Actualités

Prix Philippe Chaffanjon 2019

Le Groupe M6, partenaire du Prix, félicite les lauréats de la 6ème édition

Sibyle Veil, Présidente-directrice générale de Radio France, Camille Chaffanjon, Présidente du fonds de dotation Philippe Chaffanjon et Florence Aubenas, Présidente du jury, remettent aujourd’hui à la Maison de la radio le Prix Philippe Chaffanjon 2019 aux lauréats français et haïtien désignés par le jury. Depuis 6 ans, ce prix récompense des reportages audacieux et singuliers, publiés sur des sites de presse. Il comporte une catégorie française et une catégorie haïtienne, pays dans lequel Philippe Chaffanjon s’était particulièrement impliqué.

« Cette année, les candidats nous ont entrainés sur des territoires familiers et pourtant inexplorés, comme la pêche en France ou les gangs en Haïti. Le Prix Philippe Chaffanjon atteint pour sa sixième édition son objectif particulier : primer des reportages étonnants à la fois par l’information qu’ils apportent et l’originalité de leur écriture », explique Florence Aubenas, présidente du Jury.

Prix du reportage français : « La vague à l’âme » – L’Odyssée des pêcheurs sénégalais de Lorient à Joal-Fadiouth  – réalisé par Sébastien Daycard-Heid, Guillaume Collanges, Bertrand Dévé et Jérome Pidoux et publié sur le site de France 24 en juin 2018.  Des pêcheurs sénégalais ont posé leur sac en Bretagne pour y exercer leur métier, poussés hors de chez eux par la surexploitation des ressources halieutiques dans leur pays. « Un étonnant voyage entre deux rives qui raconte comment se tissent le travail et la solidarité » explique Florence Aubenas.

Prix du reportage haïtien : « Cité Soleil : les dessous d’une paix fragile »  réalisé par Luckson Saint-Vil, Jean Marc Hervé Abelard et Dieu-Nalio Chery et publié sur le site de AyiboPost en décembre 2018. Le jury a primé « une enquête remarquable, des témoignages saisissants: on a rarement montré  les rues de Port-au-Prince dans une telle nudité ». Depuis 2015, les chefs de gangs ont enterré la hache de guerre et le plus grand bidonville de la capitale haïtienne semble s’être apaisé après des décennies de terreur.  Aujourd’hui, les anciens caïds se posent  en  bienfaiteurs : ils ont créé des fondations, qu’ils utilisent pour blanchiment d’argent et proposent des projets de développement au gouvernement haïtien comme au secteur privé. Une paix fragile, toujours sur le point de basculer, mais dont dépend le sort de 300 000 personnes.

Pour en savoir plus sur le prix : http://www.prixphilippechaffanjon.org/