collaborateurs. Près de 350 d’entre eux ont participé à ce pont solidaire entre une prison française et les enfants des rues du Bénin en faisant des dons de fournitures scolaires, de livres et de jouets.

De la personne détenue, au surveillant pénitentiaire en passant par le collaborateur M6, tous ont été liés par cette expérience citoyenne et solidaire au service des enfants du Bénin.

Une belle manière pour chacun de dépasser les frontières.

 

Personne détenue avec la presse à briques

Faire rire pour faire découvrir la prison autrement !

Utiliser l’humour pour changer le regard sur les personnes détenues, c’est le pari osé qu’ont relevé Abdel, Bakary, Slimane et Karam, détenus à la maison d’arrêt de Nanterre, le 25 avril 2016, au Comedy Club. En interprétant leurs propres textes sur la vie carcérale, leur expérience et leurs espoirs, ils ont conquis une salle de plus de 200 personnes. Ils ont aussi partagé des sketches en duo inédit avec des humoristes et artistes de renom tels que Ramzy, Kamel le magicien, Marine Monroe, Tareek ou Willaxx.

« Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est qu’ils utilisaient ce qu’ils vivaient en prison pour nous faire rire et ça a marché ! Chapeau, preuve que l’on peut rire de tout ! » Alice Dubois, collaboratrice M6.

Le projet, soutenu par la Fondation M6, a été mené par l’association Fu-Jo.

À l’été 2015, dix détenus ont été retenus pour participer deux fois par semaine à des ateliers d’écriture et de théâtre. Sept mois plus tard, une première représentation a eu lieu devant une trentaine de détenus de la maison d’arrêt ainsi qu’au Comedy Club.

Oser créer son entreprise !

En partenariat avec l’ADIE (association d’utilité publique qui aide des personnes exclues du marché du travail et du système bancaire classique à créer leur propre emploi), la Fondation M6 a apporté son soutien à des jeunes entre 18 et 35 ans désireux de créer leur entreprise.

L’objectif du partenariat est de montrer que la création de son propre emploi peut être une voie d’insertion pertinente, y compris pour les personnes ayant connu un épisode carcéral. A l’issue de 5 semaines de formation personnalisée, toutes les thématiques ont été abordées : du business plan au juridique, en passant par la communication.

En mai et en novembre 2016, ces futurs créateurs d’entreprise étaient présents dans les locaux du groupe M6 pour soumettre leur projet à un jury, composé de représentants de l’ADIE et de six collaborateurs du groupe. Financiers, commerciaux et communicants ont partagé leur expérience avec ces jeunes, et ont mis leurs compétences au profit des différents projets.

« Analyser les projets, coacher les jeunes porteurs, c’était une belle expérience, il y avait un bel élan et une forte énergie chez eux, c’était très constructif. » Florent Marrou, Directeur du Développement – M6 Publicité.

En fin de journée, tous sont repartis avec leur diplôme, les conseils avisés de nos experts, et un large sourire !

Jeunes entrepreneurs chez M6